Capitaine Harlock
Démocratie Participative
29 mars 2018
Le gouvernement a décidé d’appuyer la terreur rouge à Montpellier, pavant la voie à la radicalisation de la meute et à son propre enlisement.
Capital :
Les gardes à vue du doyen et d’un professeur de la fac de droit de Montpellier, mis en cause dans les violences survenues la semaine dernière dans l’établissement, ont été prolongées jeudi, quelques heures après l’annonce de leur suspension par la ministre de l’Enseignement supérieur.
Les gardes à vue de Philippe Pétel et de Jean-Luc Coronel de Boissezon ont été prolongées en début d’après-midi à l’issue des premières 24 heures d’audition, a indiqué à l’AFP le procureur de la République de Montpellier Christophe Barret. Le parquet a ouvert une enquête en flagrance pour violences en réunion avec armes qui a été confiée à la sûreté publique.
48 heures de GAV pour deux coups de latte à des asociaux anarchistes.
Nouvelle démonstration de ce que la répression gouvernementale n’est jamais que le prolongement légal de la violence rouge.
Parallèlement, au vu des premiers éléments de l’enquête administrative ouverte lundi, le doyen et le professeur, accusés par des témoins d’avoir facilité ou pris part à l’expédition punitive menée par des hommes cagoulés et armés de bâtons contre des étudiants grévistes dans la nuit du 22 au 23 mars, ont été suspendus de leurs fonctions, a indiqué dans la matinée la ministre Frédérique Vidal sur Twitter.
Cette dernière a appelé à « l’apaisement » sur France Info, alors que les mouvements de blocage et les manifestations contre la loi qu’elle a portée se multiplient dans des universités françaises. Mme Vidal a rappelé qu’il y avait « deux lignes rouges » à ne pas franchir: « pas de violence dans les établissements (…). Et puis faire en sorte que l’année universitaire se termine et que les examens aient lieu dans les meilleures conditions ».
Après des violences « inadmissibles », les conclusions de l’enquête administrative « seront rendues à la fin de la semaine », a-t-elle aussi précisé à propos de la situation à Montpellier. Le président de l’université de Montpellier a annoncé que la faculté de droit ouvrirait à nouveau le 3 avril, ce que l’intersyndicale juge prématuré.
Cette idiote vient de céder à la meute en mettant à mort socialement un doyen qui entendait précisément faire fonctionner une faculté en dépit de l’agitation anarchisante. Le message pour les rouges est clair : « ils sont faibles, accélérons ».
Cette Vidal ne va pas durer bien longtemps.
Pendant ce temps, les hyènes marxistes s’organisent.
« C’est une décision que la LDH et l’Intersyndicale des personnels attendaient », a réagi auprès de l’AFP à propos des suspensions Sophie Mazas, présidente de la Ligue des droits de l’Homme de l’Hérault. Mais, ajoute-t-elle, « tant que les personnes qui étaient sous les cagoules n’auront pas été identifiées et sanctionnées, nous resteront dans une demi-mesure ».
« Nous affirmons que la suspension de Philippe Pétel et Jean-Luc Coronel de Boissezon n’est pas suffisante », ont réagi de leur côté les étudiants et doctorants du « comité de mobilisation » de la faculté de droit et de science politique dans un communiqué. Réclamant « des mesures conservatoires immédiates » contre les enseignants, les étudiants et les personnes mis en cause dans les incidents, ils appellent également à une « marche pour la justice, contre les agresseurs et leurs complices » vendredi à 16H00 au départ de la faculté de droit.
C’est fabuleux : les anarcho-communistes qui demandent « la justice » alors qu’ils sont lancés dans une énième opération de sabotage.