Captain Harlock
Démocratie Participative
08 juillet 2019
Au début de la conquête spatiale, on envoyait des singes dans l’espace.
Apparemment, il était prévu de recommencer.
Il aurait dû devenir le premier Noir africain dans l’espace. Le Sud-Africain Mandla Maseko est mort dans un accident de moto, a annoncé sa famille dimanche. Il était seulement âgé de 30 ans.
Disc-jockey à temps partiel, il était surnommé « l’afronaute » depuis qu’il avait gagné en 2013 le droit d’effectuer un vol de 103 kilomètres dans l’espace à bord d’un vaisseau spatial américain Lynx Mark. Sélectionné avec 22 autres personnes pour effectuer un voyage d’une heure dans l’espace, il avait battu un million d’autres candidats venus de 75 pays.
Mandla Maseko, originaire de Soshanguve, au nord de la capitale sud-africaine Pretoria, s’était entraîné pendant une semaine à la Kennedy Space Academy, en Floride. Au programme : sauts en chute libre, vols à bord d’avions de combat et résistance à l’accélération.
Je suppose que l’Afrique du Sud avait été choisie en raison de son système multiculturel avancé qui sert de modèle pour les futures sociétés blanches post-blanches.
Un choix cohérent.
Le concours était organisé par AXE Apollo Space Academy, et parrainé par la société anglo-néerlandaise Unilever et une entreprise de tourisme spatial, Space Expedition Corporation (SEC). Le vol, programmé en 2015, avait finalement été annulé et devait avoir lieu ultérieurement.
Après Mark Shuttleworth qui, en 2002, avait été le premier Africain blanc à voyager dans l’espace, Mandla Maseko pensait qu’il pourrait inspirer les jeunes Africains, et leur montrer qu’ils pouvaient tout faire », a confié sa manager et amie Sthembile Shabangu au site d’information sud-africain News24.
Ce nègre devait donc être placé à bord d’une fusée spatiale intégralement conçue par des Blancs.
Une fois en orbite, les médias auraient tonitrué à propos de cette réussite « historique » consistant à permettre à un nègre de s’asseoir dans un siège.
Tous les nègres de Twitter en auraient perdu la tête.
Bref, le même scénario que la Petite Sirène de Disney.
On l’a échappé belle.