Capitaine Harlock
Démocratie Participative
04 mai 2017
Le ministre de l’Intérieur allemand, Thomas de Maizière, a présenté une sorte de déclaration en dix points dont le point d’orgue est la « fin de culpabilité » post nationale-socialiste.
« Oui nous avons des problèmes avec notre patriotisme » écrit Thomas de Maizière, le ministre de l’Intérieur, en référence au passé nazi de l’Allemagne. « Tout cela est fini, spécialement pour la nouvelle génération ».
Sur l’immigration et l’intégration, et par une attaque voilée contre l’islam, il écrit : « Nous serrons les mains pour nous saluer. Dans la vie de tous les jours c’est important pour nous, que nous regardions un visage amical ou un visage triste.
« Nous sommes une société ouverte. Nous ne sommes par la burka. Les vacances chrétiennes façonnent le rythme de nos années. Les clochers caractérisent notre paysage. Notre pays est chrétien. »
« Nous vivons une paix religieuse. Et la base pour cela est l’absolue suprématie de la loi sur tous les lois religieuses dans l’état et la société » dit-il, se référant au djihadisme violent et à charia.
« Nous demeurons une part de l’Occident, des Européens fiers et des patriotes raisonnés » assure-t-il, définissant un patriote comme une personne qui « aime son pays et ne hait pas les autres », défendant même l’hymne national et le drapeau allemand comme une part de l’identité allemande.
« Nous sommes une nation culturelle » écrit-il. « Il y a peu de pays qui sont aussi façonnée par la culture et la philosophie que l’Allemagne. »
« L’Allemagne avait une grande influence sur le développement culturel du monde entier. Bach et Goethe appartiennent au monde entier et étaient allemands. Nous avons notre propre compréhension de l’importance de la culture dans notre société. »
L’Allemagne, en particulier, est un pays avec des affinités régionales, il continue : « Les carnavals, les festivals traditionnels. Les racines des gens dans leur région d’origine, les marchés carrés de nos villes. Les rapports avec les lieux, les parfums et les traditions. Les mentalités régionales que tout le monde reconnait par le son de leur accent, nous appartiennent et marquent notre pays. »
Évidemment, il s’agit d’une grossière manœuvre électorale pour rassurer l’aile droite de la CDU et l’empêcher de se porter sur l’AfD.
Le commentaire le plus lucide est venue de Frauke Pretty, une des cadres de l’AfD.
Le parti Alternative für Deutschland (AfD) a réagi par la voix de sa présidente, Frauke Petry, qui s’est exprimée sur Twitter : «Le modèle de Maizière : torpiller la culture allemande de référence pendant son mandat, et jouer le grand défenseur de la culture deux semaines avant l’élection.» En forte baisse dans les sondages, l’AfD craint de voir la CDU récupérer à son profit les questions identitaires dont elle avait fait le cœur de son programme.
Ces politiciens ne reculeront jamais devant rien pour continuer à piller leur propre peuple au profit de la finance internationale et de leurs propres ploutocrates.
Cependant, la forme de cet écran de fumée traduit quelque chose que nous devrions pas ignorer : le retour du nationalisme ethnique. C’est l’Allemagne qui l’a historiquement créé en réaction au proto-socialisme qu’est le nationalisme français édifié à la fin du 19ème siècle.
On retrouve des points absolument cruciaux dont la question de la « culpabilité » post 1945. Qu’un ministre de l’Intérieur se sente contraint d’aller sur ce terrain traduit le rôle bénéfique de l’AfD dans le réveil du peuple allemand.
Ce qui importe, c’est bien la légitimation de cette approche par un membre du gouvernement allemand. Dans les faits, bien sûr, le chantage juif continue avec l’appui de toutes les prostituées du spectre politique et social du pays.
Réaffirmer que l’Allemagne est une nation « culturelle » renoue avec, au moins verbalement, avec la définition historique du nationalisme allemand, des fondements de cette nation. Cette crapule de Maizière a bien sûr nuancé le propos en évoquant une « société ouverte ». Il n’empêche : la clique de Merkel a commencé à céder, même symboliquement.
Il va sans dire que l’Allemagne est toujours un pays occupé par l’armée judéo-nègre américaine et qu’elle finance toujours la colonie juive orientale à coups de milliards d’euros d’armement. Ils ont établi un véritable empire sur cette exploitation brutale du peuple allemand. Le moindre signe d’affaiblissement de cette entreprise d’extorsion va générer une véritable offensive générale.
Les juifs ne peuvent pas renoncer à la maîtrise de l’esprit allemand. Si la route est encore longue avant la libération de l’Allemagne – et incidemment, de l’Europe – elle ne fait plus de doute.