Captain Harlock
Démocratie Participative
25 juin 2020
On est biologiquement à mi-chemin entre le nègre des Comores et le chieur de rue de Calcutta
Ces grosses dindes blanches sont vertes.
Cela commence comme une annonce classique : « Personne agréable avec qui papoter dans la joie et la bonne humeur… à très bientôt ». Sur la photo qui accompagne le texte publié sur le site de rencontres Badoo, un jeune homme de profil, cheveux gominés, fine barbe, boucle d’oreille dorée. Il pose au volant d’une voiture, le regard jeté au loin. Le séducteur se fait appeler Opé. Sur d’autres annonces, le même se nomme John, Banko, Jimmy…
Son vrai nom : Kévin Marimoutou. A 33 ans, il a été condamné le 8 juin par le tribunal correctionnel d’Angers (Maine-et-Loire) à 3 ans de prison, dont un an assorti d’un sursis avec mise à l’épreuve, pour diverses escroqueries. Des objets volés et des chèques falsifiés. Mais sa spécialité présumée, ce sont les arnaques « sentimentales ». Il est ainsi soupçonné d’avoir fait plusieurs dizaines de victimes, un peu partout en France, des jeunes femmes séduites pour la plupart sur des sites de rencontre.
« J’ai des enfants, je fume de temps en temps… », précise sur ses profils en ligne cet homme de « 1 m 70 et 61 kg », sourire en coin. Les premiers contacts ont en général été noués sur ces sites spécialisés comme Badoo ou Tinder. A une exception près au moins. « Moi, je l’ai rencontré à un concert en 2014, se souvient Emilie, aujourd’hui âgée de 35 ans. Je pense que je suis une de ses premières victimes et qu’il a rodé son mode opératoire ensuite. »
Accrochez-vous, c’est une pouf de compétition.
Cette habitante de Niort (Deux-Sèvres) s’est constituée partie civile dans le dossier jugé à Angers. « En un mois et demi avec lui, j’ai perdu 20 000 euros, relate-t-elle. Il est beau parleur et m’a tout de suite mise en confiance. Il me disait toujours : Tu s’occupes de rien, je s’occupe de tout (sic) ! » Kévin Marimoutou, qui n’a alors pas dissimulé son identité, lui demande de souscrire des crédits à la consommation. La situation de la jeune femme inspire davantage confiance aux organismes prêteurs. Mais il lui promet de changer le RIB en cours de remboursement. Ce qu’il ne fera jamais.
Cet argent, selon lui, doit l’aider à ouvrir un cybercafé. Il réussit également à convaincre Emilie de se porter garante pour louer un appartement. « Il a aussi voulu que je fasse un crédit pour acheter une voiture à 22 000 euros, poursuit la jeune femme. Je me suis finalement rétractée ». Dévastée psychologiquement, étranglée financièrement, elle finira par faire une tentative de suicide après avoir monté un dossier de surendettement. En octobre 2014, elle dépose plainte.
Hélas cette traînée à nègre des îles s’est ratée. Pour être honnête, je pense que cette traînée a fait du cinéma pour faire éponger ses dettes grâce à l’Etat. C’est en tout cas extraordinaire de putasserie mais tellement peu surprenant. Ces souillures de pétasses à basanés vont toujours demander des comptes aux hommes blancs pour la merde dont elles sont responsables.
C’est systématique.
C’est aussi logique. On ne peut pas demander à des enfants de 7 ans d’avoir une notion, même vague, de responsabilité personnelle. Ni aux nègres d’ailleurs. Il ne faut jamais lâcher la bride à ces bonnes femmes sinon elles se crashent en moins de 5 minutes. Soit en s’électrocutant dans leur baignoire en jouant avec leurs smartphones, soit en se faisant égorger par Mehdi.
« Il cible des femmes qui, à un moment de leur vie, sont plus fragiles. C’était mon cas, j’étais célibataire depuis un moment, poursuit Emilie. Comme les autres victimes que je connais, nous avons toutes de bonnes situations professionnelles. Il joue sur la corde sensible. C’est un arnacoeur, écrit comme le titre du film (NDLR : comédie réalisée par Pascal Chaumeil avec Romain Duris, sortie en 2010) ».
« C’est pas ma faute, j’étais fragile et je voulais simplement me faire sauter par un nègre ! Bouclez-le ! »
L’audace ahurissante de ces putes.
Je suis partisan d’une méthode pour dresser ce genre de garces indisciplinées : la tonte et les excuses publiques.
Et un tatouage sur le front avec pour inscription « Pute à Nègre ».
En 2011, lorsqu’il débarque à Cholet (Maine-et-Loire), à 24 ans, les profils de ses victimes potentielles sont pourtant plus variés. Dans son cercle d’amis élargi, ce jeune homme sociable prétend pouvoir doubler la mise des chèques qu’on lui confie. Des arnaques qui feront une vingtaine de victimes au total, dont quatre se sont constituées partie civile. « Des opportunistes, à la limite de la complicité », défend son avocat à Angers, Me Jean-Noël Bouillaud.
Malgré un contrôle judiciaire censé restreindre ses mouvements, Kévin Marimoutou se fait la belle dans le sud de la France. Il refait sa vie à Perpignan (Pyrénées-Orientales), où il est finalement interpellé début 2020 sur un simple contrôle routier. Il fait alors l’objet d’une fiche de recherche qui entraîne son incarcération à Béziers (Hérault). Les procédures le visant vont ainsi être transmises au commissariat local.
Pour Me Bouillaud, les escroqueries dans le Maine-et-Loire « correspondent à une période difficile de sa vie ». « A mon avis, c’est un gars dont on n’entendra plus parler », estime le pénaliste. L’existence de victimes présumées plus récentes, que nous avons pu contacter, suggère pourtant un mode opératoire affiné depuis 2011. Depuis, il s’est davantage lié à des personnes vulnérables, dont une partie – minoritaire – figurait déjà dans l’épais dossier d’Angers.
Kévin Marimoutou est né à Paris en 1988 de parents réunionnais. « Il parlait parfois créole au téléphone et écoutait de la musique de là-bas », relate une des plaignantes. Mais c’est à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne), dans le quartier Saint-Hubert, qu’il passe une grande partie de son enfance. Ici, où vit encore une partie de sa famille, lorsque nous montrons sa photo, on croit reconnaître son visage, sans pouvoir l’affirmer avec certitude. « Sa tête me dit quelque chose, il passait avant au tabac ou à La Poste… », croit savoir un ancien de Saint-Hubert, qui traîne vers la rue Roger Vailland. « En tout cas, c’est un vrai pigeon voyageur », sourit un autre pilier du quartier, lorsqu’il apprend l’affaire. « Ce qui est sûr, c’est qu’il n’est pas de la rue ! » assène un trentenaire qui connaît tout le quartier.
Avant de devenir un « arnacœur » présumé, Kévin Marimoutou n’était connu de la justice que pour un seul fait de droit commun. Selon nos informations, il a depuis été impliqué dans pas moins de 80 affaires. Certaines ont été classées sans suite. D’autres sont toujours en cours.
A ses victimes, il a affirmé détenir plusieurs bars PMU ou bars à chicha, situés sur la Côte d’Azur ou encore sur les quais de Bercy, à Paris. Il se vantait aussi d’avoir évolué dans plusieurs clubs de football professionnels en France, à Sète, Dijon, Gravelines ou encore Dunkerque. Selon nos informations, le jeune homme n’a disposé que d’une licence en club à Angers, pour la saison 2015-2016. Une illusion de plus.
L’escroc présumé a même été un temps soupçonné dans l’enquête sur une mystérieuse disparition, une hypothèse étudiée par la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Lille (Nord). En 2017, les enquêteurs sont destinataires d’une commission rogatoire d’un juge d’instruction de Douai (Nord), qui enquête sur une potentielle affaire d’enlèvement et de séquestration après la disparition subite le 3 mai 2017 de Marcel Vabandon, un tranquille peintre à la retraite de 61 ans, qui loue un pavillon à Auberchicourt dans le Douaisis. Il serait descendu rendre visite à une amie dans le sud de la France mais a laissé derrière lui Diego, son chien qu’il n’abandonne pourtant jamais. Quelques jours plus tard, sa voiture est retrouvée calcinée dans la Marne. Le parquet de Douai ouvre alors une information judiciaire et l’entourage du retraité est passé au crible. Le nom de Kévin Marimoutou apparaît alors dans le dossier.
« On était plus sur des tentatives d’abus de faiblesse », confie un policier de la DIPJ. Marimoutou est donc rapidement soupçonné et entendu. Mais rien ne permet de dire qu’il a quelque chose à voir dans cette disparition. Emilie, une des victimes présumées de Marimoutou, qui vit à Troyes (Aube) est aussi convoquée pour être entendue. « Le portable de Marcel Vabandon a été retrouvé à 1 km de chez moi. J’ai passé 4 heures à la PJ, ils m’ont interrogée sur Kévin », explique-t-elle.
Le mystère sera finalement partiellement levé début juin, soit plus de 3 ans après. Un SDF repéré dans une commune du Loir-et-Cher correspond au signalement du retraité. Il s’agit bien de Marcel Vabandon. « Il a voulu partir pour beaucoup de raisons, poursuit une source policière. Il avait des problèmes familiaux auxquels s’est ajoutée la présence de Kévin Marimoutou, qui essayait de lui prendre de l’argent. C’était un tout ». Le sexagénaire a depuis retrouvé ses proches.
Ce métis se servait évidemment de ces traînées blanches pour se planquer après avoir commis un crime.
En tout cas, je demande la libération immédiate de ce Réunionais qui sera quitte pour un aller simple en direction de son île tropicale dont je rappelle l’urgente nécessité de déclarer unilatéralement l’indépendance. Avoir siphonné des putes négrophiles et ruiné la vie d’un nombre substantiel d’entre elles constitue à l’évidence une circonstance atténuante.