Captain Harlock
Démocratie Participative
01 Juillet 2020
Sous la direction du juif Arthur Gregg Sulzberger, le mulâtre Dean Baquet – qui sert de rédacteur en chef au New York Times, équivalent du Monde en France, – a fait une annonce des plus exaltantes : l’instauration avec effet immédiat d’une écriture reflétant l’institutionnalisation de la ségrégation raciale des Blancs.
Au Times et ailleurs, les protestations nationales contre le racisme et la violence policière ont suscité des discussions sur de nombreux aspects de notre couverture. L’un des éléments a été le regain d’intérêt pour un débat de longue date : faut-il mettre le terme « noir » en majuscule?
Nous avons parlé à plus de 100 membres du personnel pour connaître leur point de vue, nous avons passé en revue les arguments qui ont été avancés pendant de nombreuses années et nous avons consulté des collègues d’autres organismes de presse. Le retour d’information a été réfléchi et nuancé, avec un large éventail d’opinions parmi les collègues de tous horizons.
Sur la base de ces discussions, nous avons décidé d’adopter le changement et de commencer à utiliser la majuscule « Noir » pour décrire les personnes et les cultures d’origine africaine, tant aux États-Unis qu’ailleurs. Nous pensons que ce style est celui qui transmet le mieux les éléments d’une histoire et d’une identité communes, et reflète notre objectif d’être respectueux de toutes les personnes et communautés que nous couvrons.
Ce changement correspondra à ce que de nombreux lecteurs voient ailleurs. L’Associated Press et d’autres grandes organisations de presse ont récemment adopté le style « Black », qui a longtemps eu la faveur de nombreuses publications afro-américaines et d’autres médias. Le nouveau style est également conforme à la manière dont nous traitons de nombreux autres termes raciaux et ethniques : Nous avons récemment décidé de mettre en majuscules les termes « Natif » et « Indigène », alors que d’autres termes ethniques comme « Asian-American » et « Latino » ont toujours été mis en majuscules.
Tout cette déférente inclusion envers toutes les races de couleur est très touchante. Ceci étant dit, l’effet collatéral immédiat est de devoir mettre une majuscule à « Blanc » au nom du principe d’égalité raciale qui guide théoriquement l’idéologie antiraciste.
Sauf que non.
Les rabbins du New York Times ont dû se livrer à un très complexe exercice de pilpoul pour justifier le fait que si tout le monde est égal, toutes les races sont plus égales que les Blancs.
Nous conserverons le traitement des minuscules pour « blanc ». Bien qu’il y ait une question évidente de parallélisme, il n’y a pas eu de mouvement comparable vers l’adoption généralisée d’un nouveau style pour « blanc », et on a moins l’impression que « blanc » décrit une culture et une histoire communes. De plus, les groupes haineux et les tenants de la suprématie blanche ont longtemps favorisé le style des majuscules, ce qui en soi est une raison de l’éviter.
On a « moins l’impression » que « blanc » désigne une culture ou une histoire même si le New York Times décrit chaque jour ces Blancs indéfinissables comme un bloc monolithique qui incarne la plus grande menace de notre temps et que leur histoire, notamment leurs monuments, doit être effacée.
Le terme « marron » en tant que description raciale ou ethnique doit aussi généralement rester en minuscules et doit être utilisé avec précaution. Le terme « marron » a été utilisé pour décrire un éventail si disparate de personnes – latines, indigènes, asiatiques, moyen-orientales – que le sens n’est souvent pas clair pour les lecteurs. Une description plus précise est généralement préférable.
Pour les gens « marron », ce n’est pas tant l’envie qui fait défaut au juif Sulzberger et à son domestique Baquet que la colère que ce terme générique entraîne chez tous ces groupes ethniques mélanisés dont le nationalisme est à fleur de peau. Hors de question pour un hispanique d’être assimilé à un nègre ou pour un nègre d’être assimilé à un chinois.
Qui oserait dénoncer leur légitime droit à revendiquer fièrement leur appartenance raciale ?
Il faut respecter cette grande susceptibilité.
Le changement pour « Noir » est effectif immédiatement ; les entrées pertinentes du livre de style seront révisées dans les prochains jours. Voici quelques points supplémentaires à garder à l’esprit :
Les termes « Noir » et « blanc » doivent normalement être utilisés comme adjectifs, et non comme noms.
« Afro-Américain » reste une alternative acceptable pour les Noirs aux États-Unis ; nous devrions généralement choisir le terme que le sujet privilégie.
Pas « d’Euro-Américain » en vue non plus.
Prenez soin d’éviter de laisser entendre que « blanc » est le terme par défaut (par exemple, en indiquant la race d’une personne noire dans un article mais sans préciser la race des autres). Et évitez de laisser entendre qu’un groupe racial ou ethnique est monolithique dans ses perspectives ou ses opinions.
Sauf évidemment quand il s’agit des Blancs qui n’existent pas et qu’il faut faire disparaître.
Merci à tous les membres du personnel qui ont partagé des points de vue réfléchis et nuancés sur ce sujet complexe, ainsi qu’à Mike Abrams, qui a contribué à orienter nos discussions et notre réflexion.
Merci au juif Mike Abrams de contribuer à la mise en oeuvre de cette politique génocidaire antiblanche.
Ici, à Democratie Participative, nous avons également adopté cette approche. Nous ne mettons de majuscule qu’à « Blanc » afin de rappeler que les nègres et les arabes sont des races inférieures qui doivent être durement ségréguées.