Capitaine Harlock
Démocratie Participative
23 février 2018
Il fallait quand même un peu de diversité à Valeurs Actuelles.
Chaque semaine pour Valeurs actuelles, le sportif Patrice Quarteron donnera son avis sur un sujet de société. Connu pour son franc-parler et son amour pour la patrie, son premier édito blâme le «tapage médiatique» sur les derniers scandales sexuels.
«Chaque semaine, le boxeur Patrice Quarteron livre pour Valeurs actuelles son regard sur l’actualité. Une respiration de franc-parler garantie sans politiquement correct», annonce l’hebdomadaire sur son site le 21 février. Le nom de la rubrique où le sportif polémiste pourra coucher ses idées résume le style qui le caractérise : «Poing final».
Affaire Darmanin, Ramadan ou Hulot : pour son premier éditorial, Patrice Quarteron a choisi de donner son opinion sur les scandales sexuels qui ont fait la une des médias ces derniers temps. «Peut-être sont-ils coupables. Mais peut-être aussi sont-ils innocents. Ce n’est pas à l’opinion publique d’en décider, ni aux médias, ni aux réseaux sociaux. Si on laisse la justice au tribunal populaire, on prend le risque de mettre injustement des gens au banc des accusés, de les traîner dans la boue», écrit Patrice Quarteron.
Je comprends l’enthousiasme débordant de la droite néo-coloniale. Malgré des millions de macaques et de bougnoules agressifs qui pullulent en France, pas un d’entre eux ne remet en cause la sauvagerie de ses congénères.
Ils trouvent toujours une excuse, même si la plupart du temps, quand vous leur collez un truc horrible sous le nez, ils vous disent « ouai, et ? ».
Donc, voilà, on a l’über-nègre patriote pour dire dans un français approximatif que les bougnoules sont des plaies. Ce qui permet bien sûr de dire, « vous voyez, cher Henri, il y en a des biens, ça n’a rien à voir avec la couleur de peau ! ».
Des nègres français.
Sur cette affaire cependant, je pense que c’est positif.
Comme je l’ai déjà dit, en mettant du nègre patriote devant le nez des Blancs, le seul effet du contraste avec les véritables bamboulas du quotidien achève de les rendre totalement racistes. Parce qu’ils se disent que ces bamboulas « pourraient » être blanchis, techniquement disons, mais qu’en fait ils demeurent invariablement des nègres.
L’autre effet kiss kool, c’est que les métèques, en voyant un bounty comme Quarteron, redoublent d’agressivité parce que rien ne les rend plus fous que de se voir dominés symboliquement.
Après, ça reste de la négraille contre de la négraille, donc, au global, de la négrification.