Captain Harlock
Démocratie Participative
26 août 2019
S’il est un signe qui atteste de ce que cette république est en plein naufrage, c’est bien cette histoire.
Dans un article publié samedi dernier, L’Express a révélé qu’une fraction de francs-maçons du Grand Orient de France s’était attaquée au Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).
Première obédience de la franc-maçonnerie française, le Grand Orient de France (GODF) compte 53 000 membres. Leur congrès, le « convent », sera organisé les 29, 30 et 31 août 2019 à Rouen. Alors que les membres voteront pour désigner leur nouveau grand maître et pour la validation du rapport d’activité, ils décideront aussi s’ils adoptent ou non cette résolution concernant le CRIF, proposée et rédigée par une poignée de membres.
Celle-ci viserait à interdire au grand maître de participer au diner annuel de l’organisation, ainsi qu’aux autres évènements du CRIF. Afin de justifier cette proposition de résolution, les francs-maçons ont accusé le CRIF de soutenir la « politique de l’extrême droite religieuse » en Israël, qui « conduit à des fractures et à une montée de l’antisémitisme ».
Si la franc-maçonnerie est la doublure de la juiverie dans toute ploutocratie qui se respecte, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de luttes d’influence entre les deux.
Les franc-macs du Grand Orient doivent commencer à sentir que la pression démographique de l’islam ne peut plus être ignorée en France et qu’un alignement aveugle sur le Likoud de Netanyahou revient à se priver de recrutement dans l’énorme plèbe musulmane présente en France.
Accessoirement, maintenant que le CRIF est devenu le gouvernement officiel de la France juive, la maçonnerie n’a plus aucun intérêt pratique. C’est un doublon goy inutile.
La maçonnerie ne servait que tant que les juifs ne pouvaient pas agir directement, à visage découvert.
Cette époque est révolue.
Isolés et devenus superflus, les franc-macs se rendent compte qu’aux Olympiades victimaires, ils gagnent de moins en moins.
Il s’agit donc de réaffirmer sa présence.
La proposition aurait provoqué de vifs débats au sein des loges. Francis Kalifat, qui a reçu le texte proposé au vote, a réagi à L’Express : « C’est scandaleux, je suis à la fois choqué et en colère. Il est incompréhensible qu’au sein d’un mouvement de pensée comme le Grand Orient, on puisse emprunter le langage de l’extrême gauche mélenchoniste. »
Le responsable accuse également le texte d’antisémitisme. « On y parle de ‘Français d’origine juive’ , alors que jamais on écrirait ‘Français d’origine catholique ou musulmane’. C’était le langage de l’extrême droite de l’entre-deux-guerres. »
Voilà qui s’annonce très divertissant.
Les youpins de synthèse que sont les franc-maçons passent leur vie à essayer de mimer les juifs en parlant des « persécutions » qu’ils auraient subi durant l’Occupation allemande.
L’antifascisme était devenu leur carte de visite professionnelle.
Mais maintenant qu’ils songent à desserrer quelque peu l’étau de la synagogue pour essayer de redevenir un réseau pertinent, ils vont être nazifiés en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.
Après avoir téléphoné au grand maître du GODF, Jean-Philippe Hubsch, Francis Kalifat espère qu’une infime minorité des francs-maçons de l’obédience voteront pour la résolution « émanant d’un courant anti-sioniste radical ». 2 650 « frères » et « soeurs » d’une « province parisienne » ont déjà apporté leur caution au texte.
Ce texte n’a aucune chance de passer.
La première raison est simple à comprendre : comme dans toutes les démocraties sémitiques, les élections maçonniques sont faites par ceux qui comptent les votes. Pas par ceux qui votent.
Mais l’essentiel est ailleurs : de par son impudence et sa vulgarité, le juif se rend odieux à tous. Même auprès de ses serviteurs dévoués que sont ces franc-macs, le juif est allé trop loin.