Captain Harlock
Démocratie Participative
27 août 2019
Et bien, ça n’aura pas mis longtemps.
La principale obédience maçonnique française a retiré, lundi, un texte qui accusait le Conseil représentatif des institutions juives de France de favoriser l’antisémitisme. Explications.
«Non, les francs-maçons ne sont pas antisémites, comme ils ne sont ni racistes, ni xénophobes». Le communiqué publié par le Grand Orient de France, lundi, et signé par le Grand Maître Jean-Philippe Hubsch, n’est pas banal. À quelques jours du Convent annuel de la première obédience maçonnique de France, qui se tient à Rouen du 29 au 31 août, ce document entend clore une polémique qui s’est enflammée avec le Crif, le Conseil représentatif des institutions juives de France.
Un membre de l’une des 1360 loges de cette obédience – la loge parisienne «Maximilien l’Incorruptible», qui totalise 53.000 membres – a en effet rédigé en juin dernier ce que les francs-maçons appellent un «vœu», c’est-à-dire une courte note d’orientation destinée à être soumise au vote de l’assemblée générale, qui se réunit à Rouen cette fin de semaine.
Ce texte demandait tout simplement aux responsables du Grand Orient de «ne plus participer aux différents événements organisés par le Conseil représentatif des institutions juives de France». Motif de ce boycott de l’institution la plus représentative des juifs en France à côté des instances religieuses: le «suivisme» du Crif, selon le rédacteur du vœu, de la «politique d’Israël», qualifiée de «politique de l’extrême droite religieuse». Le texte dénonçant au passage «le grignotage par Israël des territoires palestiniens». Ce qui conduirait à une «montée de l’antisémitisme».
Ce vœu, une fois adopté par la loge, a été ensuite transmis au congrès régional du Grand Orient pour vote et approbation. Puis il a été inscrit et publié, dans le dossier des membres de l’assemblée générale nationale, le Convent. Ce qui a alors conduit certains francs-maçons à en prendre connaissance. Scandalisés par son contenu, ils ont décidé de le rendre public il y a quelques jours, déclenchant cette violente polémique.
«Je suis passé de la colère, puis de la stupéfaction à l’incompréhension», explique Francis Kalifat, le président du Crif. «Comment une institution comme la Franc-Maçonnerie pouvait-elle émettre un vœu à la limite diffamatoire pour le Crif et à la limite antisémite par les termes employés? Certes, j’ai aussitôt reconnu la prose mélenchonienne qui n’hésite pas, c’est un comble, à rendre le Crif responsable de l’antisémitisme mais j’ai eu très vite une conversation avec le Grand Maître du Grand Orient. Il était aussi effondré que moi. Il m’a expliqué l’origine du problème. Nous nous sommes trouvés en osmose de pensée sur cette affaire.»
C’est le texte de ce «vœu» que le Grand Orient a donc formellement décidé, lundi, de retirer définitivement. Comment toutefois un tel «vœu» a-t-il failli arriver au Convent national du Grand Orient?
Donc, si on résume, la juiverie organisée a été informée par des agents infiltrés au sein du Grand Orient qu’une motion anti-Likoud était mise aux voix.
Sur ce, le juif a Kalifat a téléphoné au juif Hubsch, « grand maître » de cette organisation « laïque », pour mater la révolte avant qu’elle ne s’étende.
Et voilà.
Si par extraordinaire de braves goyim de gauche croyaient que le Grand Orient pouvait être autre chose que le hall d’entrée de la synagogue de la Victoire, les voilà ramenés à de plus saines réalités.
L’origine du problème est double, explique une source interne à cette organisation. Un franc-maçon connu pour ses «opinions antisioniste et mélenchoniste», membre d’une loge «partageant cette même vision», a effectivement rédigé ce texte. Il aurait dû être soumis à un vote de niveau régional avant d’être destiné au vote national du Convent. Mais il est passé à travers les mailles du filet sans que l’instance régionale ne puisse le consulter. Il s’est alors retrouvé dans le catalogue des vœux à voter par les délégués nationaux.
Le 26 août, explique plus officiellement le Grand Orient par communiqué, la commission régionale saisie de ce texte a «légitimement décidé de le retirer» pour deux raisons. La première tient à la forme: «ce vœu, indique la même source, n’a jamais été présenté au congrès de la région de rattachement de cette loge (Région Paris 3) et il n’aurait pas dû être transmis pour analyse au Convent». La seconde concerne le fond: «comment, indique ce même communiqué, peut-on imaginer que des francs-maçons du Grand Orient de France puissent être antisémites? L’antimaçonnisme et l’antisémitisme sont deux formes de haines, souvent jointes dans l’obsession du complot judéo-maçonnique, et le sang de nos ancêtres juifs et francs-maçons n’a que trop coulé dans l’histoire».
«L’affaire est désamorcée mais le mal est fait, regrette une source interne au Grand Orient qui requiert l’anonymat. Le Grand Orient est progressiste. Il a des loges en Israël. Il est favorable à une solution à deux États indépendants. Mais il n’a strictement rien à voir avec l’antisémitisme. La justice maçonnique interne sera probablement saisie.»
En effet, je ne doute pas que la purge exigée par les juifs sera radicale dans la région concernée. La paranoïa juive aidant, elle devrait s’étendre à l’ensemble du Grand Orient, créant un véritable climat de terreur en son sein.
En tout cas, cette affaire permet de mettre en lumière la véritable nature de l’athéisme officiel promu par le Grand Orient : il est strictement réservé aux goyim afin de les désarmer et de les désorienter.
C’est une erreur de croire que le Grand Orient est athée ou même « laïque ».
Dès lors qu’il est question de religion, le Grand Orient reconnaît les buts messianiques de la juiverie la plus fanatique, en France et plus encore en Palestine.
Qui peut croire un instant au sérieux d’une organisation athée qui se met à trembler devant le monothéisme hébraïque ?
C’est absurde.
Si les juifs voulaient un simple endroit où se concentrer, n’importe quel désert de cette planète suffirait. C’est sur le fondement de la Torah que les juifs exigent la Palestine, qu’ils se disent religieux ou non.
Imaginez un peu ça : tirer gloire pendant 2 siècles d’avoir décapité un roi français de droit divin pour finir par se prosterner au pied du seul état de la planète qui fonde sa raison d’être sur un pseudo droit racial édicté par Yahvé à disposer des terres des arabes.
De là à conclure que la révolution française est la première révolution de couleur visant à faire de la France une province de l’empire judéo-financier, il n’y a qu’un pas.
«L’affaire est close» pour Francis Kalifat, le président du Crif, qui se dit «pleinement satisfait» de la façon dont le Grand Orient a réagi pour la traiter et il assure qu’«il n’y a pas de rupture entre le Crif et le Grand Orient».
Mais ce responsable se montre très inquiet car une «telle polémique ne se serait jamais produite» il y a quelques années: «la société française est perméable à la diffusion d’un nouvel antisémitisme, observe Francis Kalifat, qui n’est pas suffisamment combattu et traité: la haine d’Israël. S’il est légitime de critiquer la politique israélienne – et personne ne s’en prive en Israël -, cela ne peut pas conduire à la délégitimation de l’existence de l’État d’Israël. Or, c’est précisément ce que vise ce nouvel antisémitisme. Sous ce masque, il travaille à la fin d’Israël. Il est donc urgent en France de passer de franchir un pas indispensable. L’Assemblée nationale française doit voter la résolution présentée par l’IHRA (International Holocaust Remembrance Alliance) qui inclut, dans la définition de l’antisémitisme, la haine d’Israël».
Nous avons déjà longuement parlé de cette « définition de l’antisémitisme ». Vous devriez vous y intéresser, cela vaut le détour.
Pour faire court : les états de la planète doivent reconnaître légalement que les juifs ont raison sur tout, ont le droit de faire ce que bon leur semble et qu’ils ne peuvent être l’objet de quelques critiques que ce soit sous peine de prison.
Cette brève crise aura permis de mesurer à quel point le mythe de la judéo-maçonnerie est une invention qui ne repose sur rien.
Un délire sans fondement fabriqué de toutes pièces par les fascistes.