La rédaction
Démocratie Participative
11 mai 2023
Si je vivais à Saint-Pierre-et-Miquelon je commencerais à me faire du soucis. Quand la république française commence à parler de démographie, c’est toujours de très mauvais augure.
« Le 1er sujet de Saint-Pierre-et-Miquelon, c’est sa démographie. 27 naissances sont prévues jusqu’à la fin de l’année. Au 1er mai, il y avait déjà 31 décès. À terme, l’existence même de l’archipel est menacée », alerte Jean-François Carenco (@lesoutremer) #BonjourChezVous pic.twitter.com/KPIwVzCYPS
— Public Sénat (@publicsenat) May 10, 2023
L’État français a décidé pour X ou Y raison de faire des DOMTOM la base d’un nouvel empire colonial imaginaire. Supposément pour exister face à la Chine. Ou les USA.
Bref.
La catastrophe mahoraise produit ses miracles en ce moment, les Kanaks sont en état d’ébullition, la Guyane est virtuellement aux mains des gangs haïtiens et les Maoris de Polynésie ont élu une majorité indépendantiste.
Cela ne décourage pas les visionnaires de Paris, bien au contraire.
Le vide démographique qui touche la seule île blanche française doit faire le plus grand effet sur le sous-ministère des DOMTOM.
La suite est évidente.
Il va forcément y avoir trois ou quatre femmes blanches de Sciences-Po qui vont proposer l’idée.
Et pourquoi on n’installerait pas des Mahorais à Saint-Pierre ?
En fait, c’est inévitable.
Personne n’ira y vivre de sa propre initiative.
Six mois de natalité mahoraise suffisent à fournir l’équivalent de la population actuelle de Saint-Pierre.
Sans en importer 6,000, Paris, par timidité, pourrait commencer avec 50 ou 100 de ces citoyens exotiques. Voire moins, pour que créer le précédent nécessaire.
Après tout, si le gouvernement français le fait partout en métropole, pourquoi pas à Saint-Pierre ? D’autant que les Mahorais miraculeux ont l’avantage d’avoir des papiers français. C’est l’affaire d’un jour de vol.
Il ne reste plus qu’à préparer ça.
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