Sigmar Polaris
Démocratie Participative
02 novembre 2019
Emmanuel Macron a besoin d’argent pour nos quartiers déshérités.
Les radars tourelles, qui permettent d’enregistrer davantage d’infractions au Code de la route, devraient continuer à se multiplier sur les routes, a confirmé le délégué interministériel de la Sécurité routière Emmanuel Barbe au Parisien ce jeudi 31 octobre.
Pendant la crise des gilets jaunes, le ministre de l’Intérieur avait estimé que près de 75% du parc de radars avait été détruit. Selon la mission parlementaire lancée pour étudier les répercussions de la crise, environ 3000 radars ont été détruits ou abimés pendant le mouvement, pour un coût total de remise en état estimé à près de 71 millions d’euros.
Au Parisien, Emmanuel Barbe a expliqué que les “radars peinturlurés, emballés, ou qui ont reçu un coup de marteau” étaient “réparés” dans les jours suivant le signalement. En revanche, ceux sont jugés irréparables sont remplacés… par des radars tourelles. “Au passage, nous changeons de générations”, explique le délégué interministériel.
″À ce jour, nous avons installé 150 à 200 radars tourelles. Notre objectif est d’en déployer 400 à 500 d’ici la fin 2019. Et 1200 à fin 2020″, précise-t-il avant d’expliquer que le plan de déploiement initial, qui prévoyait des leurres avec un radar sur cinq véritablement en état de marche, a été revu: “Finalement, nous les utilisons autrement, en remplacement des radars cassés.”
La destruction des radars est devenue un des symboles de la contestation des gilets jaunes, et les nombreuses dégradations n’ont pas été sans conséquence sur les finances publiques. Selon Les Échos, les radars ne rapporteront “que” 500 à 600 millions d’euros en 2019, soit moitié moins que le milliard attendu, sans pour autant que les gilets jaunes soient seuls en cause.
En 2020, le gouvernement espère faire remonter les recettes autour des 720 millions d’euros, selon le projet de loi finance prévue pour cette année-là.
Voici une vidéo sur le nouveau instrument du fisc français.