Capitaine Harlock
Démocratie Participative
06 avril 2017
Les communistes modérés du gouvernement – le socialisme est la forme modérée du communisme – ont décidé de prendre le taureau par les cornes à la faveur du lancement de la campagne officielle.
La campagne officielle, qui débute le 10 avril, c’est aussi le retour des traditionnels clips de campagne à la télévision. Et pour le millésime présidentiel, le CSA ne veut pas du drapeau national, pourtant symbole de la France.
Comme au début de chaque campagne présidentielle, le Conseil supérieur de l’audiovisuel a fourni aux 11 candidats les règles très strictes encadrant la réalisation des spots télé, que France Télévisions a pour obligation de diffuser sur ses antennes. Ces règles interdisent désormais «de faire apparaître tout emblème national ou européen» et d’utiliser La Marseillaise en illustration sonore, selon L’Opinion, afin qu’aucun candidat ne mise «sur un nationalisme délirant», selon une source citée par le quotidien.
Cette interdiction de diffuser l’hymne national ou des drapeaux dans les clips de campagne n’est pourtant pas nouvelle, mais était jusqu’alors tolérée par le CSA. Cette année, l’organisme a décider d’appliquer les textes à la lettre.
Cette mesure est vraiment pédagogique. Elle fait comprendre à tout le monde que pour la gauche, le « nationalisme délirant » est en fait tout ce qui rappelle l’existence d’une nation. Même pour ce qu’il y a de plus institutionnel.
C’est aussi une leçon très utile : les gauchiasses ne cessent jamais de se radicaliser. Au moment où vous pensez qu’ils ont atteint leurs limites, ils franchissent une nouvelle ligne. Ils ne cessent jamais de pousser. C’est une psychologie agressive et offensive et c’est ce qui leur a permis d’atteindre d’innombrables buts.
La bourgeoisie fossilisée réunie autour de Fillon ne pourra jamais rien contre eux, car ce sont des perdants au plan psychologique. Pour vaincre, il faut attaquer. Rapidement, par surprise et avec une agressivité illimitée.