Captain Harlock
Démocratie Participative
25 septembre 2019
Je suppose que les déterreurs de nonnes espagnols devaient finir par déterrer Franco.
La Cour suprême espagnole a rejeté mardi le recours des descendants de Franco et autorisé l’exhumation du dictateur de son mausolée, près de Madrid. Une « victoire de la démocratie » a estimé le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez.
Ouvrir les tombes constitue une avancée en démocratie, apparemment.
Du moins en Espagne.
Surmonté d’une immense croix se voyant des kilomètres à la ronde, le mausolée monumental de Franco divise profondément l’Espagne, plus de quarante ans après la mort du dictateur.
La Cour suprême espagnole, plus haute instance judiciaire du pays, a rejeté mardi 24 septembre le recours des descendants de Franco et donné son feu vert à l’exhumation du dictateur de ce mausolée voulue par le gouvernement socialiste de Pedro Sanchez.
Après un peu plus d’une heure de réunion à huis clos, les six magistrats en charge de ce dossier ultrasensible politiquement ont « décidé à l’unanimité de rejeter dans sa totalité le recours présenté par la famille de Francisco Franco », a indiqué la Cour dans un communiqué succinct.
Cet arrêt de la plus haute instance judiciaire du pays valide la décision du gouvernement d’exhumer Franco du « Valle de los Caidos » et de le réinhumer dans le cimetière plus discret d’El Pardo, au nord de Madrid, où est enterrée son épouse.
« Nous vivons aujourd’hui une grande victoire de la démocratie espagnole », a déclaré Pedro Sanchez sur Twitter en soulignant que l’action de son gouvernement avait été « toujours guidée » par sa volonté de « réparer la souffrance des victimes du franquisme ».
Le gouvernement veut transférer la dépouille le plus rapidement possible mais la décision de la Cour suprême, qui intervient à un mois et demi des prochaines élections législatives, ne signifie pas pour autant que l’exhumation aura lieu immédiatement.
Les mêmes magistrats doivent en effet encore examiner trois autres recours mais, selon un porte-parole de la Cour, leur réponse devrait être « dans la même ligne ».
Ces recours ont été présentés par la Fondation Francisco, qui défend farouchement l' »héritage » et la « mémoire » du dictateur mort en 1975, par la communauté bénédictine gérant le mausolée et par l’Association de défense du « Valle de los Caidos ».
Et la famille ne compte pas jeter l’éponge. « Nous épuiserons tous les recours à notre portée (…) devant la Cour constitutionnelle ou devant le tribunal européen des droits de l’homme », a assuré son avocat, Felipe Utrera Molina, à la télévision publique.
Dès son arrivée au pouvoir en juin 2018, Pedro Sanchez avait fait de l’exhumation du dictateur de son mausolée monumental l’une de ses priorités. Et ce afin que le « Valle de los Caidos » ne soit plus un lieu d’apologie du franquisme dans un pays où la question du travail de mémoire sur la dictature du « Caudillo » divise encore profondément.
Le « travail de mémoire » consiste à célébrer les héros du marxisme et leurs comparses juifs.
C’est tout.
Dans aucune des démocraties juives, on a vu un « travail de mémoire » qui consiste à célébrer des héros patriotiques.
Ceci dit, je ne suis pas un admirateur de Franco. Il n’a fait que remettre en scelle toute l’arrière-garde de la réaction espagnole, prêtraille fanatisée en tête. On ne peut pas dire que le prolétariat espagnol se soit vu offrir d’alternative à la canaille démocrate, rouge ou noire.
La Phalange, le seul véritable mouvement révolutionnaire capable de libérer le prolétariat espagnol des Rouges et du féodalisme, a été rapidement neutralisée.
Une fois Franco mort, la désintégration du régime était prévisible.
Ces dictatures réactionnaires n’arrivent jamais à rien. Par bien des aspects, avec ses histoires d’eau bénite, Franco a voulu jouer le bon Samaritain, offrant une planche de salut inespérée à toute la canaille anarchiste qui a pour le coup dû croire à une intercession divine.
Ces bandits ne se sont pas devenus des dévots pour autant. Ils ont préparé leur revanche.
Tout ça parce qu’en toute probabilité, Franco était sous l’emprise d’un abbé épileptique qui l’a convaincu de ce qu’il fallait pardonner à ces brigands du communisme international pour je ne sais quelle histoire de purgatoire.
Ce n’est pas comme ça qu’on s’occupe de cette vermine-là : c’est en creusant des fosses communes et en exécutant à faire rougir les canons des fusils. Ne pas nettoyer la plaie purulente du marxisme en effusion, c’est signer pour la septicémie. Il ne faut pas longtemps pour que le pays retombe dans un état pire encore qu’auparavant.
Les Rouges, comme les autres, ne sont pas éternels. Accélérer leur trépas pour épargner au pays le chaos est le véritable acte de charité.
Du coup, en 2019, l’Espagne est plus rouge et socialiste que jamais. La droite affairiste et la droite nationaliste totalisent moins du tiers des intentions de vote.
Si le socialiste Sanchez ne dépendait pas si étroitement des subsides du juif Soros pour calmer la plèbe, le pays serait mûr pour des troubles alimentés par les factieux anarcho-communistes et les différents mouvements séparatistes du pays.
Spain, Ipsos poll:
PSOE-S&D: 28% (-1)
PP-EPP: 20% (+3)
UP-LEFT/G/EFA: 15% (+1)
Cs-RE: 14% (-2)
VOX-ECR: 10%
ERC-G/EFA: 4%
JxCAT-NI: 2%
PNV-RE: 2%+/- vs. April 2019 election
Field work: 18-20 September 2019
Sample size: 1,837
➤https://t.co/weE0dBZiRG pic.twitter.com/mKfcRMTk9d— Europe Elects (@EuropeElects) September 23, 2019
Cette histoire de cadavre déterré est instrumentalisée par Sanchez par détourner l’attention de son aile gauche.
Cependant, vu le goût de la gauche espagnole pour le sang, cela pourrait lui donner de l’appétit au lieu de la calmer.
Soyons patients et d’ici quelques temps, les communistes offriront l’Alhambra à l’État Islamique sous les acclamations des cardinaux de Bergoglio.