Captain Harlock
Démocratie Participative
05 octobre 2021
Vegeta est algérien, c’est tout
Avec les algériens, on en a toujours pour notre CAF.
« Irresponsables », « inacceptables », « mangeurs de rats » : l’Algérie ne décolère pas suite aux propos du président français Emmanuel Macron sur le système algérien, la colonisation et la nation algérienne.
Les propos tenus jeudi lors d’une rencontre avec des jeunes issus de la diaspora et dont les familles ont vécu la Révolution algérienne ont été rapportés par Le Monde samedi 5 septembre.
Le même jour, la présidence algérienne a réagi en rappelant l’ambassadeur d’Algérie à Paris Mohamed-Antar Daoud pour consultation. Autre mesure prise : l’interdiction de l’espace aérien algérien aux avions militaires français opérant dans le cadre de l’opération Barkhane au Sahel.
Ce lundi, le premier ministre Aïmene Benabderrahmane a jugé d’ « inacceptables » les propos de Macron, alors que la présidence de la République les avait qualifiés samedi d’ « irresponsables ».
Mais la réaction la plus virulente est venue du ministre des Affaires religieuses et des wakfs Youcef Belmehdi. En réponse à Emmanuel Macron qui s’est interrogé sur l’existence de la nation algérienne avant la colonisation française, Belmehdi n’a pas mâché ses mots.
« Avant l’arrivée des colonisateurs français, l’Algérie était une puissance maritime très redoutée en Méditerranée », a ainsi déclaré le ministre lors d’une rencontre avec la presse ce lundi.
En effet.
Du moins, autant que l’on puisse redouter des pirates faisant commerce d’esclaves après les avoir razziés sur les côtes européennes.
En plus de sa puissance maritime, l’Algérie, a poursuivi le ministre des Affaires religieuses, « nourrissait cette contrée dont le peuple qui criait famine et mangeaient de rats (sic) ». Une référence claire à la France.
Et bien à présent les algériens qui criaient famine chez eux sont en France et les Français les nourrissent.
J’aime quand les algériens disent tout haut ce que les algériens pensent tout haut. Comme ce monsieur Belmehdi.
Le fait que de tous les ministres ce soit le boss des affaires religieuses qui adopte le ton le plus dur augure de consignes particulièrement agressives données aux différentes mosquées algériennes présentes en France.
Pour Youcef Belmehdi, la sortie du président français Emmanuel Macron est un acte de « haine » dont la finalité est de « freiner l’envol économique de l’Algérie ».
« Ton ennemi veut toujours que tu sois à sa merci. Il ne veut pas que tu accèdes à la souveraineté alimentaire », a lancé Belmahdi à ses auditeurs tout en accusant le colonialisme français d’être à l’origine du retard dans le développement que connaît l’Algérie.
Dans la foulée, Youcef Belmehdi a accusé aussi certaines parties sans les désigner qui bénéficieraient du soutien français pour retarder le développement économique du pays.
« Beaucoup disent que l’Algérie a reculé ces deux ou trois dernières années. Celui qui nous a freinés c’est celui que tu soutiens », a encore lancé le ministre des Affaires religieuses.
Jeudi, devant des jeunes issus de la diaspora et en présence de l’historien Benjamin Stora, spécialiste de l’histoire de l’Algérie, le président français a qualifié le système algérien de « politico-militaire » et s’est interrogé sur l’existence de la nation algérienne avant la colonisation française.
Le système politique algérien est en pleine déconfiture. Les juifs guettent la moindre opportunité depuis Rabat et Paris, il est donc peu étonnant que les pontes du gouvernement algérien ressortent leur haine farouche de la France pour esquiver la colère populaire.
Compte tenu de l’extrême volatilité nerveuse des algériens, je ne serais pas surpris qu’ils décident de faire couler du sang. Quand un algérien est mal dans sa peau, il a pour première thérapie d’égorger un roumi. Cela calme ses nerfs et, paraît-il, cela ouvre les portes du paradis d’allah au kouffar égorgé.