Captain Harlock
Démocratie Participative
28 janvier 2019
Nous en avons rêvé, Salvini le fait.
La Croix :
Le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini a indiqué dimanche qu’il rassemblait des preuves visant à poursuivre en justice l’équipage du bateau Sea Watch 3, battant pavillon néerlandais, tandis que des appels se multiplient pour que les 47 migrants se trouvant à son bord soient autorisés à débarquer.
«Nous disposons d’éléments concrets pour dire que le capitaine et l’équipage du Sea Watch 3 ont mis en danger la vie des personnes à bord en désobéissant aux instructions précises qui leur avaient été données il y a plusieurs jours de les débarquer dans le port le plus proche, pas en Italie !», a écrit M. Salvini sur Twitter.
«Les preuves seront transmises aux autorités judiciaires», a-t-il ajouté, accusant le capitaine et l’équipage d’un «crime et du désir clair d’utiliser ces immigrants dans une bataille politique».
M. Salvini, chef de file de l’extrême droite, a refusé d’ouvrir les ports de son pays à ces migrants, principalement originaires d’Afrique sub-saharienne, sauvés en Méditerranée il y a plus d’une semaine. Il a souligné que le bateau en question, qui a finalement jeté l’ancre à proximité de la Sicile, aurait pu débarquer auparavant en Libye, en Tunisie ou à Malte.
«Le ministre de l’Intérieur rassemble des éléments pour évaluer s’il convient de porter plainte contre l’ensemble de l’équipage du Sea Watch pour aide à l’immigration illégale», a précisé son ministère.
Des parlementaires italiens ont réussi à se rendre à bord du bateau, malgré l’interdiction officielle. «Nous allons vérifier la situation à bord et continuons à demander que passagers et équipage soient autorisés à débarquer, conformément au droit international», a déclaré le député de gauche Nicola Fratoianni.
Plusieurs ONG, dont «Save the Children», ont demandé à l’Italie de permettre au moins à 13 mineurs se trouvant à bord de débarquer.
Matteo Salvini a insisté de son côté pour que les Pays-Bas et l’Allemagne prennent la responsabilité du bateau, qui est géré par l’ONG allemande Sea Watch.
Le ministre néerlandais chargé des migrations Mark Harbers a déclaré samedi que son pays n’était «pas obligé» de trouver une solution, car le Sea Watch 3 a agi «de sa propre initiative».
Macron est rongé par la rage.
Rien ne rend plus teigneux cette fiotte que de toucher à ses nègres.
LCI :
Pour Emmanuel Macron, les critiques formulées par les dirigeants italiens Luigi Di Maio et Matteo Salvini n’ont « aucun intérêt ». « Je ne vais pas répondre. La seule chose qu’ils attendent, c’est ça (…) Bon courage et bonne agitation », a déclaré au Caire le président face à la presse. Et de glisser au passage un tacle à ses détracteurs : « Le peuple italien est notre ami et mérite des dirigeants à la hauteur de son histoire« .
Comme Mussolini je présume.
C’est tout de même incroyable. Macron est un pédé si arrogant qu’il parvient à s’attirer l’inimitié d’un nombre invraisemblable de chefs d’état ou de gouvernement. Pratiquement un nouveau par semaine.
Et il parle du haut de ses 20% d’opinions favorables à Salvini qui a fait de la Ligue le premier parti italien en quelques mois de présence au gouvernement.
Il est à 30% dans les intentions de vote.
Italy, Piepoli poll:
LEGA-ENF: 30% (-1)
M5S-EFDD: 28%
PD-S&D: 17% (-1)
FI-EPP: 11%
FdI-ECR: 5% (+1)
MDP/SI-S&D: 3%
+E-ALDE: 2%
Ncl/UdC-ECR/EPP: 1%+/- 15 Jan. ’19
Field work: 22/01/19
Sample size: 503
➤ https://t.co/yZmKw0FzEV pic.twitter.com/V5uTJAr6CO— Europe Elects (@EuropeElects) 25 janvier 2019
Les populistes italiens totalisent 60% des suffrages désormais.
Tout le monde veut voir Macron chuter. Trump, Bolsonaro, Orban, Salvini, tout le monde.