Le génocide des (((pastilles bleues))) est effectif sur Twitter

La rédaction
Démocratie Participative
21 avril 2023

 

Les pastilles bleues de Twitter ne s’en remettent pas.

Elles n’ont plus de pastille bleue.

Le Figaro :

Petite révolution sur le réseau social au petit oiseau. Depuis jeudi, la tant convoitée certification bleue de Twitter, décernée aux personnalités ou aux utilisateurs ayant un intérêt public, a disparu. Sauf pour ceux qui sont abonnés à la nouvelle formule de «Twitter Blue». Si les politiques en fonction, les grands médias, ou les institutions bénéficient d’une reconnaissance officielle, certains chanteurs ou des sportifs n’ont plus de logo accolé à leur compte. C’est le cas, entre autres, de Kylian Mbappé, Lewis Hamilton, du pape, de Kim Kardashian, de Donald Trump ou encore de Nicolas Sarkozy. Des personnalités qui sont alors traitées comme n’importe quelle personne lambda.

Pour obtenir à nouveau cette pastille, il faut souscrire à l’abonnement Twitter Blue, de 9,60 euros par mois ou de 100,80 euros par an. Une offre destinée à tous les utilisateurs, qui n’auront plus à justifier leur valeur ajoutée ou leur identité sur le réseau social. Si le 20 avril avait été choisi par Twitter pour l’instauration de cette nouvelle politique, elle est dorénavant effective. Prononcée 4/20 en anglais, la date est synonyme de cannabis aux États-Unis. Et le patron de Tesla et SpaceX raffole des blagues sur ce sujet, au point d’avoir racheté la plateforme à 54,20 dollars par action.

Un changement radical. Si le réseau social accordait gratuitement le badge, – avec des mesures de sécurité -, jusqu’à présent, le patron de Twitter Elon Musk n’y voyait qu’une coupure entre les célébrités et le reste des utilisateurs. En novembre, il avait assuré vouloir «donner plus de pouvoir au peuple» et abolir «le système actuel des seigneurs et des paysans, entre ceux qui ont la coche bleue et ceux qui ne l’ont pas.»

Ces partisans acharnés de la démocratie se retrouvent à égalité avec les paysans.

Depuis des jours Tristan Mendès se lamente au pied de son mur sur cette forme larvée d’antisémitisme.

L’ennui pour Mendès, et franchement tous ces gens du système qui encadrent l’information, c’est que sans Twitter, ils n’existent pas. Personne n’ira voir Mendès sur YouTube, ni ailleurs, parce que la masse des utilisateurs est à 99% composée de plébéiens qui s’en foutent.

Twitter était un réseau social pour la caste dominante, avec seulement 4 millions d’utilisateurs quotidiens. C’était leur terrain. Les paysans n’y étaient que tolérés et étroitement surveillés pour que le discours de fond soit toujours celui de la caste au pouvoir.

Musk a ouvert leur bar privé aux randoms et ces snobs ont perdu le balcon d’où ils pouvaient narguer tout le monde.

La nouvelle formule censitaire est tout aussi médiocre, mais les nuisibles certifiés sont tombés de leur piédestal. Ils n’en finissent pas de pleurer sur la perte de leur statut.

Twitter comporte des sources d’infos factuelles alternatives, mais ce réseau reste hostile à toute forme d’opinion non-conformiste.

Les espèces protégées y sont innombrables : juifs, pédés, etc..

Le réseau est simplement revenu à la censure un petit moins agressive qui y régnait en 2019. Ça reste globalement inutilisable et chiant.

Il n’y a pas d’alternatives pour les bobos certifiés. TikTok est rempli de Noirs et de femmes blanches stupides, Instagram est un aimant à Arabes et à gogols, Facebook est peuplé de boomers.

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