Captain Harlock
Démocratie Participative
05 Janvier 2021
Dans un pays libre, il est logique que la police politique dispose de votre carnet de vaccination.
Le Conseil d’Etat l’a confirmé lundi : policiers et gendarmes pourront ficher les opinions politiques, appartenances syndicales et données de santé au nom de la sûreté de l’Etat.
La plus haute juridiction administrative a donné un avis favorable à trois décrets qui élargissent les possibilités de fichage, autorisant policiers et gendarmes à faire mention des « opinions politiques », des « convictions philosophiques et religieuses », et de « l’appartenance syndicale » de leurs cibles, alors que les précédents textes se limitaient à recenser des « activités ».
Identifiants, photos et commentaires postés sur les réseaux sociaux y seront aussi listés, tout comme les troubles psychologiques et psychiatriques « révélant une dangerosité particulière ». Outre les personnes physiques, les « personnes morales », telles que les associations, sont également visées.
Le Conseil d’Etat avait été saisi en référé (procédure d’urgence) par plusieurs centrales syndicales dont la CGT, FO ou la FSU, mais aussi par le Syndicat de la magistrature et le Syndicat des avocats de France (SM et SAF, classés à gauche), qui dénonçaient le « spectre du Big brother en 2021 ». Mais il a considéré que les trois décrets ne portaient pas une atteinte disproportionnée à la liberté d’opinion, de conscience et de religion ou à la liberté syndicale.
Dans le détail, les décrets portent sur trois fichiers : le Pasp (prévention des atteintes à la sécurité publique) de la police ; le Gipasp (gestion de l’information et prévention des atteintes à la sécurité publique) des gendarmes et l’EASP (enquêtes administratives liées à la sécurité publique) utilisé avant le recrutement de fonctionnaires sur des postes sensibles.
Début novembre, 60.686 personnes étaient inscrites au Pasp, 67.000 au Gipasp et 221.711 à l’EASP, selon le ministère de l’Intérieur. Auparavant limités aux hooligans et aux manifestants violents, ces fichiers recenseront désormais aussi les données des personnes soupçonnées d’activités terroristes ou susceptibles « de porter atteinte à l’intégrité du territoire ou des institutions de la République », une notion « floue » selon ses détracteurs.
Face à l’émoi à gauche et parmi les défenseurs des libertés, le ministre de l’Intérieur a réfuté à plusieurs reprises toute volonté de « créer un délit d’opinion » ou une surveillance de masse. L’attaque des décrets devant le Conseil d’Etat est intervenue dans un contexte d’accusations répétées de dérive autoritaire du gouvernement – notamment avec les restrictions imposées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire et la proposition de loi Sécurité globale.
En 2008, le fameux fichier baptisé « Edvige », qui prévoyait notamment de recenser des personnes exerçant ou ayant exercé un mandat politique, syndical ou économique, avait suscité un tel tollé qu’il avait été retiré.
La police politique fiche depuis toujours les gens en fonction de leur engagement, ça n’a rien de nouveau.
En revanche, l’introduction d’un tel fichage sur la base des « données de santé » annonce le contrôle de la population dans le cadre de l’instauration du passeport sanitaire qui permettra d’assigner à résidence tous ceux qui refusent d’être vaccinés, c’est-à-dire de devenir des esclaves dociles de ce système néo-communiste.
Tout se met en place comme prévu.
Si une personne accepte la vaccination, elle ne pourra plus exercer son droit d’opposition au traitement de ses données, dans la mesure où celui-ci répond à un objectif d’intérêt public, notamment dans le cadre de la pharmacovigilance. C’est la position officielle de la @CNIL. https://t.co/xQZWibRALa
— Didier Maïsto – MAÏSTO PROD (@DidierMaisto) January 2, 2021
Je me demande combien de temps les gogols vont chanter « la Stasi avec nous! ».
Sûrement encore quelques temps.
Au moins autant que tous les ahuris qui continuent de vanter les mérites de la démocratie juive en pensant qu’ils ont leur mot à dire sur quoi que ce soit.