Capitaine Harlock
Démocratie Participative
26 mai 2017
Voici tout ce qui ne va pas dans cette caricature d’état anarcho-tyrannique.
« Comment vous appelez-vous ? » Lundi, en comparution immédiate, la question du président Mikaël Simoens n’est pas anodine, le jeune homme jugé pour vol aggravé est connu de la police et de la justice sous quatre identités différentes. Cette fois, ce sera Abderrahim Asraith, né en 1999 à Casablanca. Le jeune homme n’a pas de papiers d’identité, pas de logement fixe et travaille occasionnellement sur le marché de Wazemmes. « Vous n’avez aucun contact avec une association qui pourrait vous aider à régulariser votre situation ? » Le jeune homme secoue la tête, il ne connaît que les squats.
Le 18 mai, avec un comparse qui s’est enfui, il a arraché la chaîne de cou d’un passant, place Louise-de-Bettignies. « Selon le scénario caractéristique du vol à la danse », précise le président. L’homme attaqué ne se laissera pas faire et Abderrahim Asraith s’enfuira bredouille. Identifié par sa victime, il sera arrêté porte de Gand.
Me Cécile Hauser, en partie civile, insiste sur le préjudice « de ce couple de touristes qui a vu son séjour lillois gâché ». Le procureur Frédéric Amégadji souligne « le caractère traumatique de ce genre de vol » et requiert huit mois de prison avec sursis. Me Samira Denfer, en défense, a beau insister sur l’absence de casier judiciaire de son client et sa reconnaissance des faits, le tribunal sera plus sévère que le parquet. Abderrahim Asraith a été condamné à six mois de prison avec mandat de dépôt.
Un cafard marocain tente de détrousser un passant, la première question du magistrat : « Alors, Abderrahim, tu n’as trouvé personne pour pouvoir rester définitivement en France ? ».
L’état français est une vache à LOL, on ne peut même plus appeler ça un « état » à proprement parler. Aucun clandestin, même condamné, n’est renvoyé dans son trou à rat.