Captain Harlock
Démocratie Participative
24 novembre 2018
Je peux enfin prendre le temps de revenir sur cette journée qui a été intense au plan médiatique.
Premièrement, la mobilisation. De toutes les images disponibles qui remontent du terrain depuis toutes les régions françaises, il ne fait pas l’ombre d’un doute que la mobilisation populaire est réelle.
Gros gros cortège pour les #GiletsJaunes palois pic.twitter.com/jmQVmptMMo
— Sud Ouest Pau (@SO_Pau) 24 novembre 2018
Fin de la #manif des #giletsjaunes à #Lille. Aucun incident à signaler. pic.twitter.com/IBt3dqXFmi
— Mikael Libert (@MikaelLibert) 24 novembre 2018
⚡Au moins 200 personnes sont actuellement sur ce rond-point près de #Brest. Une large majorité d’automobilistes klaxonnent en soutien. Une voiture de police est passée dvt les #Giletsjaunes, un policier a levé le poing pr les encourager. Plusieurs manifestants arrivent encore. pic.twitter.com/W5mXezv7E1
— Brèves de presse (@Brevesdepresse) 24 novembre 2018
Des communes modestes ont vu des centaines de personnes défiler.
Manifestation des gilets jaunes à Vitry-le-François. 200 personnes défilent dans les rues du centre-ville au cri de « Macron démission! » pic.twitter.com/16qTwdUnVb
— Charles-Henri Raffin (@ch_raf) 23 novembre 2018
150 gilets jaunes manifestent à Villefranche-sur-Saône (MàJ) https://t.co/O76snMCIXs #Lyon pic.twitter.com/NtSP8pfdc7
— Lyon Mag (@lyonmag) 24 novembre 2018
Au son des « Macron démission », un groupe de #GiletsJaunes défile dans les rues de #Guingamp pic.twitter.com/EZEgVE1Rex
— Fabrice Bernay (@FabriceBernay) 24 novembre 2018
Le mouvement des #GiletsJaunes ne désemplit pas à #Martigues bien au contraire.. Impressionnant cortège qui défile depuis plus de 15min dans le centre-ville. pic.twitter.com/5rnU2OiyN0
— Bastien GoffreⓂ️️ (@Bastii3N) 24 novembre 2018
Fourchette basse, on peut estimer sans se tromper que l’on a plusieurs milliers de personnes sur le terrain par département, sauf les plus ruraux et reculés. On peut dire, avec une certaine certitude, qu’au moins 200,000 personnes au total étaient mobilisées.
D’entrée de jeu, ce matin, Castaner a évoqué « 23,000 personnes » dans toute la France avant de parler, à raison, de la droite nationaliste présente dans les rues de Paris.
Violences à Paris: Christophe Castaner évoque « une mobilisation de l’ultra droite » pic.twitter.com/GJHS8OCwEn
— BFMTV (@BFMTV) 24 novembre 2018
Cette histoire de 23,000, réévaluée à 88,000 ne tient pas route.
Il a même été jusqu’à dire que cette manifestation de féministes prévue le même jour avait réuni 12,000 participants.
Je peux vous dire que cette manifestation où se trouvait toute la gauche juive institutionnelle n’a eu aucun impact.
#NousToutes avec Génération.s et surtout avec des femmes incroyables. pic.twitter.com/YcMwFjowDc
— Garance (@gayrance) 24 novembre 2018
En revanche, celle des Champs, oui.
Les images du face-à-face entre les #GiletsJaunes et les CRS sur les Champs-Élysées @LCI pic.twitter.com/HI8FglfEg0
— Antoine Llorca ⭐️⭐️ (@antoinellorca) 24 novembre 2018
L’hymne national – 15H59#ChampsElysees #24Novembre #GiletsJaunes pic.twitter.com/EcDbSjaHWh
— Remy Buisine (@RemyBuisine) 24 novembre 2018
14H23 – Champs-Elysées : Plusieurs barricades en feux, atmosphère de chaos sur place. #GiletsJaunes #24Novembre pic.twitter.com/AlbZBZEl8T
— Remy Buisine (@RemyBuisine) 24 novembre 2018
Sur les Champs Elysées, nos camarades étaient présents en force et ils nous ont offert une magnifique épopée. Il y avait aussi des radicaux de gauche.
Certains peuvent mégoter sur les scènes de combats de rue, mais c’est absurde. Un mouvement qui veut réellement frapper l’imagination des masses populaires doit avoir un potentiel sous-jacent de violence au plan symbolique. Parce que la foule ne suit que ce qui est fort et agressif.
Si les Gilets Jaunes s’étaient rassemblés paisiblement dans une avenue, à 25,000, ils n’auraient été qu’une manifestation anecdotique comme il en est des dizaines chaque années à Paris.
Là, les images ont fait le tour du monde.
Breaking News
Latest pictures: Clashes on the Champs Elysees as Paris police use tear gas and water cannon on fuel price protestershttps://t.co/lLa7vdmwcV pic.twitter.com/imo48HIbsY
— BBC Breaking News (BBCBreaking) November 24, 2018
— ??♦️Mark Jury♦?? (@markjurys) 24 novembre 2018
L’impact médiatique est énorme. Il est planétaire.
Et nos gars en faisaient partie.
C’est une énorme victoire en termes de retombées.
Maintenant
L’important, pour le moment, c’est de faire en sorte que cette mobilisation s’installe dans la durée.
Que la contestation s’installe dans le temps.
C’est le plus dur.
Ces centaines de milliers de gens soutenus par des millions d’autres expérimentent de nouvelles méthodes d’action.
Nous n’aurons pas chaque semaine le même taux de mobilisation.
Au reste, il ne faut pas oublier que ce mouvement est fondamentalement blanc et émane des zones rurales ou périurbaines, pas des grandes villes. Jamais le prolétariat blanc des différentes régions ne serait venu en masse à Paris en un laps de temps si court entre deux mobilisations.
Donc, à tous points de vue, c’est positif.
D’autant plus que l’acceptation de l’action directe par les masses est largement répandue. Les médias juifs trouveront toujours deux rombières pour « condamner les violences », mais globalement cela colle avec la haine que ressent la population pour ce système d’exploitation juif.
Macron, invisible, a finalement commis un tweet pour se victimiser.
Merci à nos forces de l’ordre pour leur courage et leur professionnalisme. Honte à ceux qui les ont agressées. Honte à ceux qui ont violenté d’autres citoyens et des journalistes. Honte à ceux qui ont tenté d’intimider des élus. Pas de place pour ces violences dans la République.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 24 novembre 2018
Cette histoire d’intimidation des « élus », je veux dire, en plus des juifs, fait référence à une grosse bourgeoise du parti juif LREM qui a eu la visite d’un commando populaire.
Cette nuit, 40 hommes casqués et cagoulés se sont introduits chez moi, allumant un feu et proférant des menaces. 40 contre une famille sur un domaine isolé, chapeau le courage ! Enfuis dès l’arrivée des gendarmes. Cette dérive violente n’est pas acceptable #GiletsJaunes @LaREM_AN
— Mireille Robert (@MRobert_11) 24 novembre 2018
Lol, un « domaine ».
Cette rombière doit être châtelaine.
Ca colle cependant avec ce que je disais plus haut sur la colère ambiante. La colère sourde.
Cette histoire d’ultra-droite par ailleurs, en plus de l’attaque contre l’alcoolo-tabagique Le Pen qui n’a réagi qu’une fois levée, vers 15 heures, s’inscrit dans la stratégie électorale de Macron pour les Européens de 2019.
Son idée est de maintenir le clivage « gauche/droite » traditionnel pour se poser en leader de la gauche et du centre, voire de la droite juive.
Il veut en quelque sorte réduire l’opposition à un mouvement quasiment paramilitaire et fasciste pour rameuter toute la bourgeoisie autour de lui.
Cela fait nos affaires.
Pour nous, cette manoeuvre est positive. Parce que même des communistes présents dans les cortèges se retrouvent maintenant dans notre camp. Cela va bien évidemment les énerver encore davantage et des passerelles vont apparaître.
Maintenant, je ne sais pas combien de temps le mouvement va durer. Il peut ralentir avant de repartir. Mais la rupture est consommée.
Toute cette haine qui s’exprime partout sur les réseaux sociaux et dans les rues ne va s’évaporer sans laisser de traces profondes.
En outre, le pouvoir juif risque de commettre une erreur psychologique en croyant le mouvement superficiel et essoufflé. Il pourrait réprimer plus durement ou annoncer des mesures purement cosmétiques et tourner la page, ce qui sera, pour le peuple, une gifle.
Tout se met en place maintenant.