Heinrich
Démocratie Participative
26 avril 2018
Ce réfugié politique crie sa douleur.
A la gare de Caen (Calvados), le vendredi 2 février 2018, les policiers contrôlent un Mauritanien de 37 ans qui boit une bière. S’estimant persécuté, l’homme s’énerve. Pendant que les policiers continuent leur chemin, il dégonfle les pneus de leur voiture garée.
Il résiste à son interpellation, filme la scène sur son portable. Les policiers évitent tous ses crachats, mais pas ses insultes.
Le mercredi 18 avril 2018, l’homme répond de dégradation de bien destiné à l’utilité publique, de rébellion et d’outrage. L’expertise psychiatrique durant sa garde à vue l’estime sain d’esprit.
Le prévenu est réfugié en France depuis 2011, en raison de ses opinions religieuses. Il perçoit l’allocation adulte handicapé pour ses troubles psychologiques dus à sa persécution dans son pays et dans sa famille. L’homme crie de colère : « Les policiers, ils se foutent de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, ils me contrôlent tous les jours. »
Le procureur relève que l’homme a déjà été condamné pour avoir soustrait le plexiglas d’un gyrophare en montant sur le capot d’une voiture de police. L’homme s’emporte à nouveau : « Personne ne me respecte en France… » Déjà rappelé à l’ordre par la présidente, il doit quitter la salle.
Relaxé de dégradations, le sans domicile fixe écope de deux mois de prison avec sursis pour le reste.
De l’utilité d’importer des nègres handicapés de Mauritanie pour les arroser de fric au motif que « leur religion machin, etc. ».
Pour faire des robots.
Il ne faut pas que les acteurs de l’IA soient tous des mâles blancs quadragénaires formés dans les universités européennes ou américaines. #AIforhumanity pic.twitter.com/r8rOQMzVat
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 29 mars 2018