La rédaction
Démocratie Participative
21 janvier 2023
L’Ukraine gagne la guerre et le fait que l’armée ukrainienne recule partout tout en perdant un nombre énorme de soldats en est la démonstration.
Encore une fois, les experts des plateaux-télés mandatés par Bernard-Henri Lévy avaient vu juste.
Bakhmut est également devenu un enjeu politique et symbolique majeur, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’étant rendu sur les lignes de front en décembre, juste avant son voyage spectaculaire pour s’adresser au Congrès américain à Washington.
Littéralement prêt à mourir pour les ordres d’un juif, lol
Cependant, un haut fonctionnaire de l’administration du président Joe Biden a déclaré que l’accent mis sur Bakhmut entrave l’Ukraine dans la tâche plus importante de préparer une offensive de printemps largement attendue pour réaliser des gains importants contre l’occupation russe dans le sud.
Selon le fonctionnaire, qui a parlé aux journalistes sous couvert d’anonymat et sans être cité textuellement, le temps favorise la Russie à Bakhmut, étant donné ses ressources d’artillerie plus importantes et le nombre de ses troupes.
Toutefois, le responsable a déclaré qu’une victoire russe dans cette zone n’entraînerait pas de changement significatif dans la guerre, car les forces ukrainiennes se replieraient sur des positions bien défendues.
Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, s’est fait l’écho de ces propos, déclarant aux journalistes lors du briefing quotidien de la Maison Blanche vendredi que la célèbre société militaire privée russe Wagner « déverse, jette littéralement des corps dans un hachoir à viande » pour s’emparer de Bakhmut et d’une autre ville, Soledar.
« Même s’ils réussissent à prendre Bakhmut et Soledar, cela ne changera pas la dynamique du champ de bataille sur le plan stratégique. Cela ne fera pas reculer les Ukrainiens à un point tel qu’ils se retrouveront tout à coup sur la défensive et qu’ils perdront », a déclaré M. Kirby.
S’ils reculent, c’est qu’ils gagnent, c’est aussi simple que ça.
⚠️ GRAPHIC
🇺🇦 trenches at Klesheevka. They didn’t remove their dead before retreating pic.twitter.com/z4OuegL2O4
— Prateek🎧 (@PrateekRoutray) January 21, 2023
Plus ils reculent, plus ils gagnent.
Selon le haut fonctionnaire qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat, l’Ukraine doit se recentrer.
Au lieu de dépenser autant de soldats et de munitions sur une cible stratégiquement peu importante, les États-Unis conseillent à l’Ukraine de retirer ces forces pour les remettre en état et de participer à des programmes de formation dirigés par les États-Unis visant à former une force plus sophistiquée et lourdement armée, capable de lancer une offensive dans le sud.
Le responsable a noté que les armes destinées à la contre-offensive affluent en Ukraine, y compris plusieurs centaines de véhicules blindés rien que cette semaine – le type d’équipement qui sera nécessaire à une force offensive mobile.
Mais comme il faut du temps pour s’entraîner, les Ukrainiens doivent réfléchir au compromis à faire entre s’accrocher à Bakhmut et préparer cet effort stratégique plus large, a déclaré le responsable, ajoutant que les Ukrainiens pourraient ne pas avoir les ressources nécessaires pour relever les deux défis.
Les Américains préparent l’opinion publique à une défaite ukrainienne dans le Donbass et l’angle narratif choisi est toujours le même, après avoir perdu des dizaines de milliers de soldats, morts, blessés et disparus : « Nan, mais en fait, c’est une position sans importance. »
Concéder la défaite en se repliant pour sauver quelques milliers de soldats menacés d’encerclement n’est actuellement pas dans les plans de Zelensky qui a fait de la ville un enjeu politique. Si ses mercenaires ne parviennent pas à tenir une ville face à des taulards russes recrutés par Wagner, la perspective d’une « reconquête » d’autres régions contre l’armée régulière russe ailleurs est encore plus improbable, ce qui sèmera le doute.
Bakhmut est une des clefs de la ligne de défense que l’OTAN a construite dans le Donbass pendant huit ans, avec un épais réseau de bunkers, de tunnels, de tranchées qui en font la plus formidable position défensive depuis la première guerre mondiale. Si cette ligne est percée, c’est tout le dispositif ukrainien dans le Donbass qui s’écroule sur lui-même.
Les Ukrainiens devraient se replier sur une ligne de défense qui ne pourra jamais être aussi solidement préparée que la précédente.
Actuellement, tout le front s’allume, jusqu’au Dniepr.
L’armée régulière russe qui est positionnée sur le front sud, du Dniepr jusqu’à Donetsk, a commencé à avancer.
Elle a progressé de 5 kilomètres en 24 heures. Les troupes russes progressent vers la ville Zaporijjia, sur le fleuve. Elle compte 710,000 habitants.
⚔️Russian les troupes ont percé le front et développent une offensive dans la direction de Zaporozhye
▪️According selon les données préliminaires, le front est poussé à une profondeur de 5 km.
▪️Mali Shcherbaki et Lobkovskoye sont pris dans une attaque rapide.
🇷🇺⚔️🇺🇦Russian troops have broken through the front and are developing an offensive in the Zaporozhye direction
▪️According to preliminary data, the front is pushed to a depth of 5 km.
▪️Mali Shcherbaki and Lobkovskoye were taken in a quick attack. pic.twitter.com/1sENL5AXoS
— AZ 🛰🌏🌍🌎 (@AZgeopolitics) January 20, 2023
Depuis septembre l’Ukraine a consumé de nombreuses réserves dans le Donbass et se retrouvent sans troupes fraîches à rapidement déployer sur les secteurs menacés.
Peu importe ce que l’OTAN prévoit d’expédier en Ukraine, ce ne sera pas sur place avant plusieurs mois et ne permettra pas d’arrêter immédiatement l’avance russe.
Au bout d’un moment, l’OTAN devra intervenir directement pour essayer de sauver le gang juif de Kiev.