Capitaine Harlock
Démocratie Participative
17 novembre 2017
J’ai découvert l’existence d’Elina Dumont.
D’emblée, j’ai songé à une tubarde sortant du Bois de Boulogne au petit matin. Je ne mens pas.
@ElinaDumont n’est pas choquée par les #PrieresDeRues et pointe la responsabilité de @AldoSterone111 dans l’affaire de #Clichy#GGRMC pic.twitter.com/IMSNtwVg29
— Sphèriste échaنdé (@reachaudsphere) 17 novembre 2017
Comme la France regorge de nouveaux talents, j’ai donc décidé de creuser.
Et oui, j’ai encore eu raison.
La Croix :
À l’âge de 2 ans, sa mère, en prise à l’alcool et la schizophrénie, la confie à la Dass. Elle trouve une famille d’accueil à la campagne, dans le Perche. À 10 ans, elle apprend par sa tutrice le décès de celle qui l’a mise au monde. Un peu plus tard, à l’adolescence, son corps devient un objet, dont des paysans du village disposent, dit-elle, pendant six ans.
Elle fugue, échoue sur les trottoirs parisiens, tantôt hébergée chez des connaissances, tantôt livrée à elle-même et à ses addictions.
Dans les sphères médiatiques et institutionnelles, Élina Dumont devient ce qu’on appelle une « bonne cliente ». Sa « belle devanture » comme elle l’appelle, conservée au prix de quatre ans de soins dentaires, inspire confiance, et elle le sait.
Avaler des kilomètres de chibre algérien n’est pas sans laisser quelques traces. Que la France de Saint Louis en soit réduite à sonder des gagneuses héroïnomanes pour savoir si des égorgeurs d’allah doivent pouvoir prier ou non dans les rues de Paris résume assez bien la situation.