Capitaine Harlock
Démocratie Participative
06 mars 2018
Les conspirateurs juifs ont une nouvelle fois frappé.
Après avoir célébré son premier mariage homosexuel dans la foulée de l’adoption de la loi sur le mariage pour tous, après avoir mis en scène un couple incestueux, un plan à trois sous poppers ou encore un discussion sur le cannabis et une séance de roulage de joint, Plus belle la vie s’attaque à un nouveau tabou de la fiction française : la transidentité. Dans son 3 490e épisode, qui doit être diffusé vendredi 9 mars sur France 3, le feuilleton fleuve du petit écran va développer une intrigue autour d’un personnage transgenre.
Dans un extrait mis en ligne vendredi 2 mars, le personnage de Clara Bommel révèle à ses parents l’origine de son mal-être. L’adolescente souffre d’être née dans le corps d’une femme. « Je reste jour après jour, heure après heure, seconde après seconde, prisonnière d’un corps qui n’est pas le mien », déclare-t-elle. « Et quand je pense à l’avenir, je sais que je ne peux pas devenir cette femme que vous attendez, ni même une femme tout court. » Clara voudrait être un homme et qu’on l’appelle Antoine.
Incompréhension, transphobie ou, au contraire, acceptation et soutien… « On a voulu mettre en scène une kyrielle de regards sur cette question, à travers sa famille et son entourage, avec le moins de fantasmes, de clichés et de projections possible », explique à Libération la scénariste Mélusine Raynaud.
Ce qui nous donne ceci.
Après l’inceste et en attendant la pédophilie, la promotion des travelos tombait sous le sens. Mais qui peut vraiment vouloir encourager les Blancs à aller toujours plus loin dans la dégénérescence ?
Europe 1 :
Michelle Podroznik, la productrice de l’émission et la comédienne Léa François étaient invités du Grand direct des médias, sur Europe 1, pour faire le point mardi.
Plusieurs spectateurs s’étaient par exemple récemment indignés d’une scène de viol conjugal, dernière scène osée d’une série qui n’a pas hésité à mettre en scène une relation entre une quadra et un mineur, un plan à trois sous poppers, ou une relation incestueuse dans un rêve. La série n’en garde pas moins pour autant des milliers de fans et France 3 lui offre d’ailleurs un prime spécial mardi, avec un épisode intitulé Plus belle la vie, infiltrations.
Une série qui « ose ». Les polémiques seraient-elles la rançon du succès ? Oui et c’est aussi la loi du marché pour Michelle Podroznik. Selon certains, la série a énormément changé. « Je pense que les gens qui disent ça ont la mémoire courte. On a traité beaucoup de choses depuis le début, dont l’homophobie. On raconte simplement les histoires de la vie, parfois pas très belles.
Mais qui est Michelle ?
Sa fille nous en dit plus dans un article intitulé « L’aristo rouge du Front de Gauche ».
Rue 89 :
Comme son nom ne l’indique pas, la suppléante a grandi dans une famille d’extrême gauche. Son père, le comte Jean-Dominique de La Rochefoucauld, scénariste et réalisateur disparu en 2011, fut membre du Parti communiste. Son père à lui, qui a dilapidé la fortune familiale, l’avait envoyé grandir chez les curés.
Sa mère, la productrice Michelle Bessy Podroznik (un des piliers de « Plus belle la vie »), est fille d’immigrés polonais, communistes et juifs. « Quand je dis aux gens que je suis juive, ils éclatent de rire », s’amuse Sophie en se racontant entre deux gorgées de Coca, dans un resto bobo.
Quel heureux hasard : une militante judéo-bolchevique !
Les juifs sont les destructeurs de la culture occidentale.
Ce sera eux ou nous.