Sigmar Polaris
Démocratie Participative
01 septembre 2022
Pourquoi chercher du gaz ailleurs qu’en Russie puisque les Russes en ont ?
Toute l’Europe est occupée à chercher des alternatives au gaz russe… sauf la Hongrie. Le pays au dirigeant prorusse a annoncé, ce mercredi, se rapprocher de Gazprom. L’approvisionnement « est maintenant augmenté de 5,8 millions de mètres cubes » par jour « à partir du 1er septembre » pour septembre et octobre, a déclaré dans une vidéo sur sa page Facebook le ministre des Affaires étrangères hongrois Peter Szijjarto. Le gaz arrivera via la Turquie, la Bulgarie et la Serbie par le biais du gazoduc TurkStream .
Après une visite du ministre en juillet à Moscou, Gazprom avait déjà fourni à la Hongrie un volume supplémentaire quotidien de 2,6 millions de mètres cubes en août, « au-delà des quantités déjà négociées ». Il devait aussi discuter de l’achat de 700 millions de mètres cubes supplémentaires de gaz par an, qui viendraient s’ajouter aux 4,5 milliards livrés chaque année à Budapest avant le conflit en Ukraine.
Nous ne sommes plus habitués à avoir des hommes politiques qui défendent leur pays avant les juifs.
Ca fait bizarre.
Élisabeth Borne: « Le risque réel de pénurie de gaz nous montre que la défense de nos valeurs en soutenant le peuple ukrainien a un prix » pic.twitter.com/faRc7QT2LW
— BFMTV (@BFMTV) August 31, 2022
La mesure n’est pas en accord avec l’ordre de marche des autres pays de l’Union européenne. Dans le même temps, Gazprom vient d’annoncer la fin de la livraison de gaz naturel au français Engie . Une mesure qu’elle justifie par les impayés dont la compagnie française se serait rendue coupable au mois de juillet. Une interprétation contestée par Paris qui juge cette initiative russe purement politique et reproche à Poutine d’utiliser le gaz comme « arme de guerre ».
Macron : « Les Russes sont méchants, ils nous privent de gaz ! »
Aussi Macron : « Les Russes sont méchants, on ne veut plus de leur gaz ! »
Notre priorité : protéger nos concitoyens et nos entreprises face à la montée des prix du gaz. Au-delà des mesures nationales comme le gel des prix en France, nous devons trouver, en Européens, des mécanismes pérennes pour réduire puis supprimer notre dépendance au gaz russe. pic.twitter.com/ROu9neInYc
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) March 10, 2022
Il est fou.
Pour faire face au risque de réduction des importations de gaz russe, les Etats membres de l’Union européenne ont conclu en juillet un accord pour réduire volontairement leur consommation. Un seul pays, la Hongrie, s’est opposé à cette mesure qu’elle juge « injustifiable, inutile, inapplicable et nuisible ».
Une réunion extraordinaire entre les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne est prévue le 9 septembre à Prague pour discuter de la flambée des prix de l’énergie.
Depuis son retour au pouvoir en 2021, le Premier ministre nationaliste Viktor Orbán a tissé des liens avec le président russe Vladimir Poutine, une collaboration maintenue malgré l’invasion russe de l’Ukraine.
La semaine dernière, le gouvernement hongrois avait également annoncé le démarrage « dans les prochaines semaines » du chantier de construction de deux nouveaux réacteurs nucléaires, en collaboration avec le conglomérat russe Rosatom, la guerre en Ukraine n’ayant pas infléchi la position de la Hongrie sur le dossier.
Orban protège son peuple de Bernard-Henri Lévy et de George Soros, grâce à lui, les Hongrois ne mourront pas de froid.
Pendant ce temps-là, en France…
« Les prix de production de l’électricité se situent entre 80 et 100€/MWh, mais on veut nous le vendre entre 600 et 1000 ! » 🤯
Une réaction @AgnesRunacher pour les Fonderies Dechaumont à Muret ! pic.twitter.com/ydgzdb6tII
— Christophe Bex (@ChristopheBex) August 31, 2022
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