La Russie prépare une offensive majeure contre l’armée ukrainienne

La rédaction
Démocratie Participative
12 janvier 2023

 

Il va y avoir du golem grillé au menu.

Le chef d’état-major de l’armée russe, Gerasimov, a été désigné chef du théâtre d’opérations ukrainien.

Cette nomination indique un changement de nature des opérations. Surovikine avait pour tâche de réorganiser le front sud, qui résultait de l’offensive de février, en positionnant l’armée russe sur une ligne défensive cohérente. Il s’agissait aussi d’étendre le champ de bataille à l’ensemble de l’Ukraine en détruisant son infrastructure énergétique grâce à l’arme balistique, ce qui est la spécialité de Surovikine.

Pendant ce temps, l’armée régulière russe s’est renforcée. L’emploi de Wagner à Bakhmut et Solidar a permis de fixer de nombreuses unités ukrainiennes sans avoir à payer un prix politique important face à l’opinion russe, les troupes de Wagner étant des mercenaires.

À présent, c’est une offensive terrestre classique menée par l’armée régulière russe qui va être menée et le commandement russe entend faire savoir en Russie comme à l’étranger qu’il est à l’initiative, au plus près du terrain.

Les services secrets britanniques confirment que les préparatifs pour une offensive d’hiver seront bientôt terminés.

⚡️#BREAKING Le MI6 britannique s’attend à une offensive de grande envergure des forces armées russes en Ukraine dans les prochaines semaines.

La flotte de la Mer Noire est sortie subitement hier de son port.

***BREAKING***

Un exode massif et soudain de navires de guerre et de sous-marins de Novorossiysk aujourd’hui. Très inhabituel, peut être un indicateur avancé d’une opération de quelque sorte.

La question qui demeure est celle de l’endroit où l’offensive aura lieu. Cela dépend de l’objectif de l’état-major russe, s’il veut atteindre un but politique ou un objectif opérationnel.

Un mélange des deux est possible, auquel cas le secteur du Donbass devient l’objectif le plus probable.

La libération du Donbass constitue un objectif politique majeur pour la Russie. Elle permettrait de galvaniser l’opinion russe et de démontrer que l’armée russe emploie ses ressources, et surtout ses hommes, avec efficacité. Atteindre ce but tout en détruisant le potentiel offensif ukrainien qui s’y trouve concentré peut pousser le commandement russe à mener son effort dans ce secteur.

L’OTAN a mis neuf ans à construire la plus puissante ligne défensive d’Europe dans cette région, sa perte aurait pour effet d’affaiblir considérablement la position de l’armée ukrainienne à l’est, avec peu d’options pour défendre entre le Donbass et le Dniepr.

Nous allons voir.

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