La rédaction
Démocratie Participative
18 juin 2022
Les cryptos sont entrées dans un marché baissier.
Je ne suis pas spécialement inquiet, le Bitcoin peut encore céder du terrain à 15,000 voire 13,000 dollars.
Des nouvelles intéressantes viennent de Russie.
Elvira Nabiullina, chef de la Banque centrale de la Fédération de Russie, a récemment participé au Forum économique de Saint-Pétersbourg (SPIEF), où elle a commenté l’utilisation par la Russie du bitcoin et d’autres crypto-monnaies pour le commerce international, selon un rapport du média d’État Kommersant.
« Notre position est que les crypto-monnaies ne devraient pas être utilisées comme moyen de calcul à l’intérieur du pays…. Quant à l’utilisation dans les règlements internationaux, si elle ne pénètre pas dans le système financier russe, elle est possible« , a déclaré Nabiullina aux journalistes lors de l’événement.
Plus tôt dans l’événement, avant les remarques de Nabiullina, la première vice-présidente de la banque centrale, Ksenia Yudaeva, a également déclaré que la Russie ne s’opposait pas à l’utilisation de paiements comme le bitcoin « dans les transactions internationales et les infrastructures financières internationales. »
Auparavant, la banque centrale avait proposé une interdiction du minage et du commerce des crypto-monnaies en janvier dernier. À la suite de cette annonce, le président russe Vladimir Poutine a ouvertement contesté l’avis de la banque centrale en déclarant que le pays avait un « avantage concurrentiel » dans le secteur minier et lui a demandé de reconsidérer sa position.
En réponse à la demande de réexamen de Poutine, un projet de loi a été soumis par le gouvernement russe pour réglementer le bitcoin et l’écosystème plus large des crypto-monnaies. Au cours du même mois, le ministère des finances a publié sa version modifiée du projet de loi visant à réglementer correctement l’écosystème.
Par conséquent, si le gouvernement russe et les autorités monétaires sont divisés sur la question, il en va de même pour les personnes qui occupent ces postes d’autorité. En fait, Denis Manturov, ministre de l’industrie et du commerce de la Fédération de Russie, a récemment déclaré : « La question est de savoir quand cela se produira, comment cela se produira et comment cela sera réglementé [les cryptocurrences]. Aujourd’hui, la banque centrale et le gouvernement sont tous deux activement engagés dans cette voie. »
Les Russes doivent contourner les sanctions occidentales, ce qui suppose de court-circuiter le dollar. Les cryptomonnaies sont un moyen parmi d’autres de le faire, en tout cas de mitiger les actions hostiles de ZOG contre les exportations russes.
C’est évidemment positif si les cryptos sont adossées, même marginalement, à du gaz, du pétrole, des diamants et toutes sortes de matières premières russes.
Le problème, ce sont les banques centrales qui augmentent les taux d’intérêts pour ralentir la hausse des prix. Ce mouvement est débile parce que la hausse des prix n’est pas liée à une consommation trop massive permise par du crédit peu cher, mais à des pénuries systémiques déclenchées par les confinements et la guerre contre la Russie.
C’est une hausse des prix déclenchée par une crise de l’offre, pas de la demande.
Augmenter les taux d’intérêts ne va faire que baisser plus rapidement la consommation, donc précipiter la baisse de la production et contraindre les producteurs à augmenter leurs prix pour couvrir leurs pertes. Là dessus, les mêmes banques centrales vont imprimer de l’argent magique pour maintenir à flots les états déjà surendettés qui financent artificiellement la consommation, donc la production.
Augmenter les taux d’intérêts pour ralentir l’accroissement du bilan des banques centrales (leur endettement) tout en continuant d’augmenter leur bilan (leur endettement) par de l’émission de dettes est d’une débilité sans nom.
C’est mener une politique monétaire A contre laquelle on lutte avec une politique monétaire B, au sein du même système.
La Fed américaine a augmenté son bilan de 2,000 milliards de dollars depuis le début de la présidence Biden, en janvier 2021.
La valeur de la monnaie va continuer de s’effondrer avec la confiance dans la capacité des états à faire face à leur endettement.
Le cash en train d’être détruit en Europe va devoir chercher un endroit où se placer, typiquement dans le dollar, l’immobilier, les matières premières et, oui, les cryptos. C’est ce qui rend les banques centrales si agressives sur ce sujet.
C’est pour cela que Lagarde veut imposer son shitcoin.
Les cryptomonnaies sont une «menace» dans le contexte russe, selon Christine Lagarde
Les volumes de roubles convertis en cryptomonnaies atteignent un niveau particulièrement élevé depuis les sanctions imposées par les Occidentaux. https://t.co/c1rzTNbfoS
— Le Figaro (@Le_Figaro) March 22, 2022
Le #Bitcoin et les autres crypto-monnaies “ne valent RIEN”, a déclaré la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde
Lagarde a déclaré qu’elle pensait que la crypto devrait être réglementée pour protéger les investisseurs inexpérimentéshttps://t.co/CR1TIdrxV6— Creatureduchaos (@creatureduchaos) June 12, 2022
Après des mois de travaux et d’études, Christine Lagarde vient de confirmer que la BCE lancerait bien un euro numérique. Si possible « avant 2025 ».
La présidente de la BCE veut par ailleurs une « régulation » du bitcoin.
Les années qui viennent s’annoncent passionnantes.
— Raphaël Bloch 🐳 (@Raph_Bloch) January 13, 2021
Le concept de l’Euro numérique est d’empêcher le capital de fuir les conséquences des politiques de la BCE, donc de sortir de l’Euro.
Commentez l’article sur EELB.su