La Russie annonce la livraison rapide de 24 chasseurs Su-35 à l’Iran

La rédaction
Démocratie Participative
30 décembre 2022

En raison de l’embargo judéo-américain contre l’Iran depuis tout le temps, les Iraniens n’avaient plus d’armée de l’air digne de ce nom depuis les années 1970.

Après avoir été placés sous le même embargo par les mêmes juifs internationaux, les Russes ont décidé de remédier à ce déficit en fournissant à l’Iran des dizaines de chasseurs modernes Su-35.

TheCradle.co :

La République islamique d’Iran va recevoir de la Russie un escadron entier d’avions de combat Sukhoi Su-35. Téhéran et Moscou renforcent leur collaboration en matière de défense et d’économie en dépit des sanctions et des mesures coercitives générales, a rapporté Al-Manar News le 28 décembre.

Selon des sources médiatiques citant des spécialistes militaires, l’Iran recevra bientôt 24 avions de chasse bimoteurs de quatrième génération, supermanœuvrables, qui sont principalement utilisés pour des missions de domination aérienne.

Le chasseur Sukhoi Su-35, selon la société russe United Aircraft Corporation (UAC), « combine les qualités d’un chasseur moderne (super-maniabilité, aides à l’acquisition actives et passives supérieures, vitesse supersonique élevée et longue portée, capacité à gérer des actions de groupe de combat, etc.).

À l’exception de quelques chasseurs russes MiG-29 Fulcrum qu’il a achetés dans les années 1990, l’Iran n’a pas acheté récemment d’avions de combat modernes.

Outre les MiG-29, l’IRIAF utilise principalement des avions F-4 Phantom II, F-14 Tomcat et F-5E/F Tiger II modifiés localement et datant des années 1970, qui avaient été envoyés au régime Pahlavi renversé et soutenu par les États-Unis avant la révolution islamique de 1979.

Ils sont cool, mais inutilisables.

L’Iran a besoin de matériel du 21e siècle et Vladimir Poutine a décidé d’offrir exactement ça aux Iraniens.

Ces derniers mois, des accords importants ont été conclus entre l’Iran et la Russie afin d’étendre leur coopération économique, commerciale, énergétique et militaire.

L’Economic Times of India a révélé dans un rapport du 28 novembre que la Russie et l’Iran ont convenu d’augmenter le volume du transit de marchandises le long du corridor international de transport Nord-Sud (INSTC) à 12 millions de tonnes.

L’accord a été signé lors d’une récente visite du chef de l’infrastructure ferroviaire iranienne, Miad Salehi, qui a rencontré son homologue à Moscou lors d’une visite de deux jours.

« Avec l’objectif de 12 millions de tonnes de transit dans l’accord conclu aujourd’hui avec le chef des chemins de fer russes, une nouvelle page s’ouvre dans les relations ferroviaires internationales de l’Iran », a déclaré M. Salehi, cité par les médias d’État iraniens.

Après le retrait unilatéral de Washington de l’accord nucléaire de 2015, officiellement connu sous le nom de Plan global d’action conjoint, l’Iran est passé sous un régime global de sanctions américaines en 2018.

Les pilotes iraniens sont déjà à l’entraînement sur la plateforme Su-35.

Les livraisons auront lieu d’ici très peu de temps.

Le système du Su-35 est inférieur au F35, au F15 voire au F18, mais sa dotation constitue un net rééquilibrage des capacités aériennes de l’Iran qui se trouvait de fait sans armée de l’air face à Israël.

Si les Russes leur en livrent quelques dizaines supplémentaires, les Iraniens pourront envisager de sécuriser durablement le ciel syrien et mettre un terme aux agressions juives incessantes contre ce pays où ils soutiennent les djihadistes.

Si les Russes livrent des systèmes de défense anti-aérienne du type S400 aux Iraniens, le programme nucléaire de l’Iran sera hors de portée des juifs. Il ne resterait à l’Iran qu’à se doter de l’arme nucléaire pour parachever la fin de la domination hébraïque sur le Moyen-Orient.

D’ailleurs, où en est la révolution judéo-vaginale en Iran ?

Le gouvernement doit tomber dans les 48 heures depuis des mois et il ne se passe toujours rien.

J’imagine que Caroline Fourest et Raphaël Enthoven ont fini d’exploiter les traînées iraniennes pour exciter l’opinion française prisonnière de leurs mains crochues.

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