Captain Harlock
Démocratie Participative
10 mai 2020
Je regardais hier les efforts insistants de la télévision d’état russe pour glorifier les armées bolcheviques de Staline auprès d’un public français qui, pour l’essentiel, est déjà acquis à la propagande antifasciste.
Bien entendu je comprends la situation. La Russie actuelle estime avoir repoussé victorieusement une invasion étrangère au prix fort. N’importe quel Russe moyen avait des membres de sa famille dans l’Armée Rouge et en retire une sorte d’orgueil.
Le gouvernement russe quant à lui y voit le moyen de mitiger la nature du système communiste qui a contrôlé la Russie de 1918 à 1992 en exaltant l’Union Soviétique sans devoir s’attarder sur le cas de ses commissaires politiques juifs et de ses goulags. Ainsi de Soljénitsyne, vétéran décoré de l’Armée Rouge, qui eut la joie d’être arrêté en 1945 et interné dans un camp de concentration sibérien jusqu’en 1953 pour avoir critiqué Staline dans une lettre à un ami.
Une guerre voulue par les Bolcheviques
La Russie, sur le sujet, escamote la vérité à outrance. Tout d’abord sur le Pacte Ribbentrop/Molotov qui donnait effectivement carte blanche à l’Allemagne pour régler le compte d’une Pologne devenue un satellite belliciste des Etats-Unis. Pour s’assurer de la passivité soviétique, Hitler dût consentir – avec la plus grande répugnance – à abandonner les états baltes à l’ogre judéo-communiste.
Il n’empêche, pendant 22 mois de guerre sur 68, l’URSS fût l’alliée objective du Troisième Reich. Les communiqués du ministère des Affaires Étrangères soviétique de cette époque sont à cet égard particulièrement croustillants. L’URSS ne tarit plus d’éloges à propos de l’Allemagne nationale-socialiste et dénonce avec virulence le bellicisme des Alliés.
Contrairement à ce que l’on entend ici et là, Hitler ne désirait pas une guerre avec la Russie soviétique. C’était l’esprit même du pacte entre Ribbentrop et Molotov. Mais quand Hitler convia Molotov à l’automne 1940 à Berlin pour discuter de l’avenir, le Führer découvrit une délégation soviétique engagée dans une véritable politique d’extorsion : à chaque proposition allemande d’offrir le Moyen-Orient à l’URSS au détriment de la Grande-Bretagne, Molotov répondait en énonçant des exigences territoriales dans tout l’Est de l’Europe : Bulgarie, Finlande, Roumanie, etc.. Hitler comprit que c’était là des bases de départ pour une invasion générale du continent à une date ultérieure, probablement lorsque les USA et la Grande-Bretagne seraient en mesure de menacer l’Allemagne à l’ouest. Hitler indiqua à Molotov que toute attaque soviétique contre la Finlande entraînerait une réaction allemande.
C’est à partir de ce moment-là qu’Adolf Hitler acquit la certitude que l’URSS gagnait du temps pour frapper l’Allemagne dans le dos avec l’aide des juifs et des Alliés lorsqu’elle serait prête. Au plus tard en 1943. Les termes de l’équation étaient donc clairs : attendre que l’URSS frappe une fois ses préparatifs réalisés tout en affrontant les Alliés à l’Ouest ou bien agir par surprise tant que la balance des forces était favorable.
Mais en réalité, dès l’origine, ce rapport de force n’était pas favorable. L’Armée Rouge était beaucoup mieux équipée que la Wehrmacht, tant en tanks, qu’en artillerie et en armes légères. Le seul avantage dont disposait Hitler était d’attaquer par surprise.
Dès l’hiver 1941, six mois après le début de l’offensive, les bolcheviques alignaient déjà plus de troupes que les Allemands malgré la capture de 3 millions de prisonniers soviétiques l’été précédent. Début 1943, les Allemands se battent à 1 contre 2. A la mi 1944, à 1 contre 3.
La surprise et la supériorité opérationnelle des Allemands étaient les seuls avantages réels de la Wehrmacht en 1941.
Aussi, dès l’origine, ce fût l’appétit du golem soviétique qui poussa Hitler à entrer en guerre contre l’URSS et non pas un quelconque projet expansionniste qui, pour l’essentiel, ne se formerait qu’après coup du simple fait que l’armée allemande occupait une partie de la Russie européenne. Certes Hitler était avant la guerre acquis à l’idée d’une expansion de l’influence allemande à l’Est mais cela ne concernait en réalité que l’Europe Centrale voire, au maximum, l’Ukraine. Surtout, cette influence devait être essentiellement économique.
Hitler, antislave ?
Peu de gens savent que ce sont des Russes blancs ayant émigré à Munich au début des années 20 qui convainquirent Hitler de la nature monstrueuse du bolchevisme qui s’était emparé de la Russie. L’intelligentsia russe avait été détruite et remplacée par les révolutionnaires juifs qui puisèrent des auxiliaires serviles dans les diverses peuplades de l’empire des Tsars. Cette destruction fit une très forte impression sur Hitler qui voyait l’antique mécanisme de l’hébraïsme révolutionnaire se manifester à l’identique dans les rues de Munich aux mains des Rouges : génocider les meilleurs éléments raciaux d’un peuple et y substituer une caste de tyrans juifs aidés d’idiots utiles et d’étrangers.
Pour Hitler, la Russie avait globalement cessé d’exister en 1918 en tant qu’état européen et ce qui l’avait remplacé était une terrifiante créature génocidaire juive qui voulait incendier toute l’Europe.
Il est vrai qu’Hitler n’aimait pas particulièrement les Slaves dont l’attitude générale dans les rues de Vienne l’avait marqué durant sa jeunesse. L’empire multiethnique austro-hongrois comptait une nette majorité slave et ces gens, généralement ultranationalistes, ne manquaient aucune occasion de rabaisser les Allemands d’Autriche en dépit du fait que les dix millions de Germains de l’empire étaient la véritable locomotive de l’ensemble. Le bouillonnement balkanique aggravant encore la situation. Le jeune Hitler fût stupéfait de voir des Tchèques débarquer à Vienne, sachant à peine quelques bribes d’allemand, et devenir, en quelques mois, des agitateurs anti-germaniques farouches.
En parallèle à ce chauvinisme slave courtisé par les autorités, tout sentiment allemand était vigoureusement combattu par les Habsbourg dont le trône dépendait des nations non-germaniques de l’empire. Beaucoup de jeunes Allemands d’Autriche voyaient dans l’unification de l’Autriche avec l’Allemagne une forme de contestation radicale du système cosmopolite en place qui les défavorisait systématiquement. C’est d’ailleurs pourquoi Hitler décida de passer en Bavière en 1914 pour ne pas avoir à servir dans un régiment austro-hongrois au service d’un état qu’il méprisait profondément.
Hitler conclut de cette expérience que les ensembles multiethniques ne pouvaient pas fonctionner dans la durée.
Cette défiance mise à part, Hitler était parfaitement pragmatique et ne rêvait pas, contrairement aux insanités déversées par la propagande juive, à un quelconque projet d’anéantissement des populations slaves. Il voulait établir des relations cordiales avec tous ses voisins sur la base d’une politique anticommuniste sans concession.
La lutte contre le bolchevisme de l’Ancien Testament
C’est la lutte contre le bolchevisme universel qui débuta le 22 juin 1941 et non pas une guerre contre la Russie « parce que russe ».
La force du Führer résidait dans le fait qu’il connaissait parfaitement la psychologie des Rouges. C’est pourquoi, dès le départ, Hitler sut qui devait être neutralisé en Russie : les juifs et les commissaires politiques ! C’est-à-dire ceux qui avaient passé les 20 années précédentes à génocider des millions de paysans slaves.
Ce qui se passa réellement, c’est que les Allemands durent retenir les Slaves partout où la Wehrmacht arrivait. Sitôt les troupes allemandes entrées dans une ville ukrainienne ou balte, les populations organisaient des pogroms contre leurs tortionnaires juifs du Parti qui les avaient tourmenté pendant plus de deux décennies.
Paysanne lituanienne donnant du lait aux soldats allemands
Paysanne ukrainienne donnant à manger aux troupes du Reich
Les fantaisies antifas de quelques réactionnaires récemment convertis à la « russophilie » ne doivent pas tromper les véritables amis de la Russie slave : participer de cette farce antifasciste grotesque ne fait que précipiter la Russie vers l’abîme racial.
L’antifascisme juif menace tout autant la Russie que l’Europe
Dès lors que l’on appréhende la dimension raciale et idéologique de la guerre, on comprend que les Russes ont été et continuent d’être sous l’emprise de la même influence juive que celle que nous subissons. Influence considérablement renforcée par le cynisme de certains cercles dirigeants moscovites, prêts à faire feu de tout bois pour créer une image flatteuse et mensongère de la tyrannie bolchevique dont ils sont, du seul point de vue légal, les dépositaires par défaut.
Si la guerre fut particulièrement brutale à l’Est, c’était en raison même de la radicalité des bolcheviques, les cadres d’un régime qui avaient transformé la Russie en un immense camp de la mort sibérien avec ses millions d’esclaves corvéables à merci. Face à un tel ennemi, la guerre ne pouvait pas ne pas se traduire par des montagnes de cadavres du fait des Rouges et des commissaires politiques juifs. Si les communistes avaient volontiers massacré des millions de Russes en temps de paix, comment, à plus forte raison, étaient-ils prêts à en sacrifier en temps de guerre.
C’est ici que le patriotisme peut devenir le pire ennemi du nationalisme. Le patriotisme consiste à exprimer une loyauté de principe envers son pays, c’est-à-dire, bien trop souvent, envers son gouvernement. Les états jouent volontiers du flou qui existe entre ces deux notions dans l’esprit des masses pour régulièrement se légitimer. Ainsi, le régime républicain passe-t-il son temps à confondre à dessein « République » et « France » tandis que le Kremlin fait de même en parlant de l’Union Soviétique.
Mais, sur la longue durée, cette exaltation de l’antifascisme se convertira, pour la Russie blanche, en désastre racial, les mêmes causes produisant les mêmes effets. Au fond, ce que fait l’actuel gouvernement russe n’est pas différent de ce que fait Israël avec le mythe de l’Holocauste dont les Rouges sont d’ailleurs les véritables inventeurs : essayer de dominer moralement l’Europe blanche en exploitant sa tendance à l’autoflagellation afin d’en retirer un substantiel bénéfice historique.
Raisonner, dans une telle guerre, en termes purement nationaux ne permet pas de comprendre l’ampleur du conflit ni ses ramifications contemporaines. Car la guerre antifasciste/antiraciste continue et c’est précisément ce qu’expriment, souvent explicitement, ces « célébrations » : la glorification de la destruction de la race blanche.
Les nationalistes russes les plus lucides sont frappés d’interdit au nom des mêmes principes antifascistes qui alimentent la propagande d’état antinazie. S’il ne s’agit pas de convertir les Russes au national-socialisme – une idée saugrenue qui n’aurait certainement pas effleuré Hitler -, il faut en revanche que les Russes sachent exactement ce qui les guette.
Demain, ce sera au nom de la lutte antinazie que des millions de mahométans venus des steppes asiatiques seront imposés de force dans les villes de la Russie européenne. Quiconque protestera se verra opposer le souvenir ému de 1945 quand les troupes mongoles sauvaient la Russie du péril blond.
Tout comme, de nos jours, le régime impose aux Français de consentir à leur submersion en mémoire des efforts des tirailleurs sénégalais et marocains.
Comme nous le disions récemment, le gouvernement russe a annoncé un plan visant à importer 10 millions d’ex-sujets soviétiques en Russie.
En parallèle, la bienveillance de plus en plus marquée des autorités russes vis-à-vis de l’islam semble relever d’une peur plus que d’un choix. Si la situation sécuritaire est bien meilleure en Russie qu’en France, la dynamique d’ensemble deviendra bientôt, pour des raisons démographiques, critique.
C’est en substance ce qu’a annoncé le Grand Mufti de Moscou, déclarant que d’ici 2035, la Russie sera déjà à plus de 30% musulmane. Annonce qui a été suivie du commentaire suivant de la part de l’archiprêtre Dmitry Smirnov, « c’est déjà trop tard, il n’y aura plus de Russes en 2050 ! ».
Alors certes les Russes peuvent choisir de continuer d’exalter leur « victoire » sur le racisme. Mais le prix à payer sera de survivre dans un pays dont les villes auront été intégralement bougnoulisées.
Et cela vaut tout aussi bien pour les « patriotes » français.