La nouvelle boss du « Conseil scientifique » annonce la 8e vague pour l’automne

Sigmar Polaris
Démocratie Participative
17 août 2022

La huitième vague est déjà prévue.

Le Parisien :

Si le Conseil scientifique est remplacé par le nouveau comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires, le Covid, lui, ne disparaît pas, comme l’a d’ores et déjà annoncé Brigitte Autran, nommée officiellement ce mercredi à la tête de ce comité. Selon cette professeure d’immunologie, spécialiste du VIH et experte en vaccination, « le scénario le plus probable est celui d’un pic épidémique à la rentrée ».

« Sera-t-il dû à un nouveau variant ou au retour du froid ? Nous ne sommes pas devins, mais il est quasi certain qu’il y aura une vague à l’automne« , a-t-elle déclaré dans une première interview au Parisien.

Face à cette perspective, la nouvelle présidente a appelé à « aller vers le vivre avec ». Pour contrer les décès et les cas graves que continuent de provoquer le virus, Brigitte Autran a jugé qu’il fallait continuer la vaccination et élargir l’administration de traitement préventif, comme le Paxlovid. « Le comité va agir et conseiller le gouvernement en ce sens, pour élargir l’accès aux médicaments et aux vaccins », a-t-elle affirmé.

Se félicitant de l’arrivée de vaccins « bivalents », capables de cibler à la fois la souche originale du virus et Omicron, Brigitte Autran a cependant rappelé qu' »il ne faut pas attendre l’arrivée de ce nouveau modèle pour se faire vacciner », jugeant que « ce serait contre-productif et dangereux pour les plus fragiles ».

Pour la troisième année consécutive, il faut sauver les vieillards mourants de la grippe.

Brigitte Autran est par ailleurs revenue sur le but du comité qu’elle préside désormais, reconnaissant que ses missions étaient très proches de l’ancien Conseil scientifique. « Mais le ‘plus’ de ce comité de veille et d’anticipation de tous les risques sanitaires et qu’il ne nait pas pendant ou en réaction à une crise, comme celle du Covid, mais en amont des prochaines« , souligne l’immunologue. Selon elle, cela permettra d’éviter les « lourdeurs bureaucratiques » pénalisantes pour la recherche et de réagir plus rapidement face à d’éventuelles nouvelles crises, dans une approche de « santé globale ».

Il y a une crise par an, qui s’ajoute aux autres.

La rentrée promet d’être sanitaire.

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