Captain Harlock
Démocratie Participative
27 mai 2019
Nous en sommes arrivés à un stade où la France s’en sortirait mieux si nous elle administrée par le gouvernement irakien.
La justice irakienne a condamné à mort ce lundi un quatrième Français pour appartenance au groupe djihadiste Etat islamique (EI), a constaté une journaliste de l’AFP. Il s’agit de Mustapha Merzoughi, 37 ans, condamné à mort par pendaison par le juge Ahmed Mohamed Ali au terme de sa comparution à Bagdad. Le procès d’un autre Français, Fodhil Tahar Aouidate, a lui été renvoyé au 2 juin.
Dimanche, trois autres Français ont écopé de la peine capitale pour appartenance à Daesh, un verdict inédit. Il s’agit de Kévin Gonot, Léonard Lopez et Salim Machou, arrêtés en Syrie par une alliance arabo-kurde anti-EI avant d’être transférés avec neuf autres Français en Irak en février. Selon la loi irakienne, ils ont 30 jours pour faire appel.
Il y a quelques traîtres de race blanche dans le lot.
Mais ça se pend tout aussi bien.
Les autorités françaises ont réagi ce lundi aux trois premières condamnations en affirmant avoir entrepris les « démarches nécessaires » auprès des autorités irakiennes pour leur rappeler leur opposition de principe à la peine de mort.
« Ces trois Français bénéficient de la protection consulaire durant leur détention », a relevé la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Agnès von der Müll, afin de « s’assurer qu’ils bénéficient de l’assistance d’un avocat et qu’ils sont en mesure d’exercer les recours prévus par le droit irakien ».
Paris a rappelé son souhait que les djihadistes français soient jugés sur le lieu de leur détention, une position très contestée par les familles et leurs avocats qui dénoncent une justice expéditive en Irak et réclament leur jugement en France.
Agé de 37 ans, Mustapha Merzoughi a servi dans l’armée française de 2000 à 2010, notamment « en Afghanistan en 2009 », selon ses « aveux » à la justice irakienne. En France, il vivait à Toulouse (sud-ouest), d’où venaient aussi les frères Fabien et Jean-Michel Clain, qui ont revendiqué les attentats du 13 novembre 2015 (130 morts) avant d’être tués récemment en Syrie.
Passé par la Belgique puis par le Maroc, ce Français d’origine tunisienne a ensuite suivi « des formations religieuses et militaires à Alep », dans le nord de la Syrie, d’après des informations obtenues par l’AFP.
Fodil Tahar Aouidate, 32 ans, a rejoint la Syrie en 2014. Alors qu’il y combattait pour Daesh, il a été rejoint par 22 membres de sa famille, selon la justice française. Fin 2015, il était apparu dans une vidéo faisant l’apologie des attaques du 13-Novembre. Il y disait son « grand plaisir et grand bonheur de voir ces mécréants souffrir comme nous souffrons ici ». Il menaçait : « on continuera à frapper chez vous ».
Tout était donc parfaitement en ordre jusqu’à ce que le gouvernement juif ne réagisse par la voix de cette négresse stupide de Sibeth Ndiaye.
Trois français condamnés à mort par l’Irak : l’Etat français va-t-il intervenir ?
Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement, répond #BourdinDirect
? https://t.co/7BbNegXYlM
? https://t.co/aSLCfP9hj6 pic.twitter.com/TRU5Bs6Qdt— RMC (@RMCinfo) 27 mai 2019
Cette sénégalaise ne comprend même pas la moitié des mots qu’elle essaie d’articuler. Elle est tout de même parvenue à régurgiter l’idée générale qu’on lui a dit de répéter : « ça y en droits de l’homme, ça y en Moktar, ça y en compatriote. »
Les Irakiens vont découvrir que pour la France les djihadistes liés à l’attentat du Bataclan ont donc plus de valeur que les victimes françaises du Bataclan elles-mêmes.
Désolé Gilles, fallait être djihadiste pour que l’Etat essaie de te sauver le cul
Ils vont avoir quand même un peu de mal à trouver la logique de ce concept.
Pour comprendre ce truc, il faut avoir été longuement exposé aux subtilités et nuances de la démocratie hébraïque. Les Irakiens n’ont pas encore eu de Robert Badinter pour en finir avec cette idée archaïque selon laquelle les assassins doivent être châtiés.
En tout cas, ils vont comprendre que les Français sont prêts à vendre père et mère pour sauver leurs propres bourreaux et les Irakiens vont en profiter pour en retirer un bénéfice substantiel après négociation.
Ensuite, ils nous les enverront par avion et voilà, nous serons censés nous sentir mieux émotionnellement.
Ou quelque chose comme ça.
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