Captain Harlock
Démocratie Participative
22 Avril 2020
Le dindon gras et gloussant François Asselineau est apparemment accusé de « harcèlement » selon le journal Le Figaro.
On comprend en fait qu’il s’agirait de harcèlement sexuel. Sur des hommes.
François Asselineau ne pense plus printemps. Alors que la France entame sa sixième semaine de confinement, l’Union populaire républicaine (UPR), le parti qu’il a fondé il y a treize ans, traverse la plus importante crise de son histoire. Chantre d’une sortie de la France de l’Union européenne, l’ancien candidat à la présidentielle a volontiers pris les atours, ces dernières années, d’un leader iconoclaste. À la tête d’un parti tout entier acquis à ses idées, et comptant, malgré de piètres performances électorales, plusieurs dizaines de milliers d’adhérents.
Dans une lettre que révèle Le Figaro, un nombre écrasant de cadres et de responsables de son mouvement lui ont pourtant demandé, ce samedi 18 avril, de démissionner purement et simplement de ses fonctions de président de l’UPR. « Des faits d’une exceptionnelle gravité ont été portés à la connaissance des membres du bureau national […] des documents et des témoignages indiquant l’existence de relations particulières et plus qu’insistantes de votre part à l’égard [de collaborateurs], et ce, dans le cadre professionnel, qui ont été source de graves souffrances psychologiques », mettent ainsi en cause vingt membres du bureau national sur vingt-huit, ainsi que treize délégués régionaux sur quinze.
En cause, la fuite le 10 avril dernier sur les réseaux sociaux Facebook et Pinterest d’un ensemble de documents, supprimés depuis, intitulés «Asselineauleaks». Des mails privés, des lettres de démissions, ainsi que des clichés censés démontrer des tentatives de séduction, appuyées et répétées, de François Asselineau envers deux collaborateurs, dont les embauches, selon les témoignages produits, n’auraient été dictées que par ce seul objectif. Le premier, employé de juillet à décembre 2018, aurait alarmé plusieurs cadres en interne des agissements du président de l’UPR, à la fin de son contrat, sans que le bureau national ne s’en saisisse. Contacté par Le Figaro, il ne désire faire aucun commentaire. Le second, embauché entre le 16 septembre 2019 et le 31 mars 2020, confirme quant à lui les faits. Tout en précisant ne pas vouloir porter plainte «pour ne plus être ennuyé avec tout ça. Déjà que j’ai failli faire une dépression. Les gens de l’UPR sont tous gouroutisés, je risque d’être ennuyé sur les réseaux sociaux.»
Comparant ces agissements « à l’affaire des costumes de M. Fillon ou aux mœurs de MM. Strauss Kahn et Griveaux », les signataires disent craindre dans leur courrier que « des années de travail collectif, pour beaucoup bénévole, soient anéanties d’un coup, plongeant l’UPR dans un drame, anéantissant nos espoirs de sauver la France. » Ajoutant d’autres critiques sur la communication interne du mouvement, son « piètre management » ou encore liées au décompte du nombre d’adhérents qui « n’indiquerait pas la réalité du fichier », les cadres cinglent en conclusion : « Nous considérons que vous êtes discrédité pour continuer à diriger l’Union populaire Républicaine. Dans ces conditions, il vous appartient a minima de vous expliquer devant les membres du bureau national sur les faits ci-dessus, qui devraient, selon nous, vous conduire inéluctablement à la démission. »
Dans une longue réponse de cinq pages envoyée aux membres du bureau national, dimanche 19 avril, que Le Figaro s’est également procuré, François Asselineau dit avoir pris connaissance de ces accusations « avec un mélange de surprise, d’accablement et d’indignation […] alors que la France sombre dans l’une des pires catastrophe de son histoire. » Le chef de parti nie en bloc, fustige un « tissu de mensonges et de calomnies », des accusations « particulièrement graves, mettant en cause mon honneur, ma probité et mon éthique personnelle » avant de menacer : « J’attaquerais en diffamation quiconque en ferait l’écho. »
Face à cette crise inédite, l’ancienne tête de liste aux européennes a proposé à ses troupes la tenue d’un bureau national exceptionnel – « le plus tôt possible à Paris après le 11 mai » – afin de « discuter collégialement de l’ensemble de ces questions ». En décourageant ses cadres, d’ici là, de « tout bouleversement hâtif, brutal et irréfléchi qui ne saurait que porter préjudice à l’UPR et susciter les intrigues ravies de nos adversaires. » Au Figaro, l’un des membres du bureau national du mouvement, résume : « Nous allons dorénavant mener une enquête interne pour décider si Asselineau peut être candidat ou non en 2022. » Reste à savoir ce que l’UPR pèserait sans celui par, et pour qui, elle a été créée.
Je dois dire, avant de continuer, que je me méfie de tout ce qui relève de l’accusation de harcèlement ou d’agression sexuelle. Même l’affaire Tariq Ramadan, montée par les juifs, s’est misérablement dégonflée (Ramadan est bien un playboy oriental mais pas un violeur à strictement parler).
Et encore quantités d’autres accusations du même acabit formulées par des inconnus contre des gens célèbres pour en retirer un bénéfice ou tout simplement les ostraciser. Les traînées s’illustrent tout particulièrement dans ce registre mais les fiottes ne sont pas en reste.
En conséquence, je ne me vois pas donner a priori du crédit à ces accusations, ni à aucune accusation qui serait portée contre tel ou tel. A l’exception des juifs car, comme on le sait depuis les affaires Polanski, Weinstein, Epstein, Strauss-Kahn, etc., les accusations sont généralement vraies.
Hormis les juifs donc, je me tiens sur la réserve.
Une fois que j’ai dit ça, je dois également dire ce que me dit mon intuition. Le fait est que ce chapon pompeux m’a toujours paru avoir des manières de vieille tante indignée. Je n’y peux rien, c’est comme ça.
C’est forcément malaisant
Pour être honnête, j’ai été assez étonné d’apprendre qu’il avait une femme. Mais ce n’est pas une garantie en tant que telle. Des tas de fiottes sont mariées et ont des enfants. Certains commencent d’abord par se marier avant de se découvrir une irrépressible envie de pousser du caca avec leur pénis.
[L’homosexualité consiste à pousser du caca avec son pénis]
Si j’avais un préjugé à l’égard de cette vieille outre gaullo-communiste d’Asselineau, c’est bien d’être une énorme tantouze. Mais même être une tantouze reste légal (à cette heure, disons) tandis que le harcèlement sexuel relève a contrario du pénal. Et aussi de la psychiatrie.
Or, c’est de ça dont il est question avec, en théorie du moins, de possibles suites judiciaires.
En toute sincérité, ces accusations me semblent insuffisamment étayées à ce stade. Il est question d’emails, de photos et encore de témoins oculaires. Ce qui jette le trouble est certainement le fait que la majorité de la direction de l’UPR, cette secte fondée sur la promesse d’une France totalement négrifiée et arrimée à l’Afrique, a accordé assez de crédit aux documents fournis pour exiger d’Asselineau qu’il démissionne.
Pour ainsi dire toute la direction y souscrit.
L’autre élément troublant, c’est qu’à aucun moment Asselineau n’annonce vouloir poursuivre en justice pour diffamation les deux hommes qui l’accusent de harcèlement. En revanche, dans sa lettre, il menace de poursuivre ceux qui parleraient de cette histoire.
C’est très bizarre.
L’explication la plus logique est qu’Asselineau ne veut pas que l’affaire arrive entre les mains d’un juge d’instruction, ce qui supposerait des auditions et des confrontations entre témoins. Probablement parce qu’Asselineau n’est pas du tout certain de gagner, les choses étant peut-être plus ambigües que ce qu’il veut bien en dire et que les documents et témoignages sont suffisamment fournis pour qu’un procès se tienne.
Soral en parlait en septembre (à partir de 2h02).
La perspective d’un procès serait suffisante pour plomber durablement l’UPR tant médiatiquement qu’en interne.
Si Asselineau était effectivement un satire homosexuel en manque de chair fraîche, ça n’aurait rien de vraiment original. Le souverainisme est pour ainsi dire une backroom. C’est d’ailleurs dans une backroom à sodomites que Paul-Marie Coûteaux s’est « converti » au néo-gaullisme. Nicolas Dupont-Aignan a eu des embrouilles avec ses mignons et c’est sous leur pression qu’il a viré le catho tradi Jean-Frédéric Poisson de sa liste aux Européennes, parce qu’il était trop hétérosexuel. Philippot est une tata assumée. Et je ne parle pas du RN mariniste.
D’après ce que je sais, le seul parti qui ne soit pas complètement tenu par des pédales est la France Insoumise.
L’UPR, de toute façon, est merdique depuis tout le temps.
Donc je suppose qu’on s’en fout.