Captain Harlock
Démocratie Participative
12 septembre 2018
Il a fallu peu de temps pour que la malédiction de Gandalf le Blanc frappe l’homme-rat Rachid Taha, prêtre de la peste verte.
On a appris mercredi la mort du musicien algérien résidant en France Rachid Taha mardi, des suites d’une crise cardiaque, en région parisienne, une information révélée par le Parisien. Pionnier du rock alternatif et des fusions entre les musiques populaires d’Occident, du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, cet éternel outsider de la scène française était réputé pour son refus des étiquettes (world, raï, variété…) et son tempérament brûlant.
Né en 1958 à Sig, près d’Oran, immigré en France à l’orée de l’adolescence et élevé en Alsace puis dans les Vosges, c’est à Lyon, alors qu’il était jeune ouvrier, qu’il forma avec Mohammed et Moktar Amini le groupe Carte de séjour. Groupe emblématique de son temps – notamment avec sa reprise remuante du Douce France de Charles Trenet –, le groupe participa notoirement à la Marche des Beurs de 1983.
Nous avions parlé de ce skaven il y a 5 jours alors qu’il jugeait que le génocide des bougnoules de Sauron était imminent.
Il avait raison.
Il faut savoir attendre le Mage Blanc.