La maire d’Amsterdam regrette d’avoir utilisé le mot pogrom

La Rédaction
Démocratie Participative
19 novembre 2024

 

Pogrom annulé.

C’était un complot des Sages de Sion.

Halsema : Nous avons été complètement rattrapés par Israël. À 3 heures du matin, le Premier ministre Netanyahou a soudain donné une conférence sur ce qui s’était passé à Amsterdam, alors que nous étions encore en train de rassembler les faits.

BFMTV :

Des supporters du Maccabi Tel-Aviv ont été agressés à Amsterdam après avoir assisté à un match de Ligue Europa contre l’Ajax, le 7 novembre. Avant la rencontre, des incidents avaient déjà éclaté à la suite de provocations des fans israéliens.

La maire d’Amsterdam, Femke Halsema, a exprimé ce dimanche 17 novembre son regret d’avoir employé le terme de « pogrom » pour qualifier les violences survenues dans sa ville en marge d’une rencontre de Ligue Europa entre l’Ajax et le Maccabi Tel-Aviv.

Jeudi 7 novembre, des supporters du club israélien ont été la cible d’attaques de la part d’hommes en scooter dans les rues de la capitale néerlandaise après le match. La police a déclaré que les auteurs avaient été encouragés par des appels à attaquer des Juifs sur les réseaux sociaux.

Cinq supporters du Maccabi ont été brièvement hospitalisés en raison de cette agression, qui a suscité l’indignation des dirigeants occidentaux.

Plus tôt dans la soirée, des incidents avaient éclaté en raison d’actes provocateurs de la part des fans visiteurs. Des slogans anti-arabes avaient été scandés par ces derniers, qui ont également vandalisé un taxi et brûlé un drapeau palestinien sur la place principale d’Amsterdam, d’après les autorités.

Au lendemain des faits, l’édile avait déclaré comprendre que « cela rappelle le souvenir des pogroms » lors d’une conférence de presse, avant de répéter ce terme mardi dernier lors d’un conseil municipal. Elle faisait état à ce moment d’un « cocktail toxique d’antisémitisme et de hooliganisme » pour décrire les scènes de violences.

Femke Halsema souligne ce dimanche dans l’émission de télévision Nieuwsuur qu’elle n’a pas voulu faire de comparaison directe avec les pogroms, mais qu’elle a souhaité exprimer la tristesse et la peur des habitants juifs d’Amsterdam.

« Si j’avais su que cela serait utilisé politiquement de cette manière, y compris comme propagande… Je ne veux rien avoir à faire avec cela », regrette-t-elle en déplorant une réutilisation de ses propos par les officiels de l’État hébreu.

Encore un moment féminin.

Tout le monde sait que les juifs guettent la moindre opportunité pour se victimiser à outrance, mais pas elle.

Le régime de Tel Aviv allait évidemment hurler à l’holocauste.

Dans un message posté et édité le 8 novembre dernier sur son compte X, le président israélien, Isaac Herzog, a justement dénoncé un « pogrom ».

Ce matin, nous voyons avec horreur les images et les vidéos choquantes que, depuis le 7 octobre, nous espérions ne plus jamais voir : un pogrom antisémite se déroule actuellement contre les supporters du Maccabi Tel Aviv et les citoyens israéliens au cœur d’Amsterdam, aux Pays-Bas.

Il s’agit d’un incident grave, d’un signal d’alarme pour tout pays qui souhaite défendre les valeurs de la liberté. Je soutiens pleinement la coopération qui s’est instaurée entre les gouvernements et je suis convaincu que les autorités néerlandaises agiront immédiatement et prendront toutes les mesures nécessaires pour protéger, localiser et secourir tous les Israéliens et les Juifs attaqués, et pour éradiquer la violence contre les citoyens juifs et israéliens par tous les moyens requis.

Le Larousse définit le mot « pogrom » (« dévastation » dans son sens originel en russe) comme une « attaque accompagnée de pillage et de meurtres perpétrée contre une communauté juive ».

La maire d’Amsterdam fustige également certaines réactions politiques aux Pays-Bas, évoquant un « problème d’intégration » à l’origine de la violence dans sa ville. Elle estime que ses détracteurs « détournent » ce mot de « pogrom » afin de discriminer les Amstellodamois musulmans, rapporte le média néerlandais.

Selon Femke Halsema, les déclarations de la représentation nationale ne font qu’accentuer les divisions dans sa ville. « Je voudrais lancer un appel à La Haye: mettez-vous au travail et ne discutez pas. Quelle que soit votre appartenance politique », demande-t-elle.

Ces derniers jours, la maire s’est beaucoup entretenue avec les différentes communautés d’Amsterdam. Elle souhaite par ailleurs que des enquêtes indépendantes soient menées pour comprendre comment de tels actes sont arrivés.

La police néerlandaise a annoncé dimanche enquêter sur 45 personnes en relation avec ces violences. Neuf d’entre elles ont déjà été identifiées et arrêtées. Le nombre de suspects devrait augmenter « en partie sur la base de l’analyse d’un grand nombre d’images », a ajouté la police.

Cette idiote a mis plusieurs jours à réaliser que sa ville comptait près de 100,000 habitants musulmans sur une population d’un million de résidents.

Ce ne sont pas les quelques 15,000 diamantaires juifs de la ville qui feront contrepoids aux prochaines élections.

À présent qu’elle a fait ses calculs, elle fait machine arrière.

Les convictions ne font pas bon ménage avec la démocratie et sa loi des 51%.

Après le battage que nous avons subis, sa décision tardive de pousser les juifs dans le train va refroidir d’autres politiciens qui seraient tentés de faire du zèle au service des juifs, conséquence de la peur de s’aliéner les très nombreux et très agressifs électeurs musulmans qui peuplent les grandes villes ouest-européennes.

Ce qui est vrai au niveau d’Amsterdam est encore plus vrai au niveau national où le gouvernement est déjà paralysé par les factions juive et islamique.

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