Captain Harlock
Démocratie Participative
29 novembre 2019
Je ne m’y attendais pas.
C’est une excellente surprise.
Le concours de l’Eurovision 2020 aux Pays-Bas, ce sera sans la Hongrie. Soit. Mais pour quelles raisons? Si aucune explication étayée n’a été fournie par le pays en question, des sources internes assurent que l’homophobie est à la base de cette décision.
“Plutôt que de participer au concours de l’Eurovision en 2020, nous soutiendrons directement des productions de qualité créées par des talents hongrois de la pop”, justifie la chaîne MTVA dans un email, destiné au Guardian, qui devait diffuser le show, balayant ces insinuations. Le porte-parole de Viktor Orban s’est lui-même défendu de ces accusations sur Twitter en les qualifiant de « fake news ».
Pourtant, une source interne fournit une tout autre explication au journal britannique. La compétition serait tout simplement « trop gay ». Plus largement, cette même source précise que « les traitements médiatiques positifs de l’actualité et des personnalités LGBT+ n’étaient pas encouragées« .
Ces événements ont lieu dans un contexte de recrudescence de la rhétorique homophobe dans le pays. Le Premier ministre Vktor Orban défend bec et ongles sa politique de « la famille d’abord », et répète souvent son attachement à un mariage « entre un homme et une femme ». Il y a quelques mois, le leader du parlement hongrois avait comparé l’homosexualité à la pédophilie. Et tout récemment, un commentateur s’est félicité sur une chaîne de télévision pro-gouvernementale de la non-participation à l’Eurovision, cette « flottille homosexuelle », qui bénéficiera à la santé mentale de la nation.
On se demande ce que ces Hongrois trouvent à redire à l’Eurovision.
La femme à barbe séropositive Conchita Wurst ?
La baleine israélienne qui fait la poule en louchant aux côtés de Netanyahou ?
A moins que ce ne soit les Français qui pleurent sur les bateaux de mahométans qui nous envahissent.
Ou alors nos travelos marocains en chaussures compensées avec des grosses.
Il faudrait demander aux Hongrois.
Les réactions affluent depuis ces révélations, notamment dans le chef de Guy Verhofstadt. « D’abord nous avions des zones « gay interdit » en Pologne, maintenant la Hongrie se retire de l’Eurovision car elle est « trop gay » », fustige l’eurodéputé belge. « Même Poutine montre plus de retenue dans son homophobie. C’est une attaque envers notre mode de vie européen et cela doit cesser.«
« C’est une attaque contre nos migrants travelos israéliens !!!
L’Europe est en danger !!! »
Ce que Verhofstadt peut être repoussant avec sa dentition pourrie et ses emportements de demi-cinglé.
Il faisait bien la paire avec l’autre poivrot luxembourgeois de Juncker.
En tout cas, c’est un beau torpillage. La conception de l’Europe qui prévaut à Bruxelles est celle d’une gigantesque Gay Pride brésilienne.
Il est temps de remettre l’internement des sodomites à l’ordre du jour et de saboter activement tout ce qui peut provenir de cette démocratie dégénérée.