Captain Harlock
Démocratie Participative
30 septembre 2019
La Thénardier du RN a une nouvelle fois été humiliée par le régime.
Le premier accroc dans l’unité nationale qui règne depuis trois jours. À la veille du «service solennel» qui doit être rendu lundi pour Jacques Chirac, en l’église Saint-Sulpice à Paris, la politique a quelque peu repris ses droits dimanche. Alors que Marine Le Pen a indiqué qu’elle comptait se rendre à l’office prévu à la mi-journée, l’entourage de l’ancien chef de l’État a indiqué que sa présence n’était pas la bienvenue. La présidente du Rassemblement national est donc revenue sur sa décision dans la soirée. «Puisque la famille Chirac ne souhaite pas respecter les usages républicains, Madame Le Pen ne se rendra pas à la cérémonie», a fait savoir son entourage, confirmant une information de BFMTV.
Voilà cette grosse dinde éconduite par la Gueuse qui fait dans le moralisme républicain pour essayer de sauver la face.
«Selon une source proche de la famille» citée par l’Agence France-Presse, «le clan Chirac a appris samedi par la presse cette venue qu’il ne souhaite pas». L’AFP rappelle cependant qu’il n’est pas possible de s’y opposer formellement, puisque cette présence est autorisée «de droit». En effet, un décret de 1989 relatif aux cérémonies publiques fixe la liste des corps et autorités pouvant être conviés, et les députés en font partie. Or Marine Le Pen est députée du Pas-de-Calais depuis juin 2017.
Pour comprendre les raisons qui sous-tendent cet affrontement, il faut remonter quelques années en arrière. Durant toute sa carrière politique, Jacques Chirac avait fait de l’opposition à l’extrême droite l’un des axes forts de son engagement. Ce qui s’est matérialisé le 21 avril 2002, quand le FN de Jean-Marie Le Pen s’est hissé au second tour de l’élection présidentielle pour la première fois de l’histoire. Un match que le président sortant de l’époque – alors candidat RPR – a largement remporté, après avoir refusé le débat d’entre-deux-tours.
Une attitude que Jean-Marie Le Pen ne lui a jamais pardonnée. «Mort, même l’ennemi a droit au respect», a-t-il ainsi tweeté à l’annonce du décès de l’ancien président. Avant de renoncer à assister à la cérémonie d’hommage officielle, Marine Le Pen avait invoqué dimanche sur France 3 «le respect de l’esprit républicain» pour justifier sa présence. «Dans la mort on n’est plus dans le conflit politique, dans la contestation politique, on est dans l’hommage», a-t-elle balayé. Avant d’ajouter que, contrairement à son père, elle n’avait «jamais eu de relation personnelle» avec Jacques Chirac qui l’ait «poussée à le considérer comme un ennemi».
Quelle bonne femme horrible.
Chirac est un ennemi politique, il n’a jamais été question de matière personnelle. Elle ne peut pas s’empêcher de tout ramener à son nombril.
Et cette gourde qui brode sur « l’hommage » à ce vieil escroc qui aura passé sa vie à piller les caisses de L’État et à importer des nègres à un rythme dantesque.
En tout cas, le front antifasciste à du bon : il empêche cette opportuniste de consommer totalement sa trahison.
C’est tout de même une revanche savoureuse. Après avoir trahi sur tout, elle escomptait pouvoir percevoir les fruits de son ralliement et « en être ». Résultat : elle est plus méprisée que jamais par la grande bourgeoisie républicaine.
Les grandes familles qui contrôlent la France ne laisseront jamais cette femme atroce pénétrer leurs cercles. Ces gens ont le palais trop sensible pour laisser débarquer une avocate ratée dans leurs salons.
Sa vulgarité naturelle, à leur yeux, sent le caniveau.