Breiz Atao
Démocratie Participative
30 décembre 2017
Le remplacement de la population autochtone de l’Hexagone par des masses du tiers-monde, majoritairement afro-musulmanes, est confirmée par des statistiques recoupées de l’INSEE.
C’est la démographe Michèle Tribalat – longtemps marginalisée au sein de l’INED par les communistes, à l’instar de Hervé Le Bras – qui en fait état dans un article détaillé d’Atlantico.
Extraits (source) :
Si l’on ajoute les deux générations (immigrés et enfants d’immigés), cela donne un total de 13,5 millions, soit 20,4 % de la population. On a donc un peu plus d’un habitant sur cinq d’origine étrangère sur deux générations en 2015. On aimerait, ce qui n’est pas bien difficile à faire, que l’Insee donne la même information sur la France métropolitaine, pour laquelle j’ai fait trois estimations plus anciennes (1986, 1999, 2011), ce qui permettrait de donner une idée de l’évolution. Si l’on ramène les chiffres de l’Insee à la France métropolitaine, on a, à peu près, 13,2 millions de personnes d’origine étrangère sur deux générations (soit 20,5 %), à comparer à 12,1 millions quatre ans plus tôt et 9,8 millions en 1999, soit 19,2 % en 2011 et 16,8 % en 1999. La population d’origine étrangère sur deux générations aurait donc augmenté de 9 % entre 2011 et 2015, contre 2,6 ‰ seulement pour les natifs au carré.
Ce premier constat appelle plusieurs remarques.
En premier lieu, toutes les personnes considérées comme immigrées – nées de parents nés à l’étranger – ne sont pas nécessairement d’origine extra-européenne. Un certain nombre d’entre eux proviennent d’autres pays européens.
Ces chiffres ensuite n’intègrent pas les 3ème et 4ème générations d’immigrés, une lacune importante. Ils ne comportent pas non plus les migrants extra-européens des possessions coloniales françaises des Antilles, de Polynésie ou de Nouvelle Calédonie et d’ailleurs.
En outre, les chiffres officiels, par nature réalisés avec l’aval du gouvernement, ont une fiabilité relative en raison de leur dimension politique.
8,5 millions de musulmans en France
L’expert des migrations Jean-Paul Gourévitch, moins réservé que son homologue Michèle Tribalat, a dressé un portrait assez net de la situation ethnique et religieuse de la démographie hexagonale. En 2016, il rapportait la présence en France de 8,5 millions de musulmans, pratiquants réguliers ou non (source). Soit 12% des 66 millions de personnes recensées dans le pays en 2016.
Sur ces 8,5 millions de musulmans, environ 4 millions forment le socle des pratiquants dont 150,000 adhéreraient à l’islam radical. Un chiffre à mettre en perspective avec les 19,000 activistes proches du djihadisme recensés par le gouvernement français (source).
Au moins 12 millions d’extra-Européens en France en 2017
Point important à rappeler : tous les migrants extra-européens ne sont pas musulmans même si ces derniers en représentent la majorité. Nombre de migrants extra-européens sont également des sub-sahariens ou, plus marginalement, des asiatiques. Il faut donc recouper les chiffres disponibles pour avoir un panorama de la démographie non blanche en France, qu’elle soit musulmane ou non.
Le nombre d’immigrés illégaux est évalué à 550,000 par Jean-Paul Gourévitch (source).
Il faut ajouter le nombre des migrants de l’intérieur. En 2008, Jean-Paul Gourévitch évaluait entre 700,000 et 900,000 les migrants allogènes des DOM-TOM en métropole (source).
Le nombre d’Asiatiques établis en France est généralement évalué à 1 million (source).
Le nombre de migrants d’Afrique Noire non-musulmans – chrétiens ou animistes – est difficilement chiffrable même si le nombre de noirs était évalué, toutes origines confondues, à 3 millions en 2008 par Jean-Paul Gourévitch.
La France compte donc au moins 11 millions d’extra-Européens dont 8,5 sont musulmans. Chiffre auquel il faut encore ajouter les subsahariens non-musulmans dont le nombre peut se situer entre 1 et 2 millions.
L’augmentation de la population française exclusivement due à l’immigration
La question que les lecteurs se poseront a trait à l’évolution future de la composition raciale du peuplement de l’Hexagone.
C’est bel et bien l’immigration qui explique la croissance de la démographie française, laquelle est passée de 50 millions en 1970 à 67 millions en 2017 – malgré un taux de natalité officiel inférieur à 2, soit celui du simple maintien de la population.
Puisque l’on sait qu’au début des années 70, la France comptait 1,3 millions d’extra-Européens en France (source) – ce qui était déjà énorme – on peut estimer que l’essentiel des 17 millions d’habitants supplémentaires qu’a reçu la France depuis 1975 sont d’origine immigrée dont une large part – les 12 millions d’extra-Européens précités – forment la majorité.
Une fois cette composition raciale à l’esprit, on comprend que le dynamisme français repose essentiellement sur le natalisme des populations non-blanches.
C’est le dépistage de la drépanocytose chez les nouveaux-nés en France qui en offre la meilleure indication. Celui-ci, limité aux asiatiques, africains et orientaux donne une idée assez précise du futur racial de la France.
En 2016, près de 40% du total des naissances en France était d’origine extra-européenne. Cela représente 300,000 des 776,000 naissances qui ont été recensées en France (source).Tous les 3 ans, c’est donc près d’un million d’extra-Européens supplémentaires qui naissent en France quand le nombre de naissances européennes s’érode.
30 millions d’extra-Européens en France en 2050
Quatre facteurs permettent d’avoir une idée des évolutions futures.
Premièrement, l’intensification de l’immigration extra-européenne, avec par exemple plus de 400,000 visas délivrés pour la seule Algérie depuis plusieurs années (source). Ce à quoi il faut ajouter l’immigration illégale.
Deuxièmement, la faible natalité des autochtones qui permet, en termes relatifs, à la natalité non-blanche de croître proportionnellement.
Troisièmement, le dynamisme démographique africain, maghrébin et turc en France.
Quatrième, le départ des jeunes autochtones évalués à 86,000 par an (source). Une réalité d’autant plus dramatique qu’ils sont qualifiés et formés tandis que les nouveaux venus ne le sont pas.
Sur la base des chiffres actuels, la France voit donc le nombre d’immigrés ou d’individus d’origine immigrés extra-européens augmenter de 600,000 environ par an quand, dans le même temps, le nombre de Français européens, notamment les jeunes, baisse de près de 90,000 par an.
Sur dix ans, la France accueille 6 millions d’extra-Européens quand elle perd environ 900,000 Français de souche européenne.
Dans 30 ans, au rythme actuel, la France de 2047 devrait compter 30 millions d’extra-Européens – 18 millions en plus des 12 millions actuels – pour 52 millions de Français de souche européenne. Ces derniers étant passés de 55 millions à 52 millions en raison de l’émigration blanche.
Soit 36% du total.
Pour ceux qui douteraient de cette possibilité, rappelons que sur 40 ans – entre 1975 et 2015 – le nombre d’extra-Européens est passé de 1,3 à 12 millions.
21 millions de musulmans d’ici 2047
Sur cette base, la France devrait être peuplée par 21 millions de musulmans, soit un peu plus du double de leur nombre actuel.
Virtuellement, la France serait à majorité non-blanche d’ici à 2067 – 42 millions d’extra-Européens pour 42 millions de Français de souche européenne – et musulmane 30 ans plus tard, en sachant que leur nombre augmenterait de 4 millions tous les dix ans entre 2067 et 2097 et qu’ils seraient près de 30 millions dès 2067.
Ces projections se basent bien sûr sur les tendances actuelles, tendances qui sont par définition changeantes. Mais la démographique africaine et musulmane, au 21ème siècle, ira en augmentant considérablement avec 4 milliards d’Africains d’ici à 2050. C’est donc l’attitude des Européens et du gouvernement français qui décidera de la suite.