Captain Harlock
Démocratie Participative
10 mai 2021
Une deuxième lettre de militaires a été publiée. Cette fois-ci il s’agit de militaires d’active au nombre de 2,000.
La lettre n’apporte rien de nouveau et Valeurs Actuelles s’en sert manifestement pour faire du buzz et booster ses ventes.
Monsieur le Président de la République,
Mesdames et Messieurs les ministres, parlementaires, officiers généraux, en vos grades et qualités,
On ne chante plus le septième couplet de la Marseillaise, dit « couplet des enfants ». Il est pourtant riche d’enseignements. Laissons-lui le soin de nous les prodiguer :
« Nous entrerons dans la carrière quand nos aînés n’y seront plus. Nous y trouverons leur poussière, et la trace de leurs vertus. Bien moins jaloux de leur survivre que de partager leur cercueil, nous aurons le sublime orgueil de les venger ou de les suivre »
Nos aînés, ce sont des combattants qui ont mérité qu’on les respecte. Ce sont par exemple les vieux soldats dont vous avez piétiné l’honneur ces dernières semaines. Ce sont ces milliers de serviteurs de la France, signataires d’une tribune de simple bon sens, des soldats qui ont donné leurs plus belles années pour défendre notre liberté, obéissant à vos ordres, pour faire vos guerres ou mettre en œuvre vos restrictions budgétaires, que vous avez salis alors que le peuple de France les soutenait.
Ces gens qui ont lutté contre tous les ennemis de la France, vous les avez traités de factieux alors que leur seul tort est d’aimer leur pays et de pleurer sa visible déchéance.
Dans ces conditions, c’est à nous, qui sommes récemment entrés dans la carrière, d’entrer dans l’arène pour avoir simplement l’honneur d’y dire la vérité.
Nous sommes de ce que les journaux ont nommé « la génération du feu ». Hommes et femmes, militaires en activité, de toutes les armées et de tous les grades, de toutes les sensibilités, nous aimons notre pays. Ce sont nos seuls titres de gloire. Et si nous ne pouvons pas, règlementairement, nous exprimer à visage découvert, il nous est tout aussi impossible de nous taire.
Afghanistan, Mali, Centrafrique ou ailleurs, un certain nombre d’entre nous ont connu le feu ennemi. Certains y ont laissé des camarades. Ils ont offert leur peau pour détruire l’islamisme auquel vous faites des concessions sur notre sol.
Presque tous, nous avons connu l’opération Sentinelle. Nous y avons vu de nos yeux les banlieues abandonnées, les accommodements avec la délinquance. Nous avons subi les tentatives d’instrumentalisation de plusieurs communautés religieuses, pour qui la France ne signifie rien -rien qu’un objet de sarcasmes, de mépris voire de haine.
Nous avons défilé le 14 juillet. Et cette foule bienveillante et diverse, qui nous acclamait parce que nous en sommes l’émanation, on nous a demandé de nous en méfier pendant des mois, en nous interdisant de circuler en uniforme, en faisant de nous des victimes en puissance, sur un sol que nous sommes pourtant capables de défendre.
Oui, nos aînés ont raison sur le fond de leur texte, dans sa totalité. Nous voyons la violence dans nos villes et villages. Nous voyons le communautarisme s’installer dans l’espace public, dans le débat public. Nous voyons la haine de la France et de son histoire devenir la norme.
Ce n’est peut-être pas à des militaires de dire cela, arguerez-vous. Bien au contraire : parce que nous sommes apolitiques dans nos appréciations de situation, c’est un constat professionnel que nous livrons. Car cette déchéance, nous l’avons vue dans bien des pays en crise. Elle précède l’effondrement. Elle annonce le chaos et la violence, et contrairement à ce que vous affirmez ici où là, ce chaos et cette violence ne viendront pas d’un « pronunciamento militaire » mais d’une insurrection civile.
Ce constat est dressé depuis très longtemps mais admettons.
Pour ergoter sur la forme de la tribune de nos aînés au lieu de reconnaître l’évidence de leurs constats, il faut être bien lâche. Pour invoquer un devoir de réserve mal interprété dans le but de faire taire des citoyens français, il faut être bien fourbe. Pour encourager les cadres dirigeants de l’armée à prendre position et à s’exposer, avant de les sanctionner rageusement dès qu’ils écrivent autre chose que des récits de batailles, il faut être bien pervers.
Lâcheté, fourberie, perversion : telle n’est pas notre vision de la hiérarchie.
L’armée est au contraire, par excellence, le lieu où l’on se parle vrai parce que l’on engage sa vie. C’est cette confiance en l’institution militaire que nous appelons de nos vœux.
Oui, si une guerre civile éclate, l’armée maintiendra l’ordre sur son propre sol, parce qu’on le lui demandera. C’est même la définition de la guerre civile. Personne ne peut vouloir une situation aussi terrible, nos aînés pas plus que nous, mais oui, de nouveau, la guerre civile couve en France et vous le savez parfaitement.
Nous le disons depuis toujours.
Guillaume Faye écrivait déjà là-dessus il y a des décennies.
Que des militaires d’active le disent va dans le bon sens mais ça revient quand même à enfoncer des portes que d’autres ont ouvertes il y a longtemps.
Le cri d’alarme de nos Anciens renvoie enfin à de plus lointains échos. Nos aînés, ce sont les résistants de 1940, que, bien souvent, des gens comme vous traitaient de factieux, et qui ont continué le combat pendant que les légalistes, transis de peur, misaient déjà sur les concessions avec le mal pour limiter les dégâts ; ce sont les poilus de 14, qui mouraient pour quelques mètres de terre, alors que vous abandonnez, sans réagir, des quartiers entiers de notre pays à la loi du plus fort; ce sont tous les morts, célèbres ou anonymes, tombés au front ou après une vie de service.
Evidemment, je n’escomptais pas entendre ces gens dire que le mauvais camp l’avait emporté en 1945. Mais quand on évoque une guerre raciale et religieuse ouvertement menée contre la race blanche en France avec l’appui de toutes les démocraties, on devrait en premier lieu avoir la lucidité d’opérer une remise en cause complète de l’idéologie antifasciste dominante qui a mené à cette situation.
Au contraire, ces militaires démocrates ne voient aucun lien entre le rétablissement du régime républicain par De Gaulle, avec l’aide des communistes, et son produit fini qu’est la France grand-remplacée tenue d’une main de fer par les juifs.
D’autant qu’au petit jeu de l’antifascisme, la démocratie juive ne se fera pas débordée par des militaires qu’elle présentera aux masses comme une bande de factieux nostalgiques de Vichy.
Je ne crois pas que la momie gaulliste soit d’une quelconque utilité pour régler aucun des problèmes que nous affrontons. Mais ces militaires, si.
Tous nos aînés, ceux qui ont fait de notre pays ce qu’il est, qui ont dessiné son territoire, défendu sa culture, donné ou reçu des ordres dans sa langue, ont-ils combattu pour que vous laissiez la France devenir un Etat failli, qui remplace son impuissance régalienne de plus en plus patente par une tyrannie brutale contre ceux de ses serviteurs qui veulent encore l’avertir ?
Agissez, Mesdames et Messieurs. Il ne s’agit pas, cette fois, d’émotion sur commande, de formules toutes faites ou de médiatisation. Il ne s’agit pas de prolonger vos mandats ou d’en conquérir d’autres. Il s’agit de la survie de notre pays, de votre pays.
Quelle naïveté.
Demander aux responsables du désastre de bien vouloir « agir ».
Les militaires n’ont décidément aucune sagesse politique.
Comment voulez-vous que de tels gens ne se fassent pas circonvenir par la juiverie et ses siècles d’expérience en matière de subversion, de ruse et de corruption avec un tel état d’esprit de boyscout ?
Il ne suffit pas de constater l’évidence, il faut encore s’intéresser aux causes profondes de la déchéance d’une nation. J’ai écrit là dessus un article et je n’ai aucune raison de paraphraser.
La lèpre démocratique a trop rongé les cervelles françaises.
Tout cela va patauger dans des discussions à n’en plus finir sur la bonne longueur des barbes musulmanes et sur la nécessaire intégration des maghrébines qu’il faudra impérativement dévoiler au nom des droits de l’homme.
Déployer une armée démocratique et multiraciale dans les rues ne servirait à rien. Elle n’aurait aucune espèce d’idée de ce qu’elle devrait faire face à des dizaines de millions d’afro-musulmans établis partout sur le territoire français. Sans parler du fait que des tas d’unités se mutineraient ou fraterniseraient avec les banlieues ethniques. Ou au mieux feraient la grève de la résistance passive.
Certes, les melons se tiendraient un peu plus sages pendant quelques temps mais, très vite, ils se mettraient à épuiser l’armée dans des échauffourées sans lendemain.
L’erreur principale de cette lettre vient du fait qu’elle part du présupposé que l’armée est totalement immune à la désintégration qui ravage déjà la société française. Or, son commandement est aussi gâté que l’est la république dont il procède. Les chiens ne font pas des chats.
La crise actuelle n’est pas un problème d’ordre public, c’est une guerre d’extermination. Une des deux populations en présence se fera nettoyer ethniquement, la question est de savoir laquelle.
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