Captain Harlock
Démocratie Participative
17 août 2020
Aussi stupide que ça paraisse, nous sommes en train de revivre le scénario ukrainien de 2014. Il porte déjà un nom, celui que Bernard-Henri Lévy lui a donné : le « printemps de Minsk ».
En été.
Ce qui se passe en #Biélorussie est à la fois émouvant, historique et familier. Émouvant, le printemps d’un peuple. Historique, la chute d’une des dernières dictatures «confinées» d’Europe. Familier, un président fantoche et un appel aux chars russes. Vive le printemps de #Minsk
— Bernard-Henri Lévy (@BHL) August 16, 2020
Premièrement, les médias grossissent démesurément la manifestation de Minsk de ce week-end. Mais pour 99% des gens qui verront brièvement ces quelques images, les commentaires parlant de « centaines de milliers » de manifestants auront l’air crédibles et suffiront à les convaincre.
This is what the protests in Belarus — perhaps the largest demonstration in the country’s history — looked like on Sunday as tens of thousands turned out to oppose President Alexander G. Lukashenko.
Read the latest. https://t.co/mYZtASGrPK pic.twitter.com/dZAwL5vAo1
— The New York Times (@nytimes) August 16, 2020
Il suffit de regarder attentivement les photographies pour voir que le cadrage est le plus serré possible et que l’espace est clairsemé. En réalité, on parle de quelques dizaines de milliers de manifestants, peut-être 20,000, dans une ville, Minsk, de 2 millions d’habitants.
On peut facilement obtenir cet effet visuel.
La manifestation des Bonnets Rouges à Quimper, en 2013, donne exactement la même impression. Avec une couleur unique et 20,000 personnes dans un grand espace libre bordé de bâtiments, l’effet est le même.
Il y a certainement des opposants à Lukashenko mais il est totalement outrancier de parler de « centaines de milliers » d’opposants comme le fait Macron.
L’Union européenne doit continuer de se mobiliser aux côtés des centaines de milliers de Biélorusses qui manifestent pacifiquement pour le respect de leurs droits, de leur liberté et de leur souveraineté.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) August 16, 2020
L’impudence dont est capable cet homme est sidérante. Macron faisait lui bien face à des centaines de milliers d’opposants lors de la révolte des Gilets Jaunes en novembre/décembre 2018 et jamais l’Union Européenne ne lui a intimé l’ordre de cesser la répression.
Ce qui se passe à Minsk est clair : quelques dizaines de milliers de gens, essentiellement des femmes sans enfants et des soy boy de la capitale, veulent établir une « démocratie » pro-UE qui garantira aux femmes le droit d’être des traînées et aux homosexuels de se sodomiser pendant que les banquiers juifs s’empareront de tous les secteurs de l’économie en utilisant l’excuse de ce virus stupide.
Ce n’est rien d’autre qu’un nouveau Maïdan. Comme en ce moment à Minsk, le Maïdan n’a jamais attiré plus de 100,000 personnes au total pour un pays de 40 millions d’habitants. Le but des juifs est d’agiter des segments de la bourgeoisie mécontents pour renverser le gouvernement en place avant d’introduire dans le processus politique ses propres agents de confiance.
Celui qui tire les ficelles dans l’ombre est Vitaly Shklyarov.
Il est l’intermédiaire entre Soros et les factieux de Minsk, dont cette prof d’anglais, Svetlana Tikhanovskaïa, qui vient de se déclarer présidente de Biélorussie depuis la Lituanie où elle se coordonne avec les démocraties juives occidentales pour faire triompher la révolution de couleur.
Je viens de parler avec Svetlana #Tikhanovskaya, leader de l’opp. au #Bélarus.
J’ai réaffirmé l’engagement du 🇨🇦 envers la pop. du 🇧🇾 & que nous continuons de suivre la situation de près pendant que nous considérons les prochaines étapes.
🇨🇦 défendra tjrs. le peuple du Bélarus. pic.twitter.com/wZrr5DaRXy
— François-Philippe Champagne (FPC) 🇨🇦 (@FP_Champagne) August 15, 2020
Je me suis également entretenu avec @LinkeviciusL, Ministre des Affaires étrangères de la #Lituanie.
Je l’ai remercié du leadership que joue la Lituanie pour aider le Bélarus pendant cette période difficile. pic.twitter.com/nNupWYmWY5
— François-Philippe Champagne (FPC) 🇨🇦 (@FP_Champagne) August 15, 2020
Vitaly Shklyarov est un Biélorusse qui se rend régulièrement aux USA où, en tant que cadre du Parti Démocrate, il a travaillé comme spécialiste des mobilisations électorales d’Obama. Il a aussi travaillé pour les campagnes électorales de Merkel. Il a été arrêté le 8 août à Minsk alors qu’il tentait de répandre l’agitation dans les rues de la ville.
Qu’il n’ait même jamais été expulsé du pays et interdit d’y entrer depuis des années démontre en soi que Lukashenko péchait par excès de gentillesse.
Dans une interview datant de juin, il parlait ouvertement de son intention de créer un Maïdan à Minsk. Fait particulièrement révélateur, il faisait de la pandémie imaginaire de Covid19 un axe cardinal de la mobilisation.
Et la forme même de la protestation – le port du masque, qui couvre symboliquement le visage et rend une personne plus courageuse, anonyme, plus bruyante – a également joué un rôle car cela semble contagieux et spectaculaire. Il ne faut pas oublier que le port de l' »uniforme » est identifié comme l’union des gens, et quand les gens portent des masques, cela les unit aussi, dans ce cas, cela s’unit contre Loukachenko qui a refusé de reconnaître le coronavirus, qui était à la dernière goutte pour les gens.
Quant à Maidan, encore une fois, dans ce cas, cela dépend de la stratégie que le pouvoir choisira et du traitement qu’il réservera aux manifestants. Si les gens ont l’impression qu’il ne les a pas entendus, des événements comme celui de Maidan peuvent se produire. Si les autorités parviennent à aller sur le fil du rasoir, à le faire intelligemment sans créer une situation alarmante et explosive, il n’y aura pas de Maidan en Biélorussie.
De plus, tout dépendra des leaders de l’opposition et de ce qui leur arrivera, si ces candidats sont prêts à mobiliser les gens au cas où ils ne seraient pas enregistrés ou seraient arrêtés. Différentes choses peuvent arriver, c’est pourquoi la situation est grave et le choix de Loukachenko est difficile.
Ces gens ne se cachent même pas. Ils veulent copier/coller le scénario ukrainien, avec les mêmes acteurs pour les mêmes finalités. C’est-à-dire imposer un pouvoir juif à la tête de ce pays blanc.
Les gogos qui manifestent actuellement à Minsk croient qu’ils auront leur mot à dire sur la direction de leur pays s’ils parvenaient à renverser Lukashenko, tout comme les Ukrainiens le croyaient. L’Ukraine est désormais dirigée par un juif qui a fait élire le premier député noir du pays.
C’est la même chose qui se produira si les juifs parviennent à atteindre leur objectif. Ils s’activent d’ailleurs à impliquer militairement l’Europe et les Etats-Unis.
La Russie se dit prête à soutenir militairement Lukashenko « si nécessaire »: les dirigeants européens doivent dès maintenant envoyer un message extrêmement ferme à Vladimir Poutine.
Être surpris par une reedition du scénario ukrainien (révolution-invasion) serait impardonnable. https://t.co/fXb0228c4f— Raphael Glucksmann (@rglucks1) August 16, 2020
Tout ça n’est qu’un putsch judéo-LGBT. Rien d’autre.
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