La rédaction
Démocratie Participative
12 décembre 2022
Eva peut et va jouer la carte du sexisme.
La vice-présidente grecque du Parlement européen Eva Kaili a été inculpée pour « corruption » dimanche à Bruxelles, et écrouée, dans l’enquête d’un juge belge portant sur de gros versements qu’aurait effectués le Qatar pour influencer des décisions au sein de cette grande institution de l’UE.
Une source judiciaire a indiqué à l’AFP que Eva Kaili et trois autres personnes avaient été écrouées par un juge bruxellois, deux jours après leur interpellation dans une enquête ciblant les agissements du pays organisateur du Mondial-2022.
Eva Kaili n’a pas pu bénéficier de son immunité parlementaire car l’infraction qui lui est reprochée a été constatée « en flagrant délit », a expliqué la même source judiciaire. Cette source a confirmé des informations de presse selon lesquelles Eva Kaili, ex-présentatrice à la télévision grecque âgée de 44 ans, était en possession de « sacs de billets » vendredi soir lorsque la police belge l’a interpellée.
Le domicile bruxellois d’Eva Kaili a été perquisitionné vendredi soir. Et celui d’un autre eurodéputé socialiste, le Belge Marc Tarabella, l’a été samedi soir, a ajouté la source judiciaire.
Pour assister la police fédérale dans cette seconde perquisition, la présidente du Parlement européen Roberta Metsola est revenue de Malte à Bruxelles dans la soirée, a indiqué un de ses porte-parole. La présence de la présidente est requise pour un tel acte d’enquête visant un eurodéputé élu en Belgique « comme le veut la Constitution belge », a-t-on expliqué.
Dimanche, le parquet fédéral n’a fourni, lui, aucun nom en annonçant à la mi-journée ces placements en détention provisoire, décidés après quatre inculpations pour « appartenance à une organisation criminelle, blanchiment d’argent et corruption ». Deux autres personnes parmi les six interpellées ces dernières 48 heures ont été libérées par le juge.
Parmi les six suspects interpellés vendredi, au terme d’au moins 16 perquisitions à Bruxelles, figuraient aussi l’ex-eurodéputé italien Pier-Antonio Panzeri et le secrétaire général de la Confédération syndicale internationale (CSI) Luca Visentini, lui aussi Italien.
Selon la presse belge, le propre père de Eva Kaili a lui même été inquiété dans l’enquête, surpris en train de transporter une grosse somme en liquide « dans une valise ».
Dans cette affaire, « est suspecté le versement d’importantes sommes d’argent ou l’offre de cadeaux significatifs à des tiers ayant une position politique et/ou stratégique permettant, au sein du Parlement européen, d’influencer les décisions » de cette institution, a rappelé dimanche le parquet.
L’affaire éclate en plein Mondial-2022 de football, alors que le pays organisateur doit déployer des efforts pour défendre sa réputation décriée en matière de respect des droits humains, notamment ceux des travailleurs.
Elle survient aussi à la veille d’une session plénière du Parlement européen à Strasbourg, où la relation entre l’UE et le Qatar devrait inévitablement resurgir dans les débats.
Eva Kaili s’était rendue début novembre au Qatar où elle avait salué en présence du ministre qatari du Travail les réformes de l’émirat dans ce secteur. L’ambassadeur de l’UE à Doha Cristian Tudor avait alors assuré sur Twitter la publicité de cette rencontre jugée positive. « Le Qatar est un chef de file en matière de droits du travail », avait aussi affirmé Mme Kaili le 22 novembre à la tribune du Parlement européen.
Ces propos, qui avaient alors suscité des remous dans les rangs de la gauche et des libéraux, sont revenus à l’esprit de nombreux eurodéputés ce week-end après l’annonce de son arrestation.
Qui aurait pu croire qu’une traînée de gauche venue du showbiz se vendrait pour une valise de cash à des Arabes ?
Personne ne pouvait l’anticiper.
Si cette femme blanche s’était lancée en politique en France, elle aurait conquis la présidence de la République sans aucun effort.
Macron n’aurait pas eu l’ombre d’une chance.
Le niveau de misère sexuelle est si élevé qu’elle aurait sécurisé une large majorité de dalleux sur un programme globaliste intégral à base d’islam radical, d’immigration totale et de corruption généralisée. À la minute où un homme désintéressé se serait levé pour la dénoncer afin de sauver le pays, des millions d’affamés lui serait tombé dessus pour le menacer de mort et, effectivement, l’assassiner.
La carte ultime du système, en cas de crise grave, sera de sortir une 10/10 de sa manche.