Capitaine Harlock
Démocratie Participative
24 juin 2017
Avant de rentrer dans le fond de l’affaire, un premier point : cette histoire symbolise jusqu’à la caricature l’escroquerie qu’est « l’état de droit ». En réalité, il n’y a qu’un état de force.
« L’état de droit » ne sert qu’à une chose : paralyser et détruire les Blancs face à la vermine qui les parasite.
Face au Zénith Sud de Montpellier, le quotidien des résidents vire au cauchemar depuis quelques années. Témoignages.
Le courrier a été adressé il y a quelques jours à la mairie. Laquelle l’a transmis à la Serm, sa société en charge de l’aménagement urbain. Dans la missive, Michèle et Jean-Pierre Clouscard, voisins du camp de Roms situé face au Zénith Sud, expriment leur désarroi face à une situation qu’ils estiment figée depuis des années. Et qui les amène aujourd’hui à prendre une décision radicale.
“Dans notre lettre, nous proposons à la Ville de racheter notre domaine du Grand Grès, comprenant notre maison et notre terrain. Ce n’est plus possible de rester ici, nous avons décidé d’aller vivre ailleurs. C’est devenu invivable et c’est de pire en pire”, explique Jean-Pierre Clouscard.
Qui eut cru que l’arrivée du noble peuple des gitans aurait pu engendrer autre chose qu’un précieux enrichissement culturel ?
Maintenant, venons-en au fond :
Le couple préfère jeter l’éponge face à la difficile cohabitation qu’ils subissent depuis l’installation, il y a plus de cinq ans, “entre Noël et jour de l’An, à 150 m de notre domicile”, du camp de la communauté rom. “Depuis l’apparition de ce camp, que l’on nous annonçait provisoire, nous subissons de tout : la pollution de l’air avec le brûlage de matières toxiques, notamment des câbles, la prolifération de rats du fait du manque d’hygiène, la pollution des nappes phréatiques avec les vidanges à même la terre de véhicules, la destruction de ceps dans nos vignes pour faire du feu, l’agression de notre chien, les vols, et j’en passe.”
Le couple a recensé dans un document, photos à l’appui, tous les épisodes de cette difficile cohabitation avec une partie de personnes de la communauté venue d’Europe de l’Est. Il a saisi toutes les autorités possibles, à commencer par la Ville et la préfecture. Ils ont multiplié les plaintes auprès du commissariat. “Rien n’y fait, les choses n’ont jamais évolué. Je ne comprends pas que rien ne soit fait. D’autant que la gendarmerie est au courant des trafics qui s’y passent”, lâchent, désabusés, Michèle et Jean-Pierre Clouscard.
Ils préfèrent donc partir. Vendre la maison et ses dix hectares de terrain et de vignes, à cheval entre les communes de Montpellier et Mauguio. “Tout cela appartenait à mon grand-père, ancien journalier agricole, qui avait acheté cet ancien mazet il y a très longtemps”, glisse, amer, le professeur d’université à la retraite, ancien expert auprès des tribunaux.
Il cède donc. Comme d’autres avant eux. À l’image de Raymond Villani, voisin direct du camp de Roms, qui a préféré partir lui aussi. “Fin décembre dernier, j’ai vendu mon terrain de 16 330 m² à Bercy, qui l’a revendu à la Métropole. Je n’ai gardé que 2 000 m²”, raconte-t-il. Il y habitait “depuis trente-sept ans. On est quatre à habiter autour de ce camp. On vivait ici comme au paradis. Aujourd’hui, on est en enfer”, ajoute-t-il, solennel.
HA HA HA.
Nous avons ici l’exemple parfait de soixante-huitards confrontés à un impitoyable retour à la réalité. S’ils n’avaient pas subi directement ce fléau, ils auraient coulé des jours paisibles dans leur propriété pendant que la société continue de s’effondrer autour d’eux.
Ne vous faites aucune espèce d’illusion : ce prof de fac a maudit l’extrême-droite et le Front National pendant toute sa carrière avant de s’offrir une retraite ensoleillée avec le pactole accumulé au fil des décennies dans l’Éducation Nationale.
Et maintenant, ces vieux gauchistes embourgeoisés doivent avaler leur propre poison :
Le couple Clouscard observe la mort dans l’âme, le cœur gros, cette évolution. “On n’expulse pas les gens qui vivent dans ce camp. On expulse, quelque part, ceux qui habitent autour. Et c’est ça qui est dur à vivre.” Il ajoute, comme rappelé dans sa missive à la Ville : “Notre vie de retraités est devenue impossible. L’endroit paradisiaque qu’était notre maison de famille, dont nous représentons la cinquième génération, dans laquelle il y a 35 ans nous avons mis nos économies pour vivre une fin d’activité et une retraite paisible, s’est transformé en un cauchemar permanent et en un puits sans fond de dépenses afin de réparer les divers dégâts causés.”
Tant que les conséquences des délires de cette génération n’affligeaient que les autres, peu leur importait. Mais les voici réalisant que la dilapidation de l’héritage d’une civilisation entière les affecte désormais personnellement.