Kamal fonce délibérément sur les forces de l’ordre, « Un coup de kalach’, je peux tuer une rafale de policiers »

Leutnant
Démocratie Participative
24 juin 2017

 

Encore une sombre histoire de violences policières.

Le Phare Dunkerquois :

Mercredi 21 juin, Kamal Jmiai est appelé à la barre du tribunal de Dunkerque pour répondre de ses actes du lundi 24 avril : refus d’obtempérer, violences volontaires, menaces de mort, rébellion ou encore transport illégitime d’une barre à mine et d’un couteau. Absent, il a préféré rester dans sa cellule à Sequedin.

Ce jour-là, vers 19 h 30, une équipe de quatre policiers le reconnaît au volant de sa Peugeot 406, garée rue Denis-Papin à proximité du cinéma Le Varlin. Le Grand-Synthois de 40 ans, bien connu des services de police, fait l’objet d’un ordre à comparaître pour de précédents délits.

Les forces de l’ordre souhaitent alors procéder à son interpellation. Mais le Grand-Synthois ne l’entendra pas cette oreille. Évidemment, il refuse d’obtempérer et, plutôt que de fuir, il décide de foncer délibérément sur les policiers. Dans le cadre de la légitime défense, ces derniers sont obligés de faire usage de leur arme et tirent en direction du moteur du véhicule. Le pneu à plat, le véhicule continue sa course sur quelques mètres avant de s’arrêter contre un candélabre du rond-point de l’avenue Hubert-Dudebout, non loin de la médiathèque Nelson-Mandela. Si Kamal Jmiai tente de prendre la fuite à pied, il est rapidement interpellé pas les forces de l’ordre. Mais il se rebelle et les menace de mort. Pour l’immobiliser, ils sont obligés de lui faire une clé de bras.

Sur le trajet le menant au commissariat, il tiendra des propos violents. « La vengeance sera terrible. C’est facile de se procurer des armes, explique-t-il. Un coup de kalach’ sur le commissariat et je peux tuer une rafale de policiers. De toute façon, je hais la police. »

Ce qui est le plus choquant dans cette affaire, c’est l’existence de la médiathèque « Nelson Mandela ».