Via Breiz Atao
Démocratie Participative
18 avril 2017
Dans la foulée du référendum turc donnant de larges pouvoirs au président islamiste turc Recep Tayyip Erdogan, le gouvernement turc poursuit dans sa lancée, mais cette fois-ci en Europe.
Pour rappel, le président islamiste turc avait menacé l’Europe de soulever contre elle « le monde musulman » ainsi que les « étrangers » établis sur le continent (source), ajoutant « qu’aucun Européen ne pourrait plus marcher en sécurité, nulle part dans le monde » (source). Erdogan n’en est pas resté au stade des menaces : un parti islamiste turc piloté depuis Ankara présentera plus d’une cinquantaine de candidats aux élections législatives de juin prochain.
L’agence de presse de l’Etat Turc s’en ait complaisamment fait l’écho (source) :
Crée en 2015, le « Parti Egalité Justice » (PEJ), composé essentiellement de jeunes issus de l’immigration, se lancera pour la première fois aux Législatives françaises de juin. Sakir Colak, président de la formation politique française «Parti Egalité Justice» (PEJ), estime qu’il était «inévitable» de créer un nouveau parti politique pour répondre aux attentes des jeunes issus de l’immigration. C’est d’autant plus nécessaire que le «système politique actuel [en France, NDLR] n’accepte plus la différence»,a poursuivi le président du PEJ.
Le nom du parti rappelle naturellement celui au pouvoir en Turquie, une formation islamiste affiliée aux Frères Musulmans : le « Parti Justice et Développement ». Cette formation est identifiée comme une structure d’extraction gouvernementale turque via les associations ethniques historiquement implantées dans diverses villes françaises (source).
Le but du gouvernement turc est d’utiliser l’immigration afro-musulmane comme d’un levier contre l’Europe.
L’article poursuit :
Alors que les partis des extrêmes prennent de plus en plus de place dans le paysage politique, le PEJ est l’un des nouveaux partis conduits par des jeunes issus de l’immigration qui tentent de se frayer un chemin dans la vie politique en Europe à l’instar de la formation «Denk» aux Pays-Bas. Forts du sentiment de rejet ressenti au sein des partis, dits classiques, certains jeunes issus de l’immigration espèrent changer les préjugés et autres stéréotypes en devenant des acteurs actifs de la vie politique.
Sans grande surprise, cette branche islamiste turque nie ses liens avec le gouvernement turc :
Estimant qu’il existe une place pour un nouveau parti politique en France, les fondateurs du PEJ ont lancé leur parti, en janvier 2015, avec comme principal objectif de lutter contre les inégalités et les injustices, poursuit le jeune président du parti. Dès sa création, le PEJ a suscité l’intérêt de nombre de médias régionaux et nationaux, dont certains l’ont précipitamment accusé, d’être «l’arrière garde de la Turquie en France». « Nous sommes un parti politique français” rétorque, de butte en blanc, Sakir Colak à ces détracteurs qui l’accusent à tort.
La ligne politique est claire : structurer l’invasion islamique et diaboliser la résistance identitaire autochtone en usant de la rhétorique antiraciste en usage au sein de la gauche.
Ce que propose le PEJ “est un changement radical de politique pour permettre à notre société de retrouver le vivre-ensemble. Il faut arrêter de diviser la société pour des raisons électoralistes”, souligne, avec force, le président du PEJ.
Rappelons qu’aujourd’hui, des centaines, voire des milliers de jeunes issus de l’immigration, sont membres aussi bien du PEJ que d’autres partis politiques. Pour Colak, « ce n’est pas en les marginalisant, ou en les stigmatisant, qu’on fera avancer les choses”. “Il faut passer au delà des origines et parler du progrès social, de la lutte contre les inégalités et les injustices», a-t-il conclu.
Cette formation entame l’infiltration des enclaves afro-musulmanes de l’Hexagone, notamment en Alsace où se concentrent beaucoup de turcs.
Le PEJ a été crée en 2015 par des jeunes citoyens essentiellement issus de l’immigration. Le PEJ a, officiellement, lancé le week-end écoulé, sa campagne électorale pour les prochaines législatives (juin 2017) dans la ville de Strasbourg (Est), lors d’une réunion de formation des cadres du parti. Le PEJ compte présenter 51 candidats aux prochaines législatives en juin prochain, essentiellement dans les grandes villes.
Présentation des candidats par le PEJ :
Avec la formation d’une république néo-ottomane sous la férule des islamistes, la Turquie vise désormais clairement à soutenir le troisième assaut historique de l’islam contre l’Europe.