Jets privés et palaces : l’escroc juif israélien se faisait passer pour un roi du diamant en détroussant les femmes nordiques qu’il souillait

Le Libre Panzer
Démocratie Participative
13 mars 2019

Le nez a confondu le criminel

Un cas d’école de juifisme.

Le Figaro :

Dès le premier rendez-vous, il sortait le grand jeu. Les emmenait faire un tour dans son jet privé, direction les meilleurs restaurants gastronomiques, les plus beaux hôtels. Tout était faux. Un Israélien de 28 ans est accusé d’avoir escroqué plusieurs jeunes femmes qu’il avait rencontrées sur Tinder au Royaume-Uni, en Suède et en Norvège, se servant de l’argent de l’une pour mentir à l’autre. Le tabloïd norvégien Verdens Gang a publié en février le résultat de six mois d’enquête, à la recherche de celui qu’ils appellent le «Tinder Swindler» – l’escroc de Tinder.

Auprès de ses conquêtes repérées sur l’application de rencontre, Simon Hayut se présentait comme le fils de Lev Leviev, «roi du diamant» et l’un des hommes les plus riches du monde. C’est la version qu’il a servie à Cecilie Schrøder Fjellhøy. Longuement interrogée par VG, la Norvégienne de 31 ans raconte avoir rencontré le jeune homme sur Tinder en janvier 2018, alors qu’elle se trouvait à Londres dans le cadre de ses études. «Ses photos étaient très tape-à-l’œil, il était beau. Donc j’ai décidé de « swiper » vers la droite», confie-t-elle au tabloïd.

La tête de la pétasse norvégienne en question.

Le juif n’était pas trop exigeant.

Auprès du jeune homme, la jeune étudiante qui vient d’une petite ville près d’Oslo croit vivre un rêve éveillé. Dès le premier rendez-vous, il l’emmène faire un tour en avion jusqu’en Bosnie. Mais vite, un mois après leur rencontre, les messages d’amour laissent place à des demandes plus étranges. Le pseudo-homme d’affaires presse la jeune femme de lui virer des sommes d’argent toujours plus grosses, prétextant craindre pour sa sécurité et ne pas vouloir laisser de trace d’opérations bancaires. Sous le charme et convaincue de son honnêteté, Cecilie s’endette à hauteur de plus de 200.000 euros, en plusieurs fois. Sans savoir qu’à des milliers de kilomètres de là, son argent sert déjà à financer des cadeaux pour les nouvelles conquêtes de l’escroc, qui un sac de luxe, qui des Louboutin, qui une suite au Ritz Carlton à Berlin.

Les faits se suffisent à eux-mêmes.

Selon le quotidien israélien Haaretz, Simon Hayut, le vrai, a grandi dans la banlieue de Tel Aviv à Bnei Brak, une ville connue pour être un foyer de Juifs ultra-orthodoxes. Il aurait déjà fait trois ans de prison en Finlande pour avoir escroqué trois autres femmes. Extradé en Israël pour y être jugé en 2017, il a été libéré sous caution, avant de disparaître des radars. C’est à ce moment-là qu’il se serait inventé ce personnage de millionnaire pour séduire de jeunes Européennes.

Il est actuellement recherché par la police de son pays et signalé pour escroquerie en Suède, au Royaume-Uni et en Norvège. Comme l’explique VG, il a récemment été aperçu à Munich. Lev Leviev, son «père» de substitution, a porté plainte contre lui auprès de la police israélienne. Même son avocat israélien assure être sans nouvelle de lui. Peut-être est-il au fond d’une mine ?

L’escroc juif est le seul élément véritablement international. Il est le seul à avoir besoin de passer les frontières pour se livrer à ses escroqueries.

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