Capitaine Harlock
Démocratie Participative
03 mai 2017
Chaque fois que je lis les noms de victimes des protagonistes, je me dis toujours, « pourquoi ne suis-je pas surpris ? ». Et immédiatement après, « encore ! ». Puis, évidemment, la banalité culturelle du nom de la victime me fait penser qu’il s’agirait d’un ami, d’un proche.
Jérémy Roze avait 27 ans. Ce jeune homme originaire du Béarn était étudiant en pharmacie à l’université de Toulouse quand il a croisé la route de ses meurtriers, dans le quartier Saint-Michel, dans la nuit du 26 au 27 février 2001. Il rentrait d’une soirée avec des amis.
C’est une jeune fille qui l’a trouvé sur le trottoir, frappé d’un coup de couteau mortel au thorax.
Au terme d’une longue enquête, les enquêteurs avaient fini par arrêter les deux auteurs présumés de l’agression, à Limoges. Mais depuis leur interpellation, les deux individus âgés d’une vingtaine d’années se renvoient la responsabilité du coup fatal. Une position qu’ils ont maintenu lors du procès en première instance.
En première instance, Hicham Ouakki a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité et Driss Arab à 20 ans de réclusion. Leurs avocats ont fait appel.
Les deux hommes sont donc jugés en appel, à Montauban, depuis ce mardi matin.
Mais rien ne se passe et ne peut réellement se passer.
C’est-à-dire la mise à mort des coupables. Et des représailles terribles contre leurs familles.
L’ennemi intérieur nous a fait perdre toute notion de justice.
Nous devons réagir. Il s’agit d’une lutte pour la survie et l’existence des nôtres. Nous pouvons pas simplement vivre notre vie et nous moquer de ce qui adviendra.