Captain Harlock
Démocratie Participative
19 Juillet 2020
Je ne voulais pas spécialement parler du dernier reportage de Vincent Lapierre sur le rassemblement souverainiste organisé par l’énarque homosexuel Florian Philippot. Je ne prends aucun plaisir à tirer sur une ambulance. Et puis il m’est apparu qu’il y a tout de même une leçon dans tout ça.
Si vous n’avez pas vu ce reportage, c’est ici.
Bien que ça ne fasse pas partie de mes préoccupations, le reportage sur Kemi Seba était nettement plus énergisé que ce truc.
C’est le jour et la nuit, en fait.
Le rassemblement ressemble à des obsèques. L’ambiance est vraiment sinistre. Le meneur du bal, Florian Philippot, est comme aspiré de l’intérieur. Le type a pris 10 ans en 2 ans.
Ce qui est surprenant, c’est à quel point toutes les têtes de gondole de ce courant bizarre sont des copiés-collés les uns des autres. Ils ont tous des costards un peu mal taillés, une absence totale de charisme et semblent sortir des placards de l’enseignement supérieur. Un peu comme des profs de fac mais avec un côté has been en plus.
Et puis ils dégagent universellement une impression cadavérique.
Ce qui renforce cette impression mortuaire dans le reportage, c’est que vous avez les éternels chevaux de retour de l’arnaque démocratique avec leur billard à trois bandes pour prendre le pouvoir avec 1% de l’électorat. A commencer par Dupont-Aignan. Ce type veut une nouvelle fois se présenter aux élections présidentielles dans l’espoir de devenir ministre dans un gouvernement « de droite » en 2022. Il dit que l’objectif prioritaire est de virer Macron. Comme si nous étions encore dans les 90 ou quelque chose du style.
Je rappelle, à toutes fins utiles, que ce sale con avait posé comme condition à son ralliement à Marine Le Pen au second tour la scolarisation gratuite des migrants clandestins qui nous envahissent. Parce qu’en 2017, la priorité de NDA, c’était de faire semblant d’alphabétiser aux frais des contribuables blancs toute la pouillerie du tiers-monde.
Le JDD :
Marine Le Pen proposait dans son projet d’imposer un délai de carence de deux ans aux étrangers avant d’accéder gratuitement à certains services publics. En décembre, elle expliquait que cette idée visait aussi les élèves étrangers : « Si vous venez dans notre pays, ne vous attendez pas à ce que vous soyez pris en charge, à être soignés, que vos enfants soient éduqués gratuitement, maintenant c’est terminé, c’est la fin de la récréation », expliquait-elle. L’accord passé avec Nicolas Dupont-Aignan refuse finalement de faire « peser sur l’école et les enfants les querelles politiques ». L’école ne sera donc pas concernée par cette mesure.
Cette obsession pour l’identité du domestique qui occupe le siège de l’Élysée à un instant T est typiquement un truc politicien. Comme des entraîneurs de Ligue 1 qui parlent de tel ou tel président de club. Dupont Aignan ramène donc ses carottes et ses choux dans ce rassemblement pour que les gens un peu paumés qui s’y trouvent servent concrètement à quelque chose en faisant sa retape dans les prochains mois.
Et puis il y a le discours de Philippot sur cette estrade. Là, c’est vraiment la dépression lourde.
Plus fondamentalement, le souverainisme français est en lui-même dévitalisant. C’est une sorte de Nosferatu politique. Il vous suce toute votre énergie vitale. A chaque fois que je regarde une vidéo d’un de leurs rassemblements ou d’une de leurs figures de proue, je suis totalement vanné. C’est assez remarquable, quand on y pense. C’est une sorte d’évier énergétique. Un siphon. Le Brexit n’était déjà pas magique mais là, c’est à se pendre au premier arbre.
Le Frexit est censé être la déclinaison hexagonale du Brexit mais concrètement, vous êtes quand même dans un état communiste. Si demain Bruxelles disparaît, nous aurons nos communistes nationaux pour nous tourmenter.
D’ailleurs, à présent que la Grande-Bretagne est hors de l’UE, je ne vois aucune différence tangible. La révolution négro-communiste y est encore plus institutionnalisée qu’en France.
💥 La statue d’Edward Colston, qui avait été déboulonnée et jetée dans le fleuve à Bristol début juin, a été remplacée aujourd’hui par celle d’une manifestante « BLM ». La nouvelle sculpture a été installée sans l’autorisation de la mairie de Bristol. pic.twitter.com/5MeenAfiSY
— Red Boy (@redboyfr) July 15, 2020
La police britannique arrête littéralement de jeunes enfants pour racisme.
Un garçon de 12 ans a été arrêté après avoir écrit des mots méchants sur les réseaux sociaux.
C’est presque pire que George Orwells 1984 ne l’avait prédit. https://t.co/IsDPg7eltP
— renlow youngan🍎🐱🐶 (@laringonion) July 14, 2020
Le Frexit tourne principalement autour d’une seule chose tangible : le retour au franc. C’est d’ailleurs le logo qu’ils utilisent tout le temps : une pièce d’un franc. Sans parler d’un tel retour au plan de la technique monétaire, tous les moins de 20 ans n’ont aucune espèce d’idée de ce dont il s’agit. Leur parler de ça, c’est comme quand les vieux nous parlaient en « millions de centimes » dans les années 80.
Politiquement, vous ne parlez qu’à des Boomers avec un truc pareil. Sauf que le retour au franc signifierait l’évaporation de l’épargne des Boomers et qu’ils le savent parfaitement. Il serait plus facile de séduire ces possédants en promettant de les égorger.
Le seul truc qui génère de l’énergie, c’est le racisme parce que le racisme fait appel à l’instinct de survie élémentaire qui se trouve en chaque individu. C’est le mouvement biologique élémentaire sans lequel il n’y aurait pas de vie. Dans un système conçu pour la destruction de la race blanche, c’est aussi la seule chose qui fasse soudainement monter la tension parce que c’est le seul enjeu réel aujourd’hui, dans le monde occidental. Or, c’est le seul sujet dont tous ces « souverainistes » refusent de parler parce qu’en réalité, ils sont tout aussi férocement désireux de créer une utopie antillaise que l’établissement politique actuel.
En termes pratiques, au quotidien, une France « souveraine » serait tout aussi invivable et implacablement empoisonnée par la sociologie écolo-marxiste des grandes villes qu’elle ne l’est déjà dans l’UE. Les nègres hébétés qui déambulent dans nos rues pourraient divaguer encore plus en sécurité si les cinglés de la restauration de l’empire café-au-lait étaient aux commandes.
@ThFerrier @Istaria Ce n’est pas vrai, les Français sont bien plus proches des Tunisiens, des Marocains, des Maliens que des Lettons
— François Asselineau (@UPR_Asselineau) July 25, 2013
Ce que je veux dire, c’est que le problème n’est pas une institution, ce sont des gens. Un problème porte toujours un nom et un prénom. Tant qu’on ne raisonne pas en ces termes, on ne peut pas comprendre ce qui se passe et encore moins prétendre apporter une solution à ces problèmes.
Tous ces bidules, hormis vouloir nous traîner par les pieds un peu plus au Sud, ne servent à rien. A chaque fois que le paradigme racial est posé, il fait voler en éclats la précieuse somme d’arguments isolationnistes de ces agoraphobes que sont les souverainistes. Parce qu’en termes biologiques, il n’y a aucune différence entre un Blanc de Dijon, un Blanc de Berne et un Blanc de Francfort et que les trois sont menacés d’éradication physique par les élites démocratiques de leurs états respectifs. Du coup, la raison d’être du roman souverainiste tombe à plat et ça fâche ceux qui en vivent.
C’est un fait que les gens n’aiment pas qu’on ruine leur gagne-pain.
Bref, le racisme rend obsolètes ces histoires de découpage administratif héritées des siècles précédents. Je veux bien imaginer qu’au 19ème siècle les gens qui jouaient à Europa Universalis IRL voulaient avoir une frontière sur tel fleuve plutôt que tel autre pour attaquer tel état plutôt que tel autre, mais aujourd’hui, à l’heure où Mamadou bourrique Sophie dans sa charmante commune de Charentes-Maritime, ça n’a aucune espèce d’intérêt. Je vous assure que c’est sans intérêt.
D’ailleurs, objectivement, l’antibochisme pavlovien des souverainistes ne suscite pas franchement l’exaltation au sein des masses. Les gens n’étaient déjà pas chauds en 1939 après la fête aux tripes de 14, alors en 2020, avec Hanouna, la climatisation et les congés payés, l’envie d’égorger du Blond au point d’offrir ses poitrines aux mitrailleuses lourdes n’est plus très prisé. Surtout que la France républicaine a pour tradition de remplacer les Français crevés sur les champs de bataille de la cause juive par des cafres et des bicots afin de sauter leurs veuves. Pour pas gâcher.
Donc, non.
Il y a un autre facteur déterminant dans le souverainisme, et non des moindres, c’est que, comme dans le clergé catholique, son plus petit dénominateur commun est la pratique du sexe anal entre hommes. Je n’exagère pas. Outre Philippot, NDA a purgé ses colistiers aux Européennes pour satisfaire les homosexuels de son parti. Et puis il y a cette histoire d’agressions sexuelles qu’aurait commises Asselineau sur de jeunes hommes d’origine orientale dont la presse parle. Sans parler de la cage aux folles qu’est le RN mariniste.
Factuellement, le souverainisme est un truc de pédés.
Bref, tout ça n’inspire pas la conquête ni les réalisations grandioses.
Commentez l’article sur EELB