Capitaine Harlock
Démocratie Participative
04 avril 2018
Le guide des croyants a émis une fatwa contre les youpins après s’être fait viré de la manifestation organisée par le CRIF.
Pourtant, sitôt close la cérémonie des Invalides à la mémoire du Colonel Beltrame, la marche qui devait exprimer l’unité de la communauté républicaine fut déchirée par un particularisme communautariste arrogant et sans pudeur. Un chef communautaire, nommé Kalifat, ayant fulminé une interdiction de paraître à la marche, contre l’avis même de la famille, le ministre de l’intérieur ayant reproché à la LFI ses « péchés », toute dignité collective du système s’effondra. Dix députés en écharpes furent exfiltrés sur ordre de la police devant une milice braillarde dans l’indifférence des hautes autorités qui passaient devant la scène en détournant les yeux et en se bouchant les oreilles. À trois mètres fusaient pourtant les menaces, la violence et les injures sexistes. Jour de honte. Non pour nous, les élus de « la France insoumise ». Au contraire ! Venus à dix députés sur dix-sept, seuls sous l’outrage communautariste, nous avons honoré notre mandat républicain en répondant à l’appel que nous avions lancé avec tous les autres groupes parlementaires de l‘Assemblée nationale.
Quelle prose indigeste. Ce paon sectaire se prend pour un imam du Grand Orient. Mais enfin, le ton est donné
La honte est pour ceux qui nous ont abandonnés à la vindicte de la milice du CRIF. Les officiels, la police, le cabinet du ministre de l’Intérieur alerté depuis le matin à tous les étages de responsabilité, les hautes autorités morales gorgées de leur importance portant crète haute, bras dessus bras dessous dans la veulerie, laissant le drapeau être foulé aux pieds devant eux. La honte n’est même pas pour « la ligue de défense juive » non plus. Dans cette circonstance, elle défend à sa façon d’extrême droite traditionnelle et violente ce qu’elle défend tous les jours avec l’approbation des « institutions » communautaires juives et la bienveillante complicité des autorités de l’État. Elle avait annoncé son coup de force sur son site. Sur le terrain, elle maîtrisa de bout en bout son action comme si elle était certaine d’obtenir ce qu’elle voulait sans que nul ne s’y oppose : l’expulsion de la LFI et la réintégration dans le cortège des dirigeants du FN. Pourtant, nous étions dix députés en cortège et en écharpe bleu-blanc-rouge. En face, une quarantaine d’énergumènes vociférant des injures sexistes et des menaces sur nous et nos enfants. Mais c’est pourtant à nous qu’a été donné l’ordre de partir.
Traduction : le gouvernement français est à la solde des juifs.
Ce n’est jamais que ce que nous disons clairement ici.
Eh, vous autres, les parfumés, les bien notés, les « grandes consciences », les Ponce Pilate drapés dans vos toges de comédie, vous croyez peut-être que c’est là juste un incident de manif qui concerne « les extrêmes » comme vous le cancanez dans vos dîners en ville ? Ce jour-là, vous avez accepté que soient rompues des digues symboliques essentielles. Vous avez accepté que nous soyons mis dans le même sac que l’extrême droite. Vous avez accepté que les écharpes tricolores soient expulsées sur ordre des communautaristes. Vous avez cautionné le raisonnement de Kalifat : pour défendre la France, c’est-à-dire son unité nationale par-delà les confessions, il faut être solidaire de la politique d’un État étranger et des crimes de son gouvernement. Vous avez cautionné qu’une milice obtienne sous les injures, les menaces et les coups l’expulsion d’un groupe de l’Assemblée nationale en écharpe.
Le pauvre Mélenchon croyait que son écharpe avait une sorte de protection magique, comme les grigris des nègres. Il en est pour ses frais.
Nombreux sont ceux qui ont compris comme moi que le pire n’était pas le traitement qui nous était réservé quoiqu’il soit inacceptable. Mais monsieur Kalifat, le CRIF et son bras armé de la LDJ ont proclamé devant le pays une singularité communautaire radicale dont je doute qu’elle soit beaucoup appréciée par la masse du peuple français. Le peuple français, quelle que soit sa religion, ses « racines », et ainsi de suite comme on le dit dans la novlangue obscurantiste de notre temps, n’aime pas le sectarisme communautariste. Et encore moins l’allégeance de principe à un gouvernement étranger et à sa politique quelle qu’elle soit. Kalifat et la LDJ ont fait plus pour l’antisémitisme à cette occasion que des dizaines de basses besognes des vecteurs antisémites. Notre devoir reste entier : y faire échec. Non pour eux, mais pour nous.
Ce pays est à nous, les républicains. Aucune secte communautaire ne doit y avoir le dernier mot. Quoiqu’en pense le CRIF et Kalifat, les personnes de religion ou de culture juive en France sont des citoyens de la République commune et sont unis par la loi commune à tous les autres Français. Ils ne doivent en être distingués d’aucune façon, sinon par le soin particulier dont on doit les entourer compte tenu des crimes que la superstition, le fanatisme religieux et le racisme leur ont fait endurer sur ce territoire depuis plus de 1 000 ans. La République n’accepte pas que leur soit attribué une mise à part, même par ses propres chefs communautaires : ils n’ont pas d’autre patrie, d’autres députés, d’autre gouvernement ni d’autre drapeau que celui du peuple français tout entier auquel ils participent. Il est interdit de les distinguer des autres personnes et à plus forte raison de les persécuter et molester à raison de leur religion ou de leurs mythes culturels identitaires.
Jawad Abou Mélenchon al Andalousi peut bien prêcher son universalisme robespierriste d’un autre âge, jouer à l’aveugle incapable de discerner un juif en pleine synagogue parce que le Grand Orient l’a édicté, en pratique, il n’est plus que le bélier des arabes et de Houria Bouteldja en France. Quand il sera devenu trop vieux, d’ici quelques années, il sera poussé vers la sortie.
Quand il aura cédé la place, ce seront les cannibales du genre de Obono qui monteront au front, à la tête de la boue raciale et islamique qui veut se déverser partout.
Quoiqu’il arrive, les juifs vont devoir rapidement faire leurs bagages. Le gouvernement français ne restera pas éternellement à leur service, démographie oblige.