Leutnant
Démocratie Participative
15 février 2020
Tandis que Matteo Salvini est persécuté par les juges rouges d’Italie, l’invasion continue.
Quelque 160 migrants secourus le week-end dernier en Méditerranée par le navire espagnol Aita Mari doivent débarquer jeudi dans le port sicilien de Messine, a annoncé l’ONG espagnole Maydayterraneo.
« Nous avons atteint Messine. Les autorités sont venues à bord pour vérifier l’état de santé général et une fois que cela aura été fait, toutes les personnes à bord seront débarquées », écrit l’ONG sur Twitter.
Dimanche, l’Aita Mari avait pris à son bord quelque 90 migrants en détresse, dont 16 femmes, trois enceintes, et 24 mineurs avant de porter assistance, quelques heures plus tard, à un autre groupe de rescapés d’une soixantaine de personnes.
Par ailleurs, une embarcation à la dérive depuis mercredi à environ 35 milles nautiques (63 km) au large de l’île italienne de Lampedusa, avec 60 migrants à son bord, était secourue jeudi matin par la marine maltaise, selon la plateforme Alarm Phone.
Le réseau d’assistance téléphonique précise sur Twitter que l’opération de sauvetage « a commencé 18 heures après son signalement et la demande d’intervention, retard dramatique qui aurait pu coûter des vies humaines ».
« Pourquoi le Centre de coordination maltais a-t-il retardé le sauvetage aussi longtemps sachant que le bateau était en danger dans la zone de recherche et de secours (SAR) de Malte ? Pourquoi l’Italie n’est-elle pas intervenue ? Attendaient-ils que les gardes-côtes libyens interviennent et ramènent ces gens dans une zone de guerre », s’interroge Alarme Phone.
Pour la démocratie et les droits de l’homme, les juges italiens estiment que davantage de jeunes filles doivent se faire violer et découper par des dealers de drogue du Nigeria.