Captain Harlock
Démocratie participative
17 juillet 2018
Nous assistons à un phénomène qui n’est analysé nulle part : le processus, au plan psychologique, de négrification des masses françaises. Si ce phénomène n’est même pas conscient chez des millions de Français, le reste de l’Europe ne voit que cela.
Les photos et les commentaires dénonçant l’origine africaine des joueurs de Didier Deschamps ont déferlé sur les réseaux sociaux de la péninsule.
Si en France l’Italie est considérée comme une soeur, de ce côté des Alpes on y accole l’adjectif « ennemie ». La rivalité sportive y est vécue avec plus de vigueur et prise très au sérieux. Elle se double désormais de tensions politiques entre les deux pays ces derniers mois concernant la question migratoire.
Pas un jour ne se passe sans que la France et son président ne soient pris pour cible par le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini. D’après un récent sondage, 80 % de ses compatriotes ont une mauvaise image de l’Hexagone et de ses habitants.
C’est également le pourcentage des Italiens qui espéraient une victoire de la Croatie ce dimanche à Moscou. Les motivations footballistiques ne semblent pas avoir primé dans ce choix, même si les supporters des Azzurri qui ne se sont pas qualifiés pour la compétition ont assisté avec envie et aigreur au parcours des Bleus.
« Macron me casse les couilles, la France me casse les couilles, je soutiens la Croatie » a ainsi tweeté avant la finale un journaliste de la Gazetta dello Sport résumant ainsi le sentiment de la plupart de ses compatriotes.
Ce n’est évidemment pas la joie qui s’est exprimée dans la presse transalpine qui prend acte, avec modération, de la victoire de l’Equipe de France. « Une équipe pleine de champions africainsmélangés à de très bons joueurs blancs face à une équipe seulement de blancs d’un pays au centre de trois grandes écoles de football, celle slave, allemande et italienne » commente ainsi le Corriere della Sera. Une analyse qui frise le hors-jeu raciste.
Les commentaires qui se sont déversés sur les réseaux sociaux, eux, préfèrent aller droit au but. Si le caractère multi-ethnique des sélections belges ou brésiliennes ne suscite aucune réaction ou que ces équipes sont présentées avec enthousiasme, l’équipe tricolore est, elle, vilipendée.
La traditionnelle rancoeur contre la France se mue en racisme à l’égard de ceux qui la représentent. « Des singes avec un ballon », « Des champions du Tiers-monde » fleurissent ainsi sur les réseaux sociaux pour saluer « la victoire de la première équipe africaine ». Si les joueurs de la Nazionale manquaient de hargne sur le terrain pour se qualifier, certains de leurs supporters ne manquent pas de haine sur Internet pour critiquer « l’équipe des colonies de l’Afrance ».
Un des tweets ayant rencontré le plus de succès est celui de la liste des noms des 11 joueurs de Didier Deschamps auxquels sont accolés le drapeau et le nom de leur pays d’origine.
Même si les réactions les plus violentes et ouvertement racistes sont le fait d’une minorité, le doute sur le « caractère vraiment français » des nouveaux champions du monde est très largement partagé dans la péninsule.
Ce n’est pas ce que souhaite Matteo Salvini, crédité d’environ 50 % d’opinion favorable. Et peu importe si cela équivaut à marquer un but contre son camp.
En fait, les nègres eux-mêmes ne voient que cela.
Congratulations to our boys in the diaspora pic.twitter.com/tW7Ka9AYp3
— Black(Nero ??)Di Marzio (@Tkaynoel) 15 juillet 2018
Ce processus de négrification mentale des masses françaises a débuté en 1914 avec le recours à quelques supplétifs coloniaux contre les Allemands. Dès lors, l’idée que des nègres pouvaient être plus proches des Français de race blanche que d’autres Blancs est devenue une vérité d’état. Cette affirmation a d’autant plus été reprise que la menace la plus immédiate de l’époque était, dans l’esprit commun, l’Allemagne.
On ne mesure pas à quel point l’anti-bochisme avait viré à l’obsession collective entre 1871 et 1914. C’est à ce moment-là que le patriotisme français a commencé à être découplé de tout prérequis racial.
C’est ce qui devait motiver d’ailleurs la construction de la première mosquée de France.
La décision de construire la mosquée de Paris, première mosquée construite en France métropolitaine, se concrétise après la Première Guerre mondiale pour rendre hommage aux dizaines de milliers de morts de confession musulmane qui avaient combattu pour la France. Cette décision remonte plus précisément au lendemain de la bataille de Verdun lorsque la Société des Habous est chargée de construire la mosquée. Cette association, créée en 1917, a pour but d’organiser le pèlerinage annuel de la Mecque pour l’Afrique du Nord, en assurant aux pèlerins les conditions réglementées de sécurité et d’hygiène durant leur voyage au Hedjaz.
La fiche de la Mosquée de Paris précise qu’en réalité, ce projet existait dès avant la guerre. Il était le fait de tenants de la colonisation qui voulaient déjà transformer la France en un empire multiracial à dominante islamique.
Le journaliste Paul Bourdarie justifie la construction de la mosquée de Paris dans le journal La Revue indigène :
« Une telle proposition ne pouvait être oubliée et disparaître. Elle correspond trop bien à la politique que la France se doit à elle-même de suivre envers ses fils musulmans, et qui doit se traduire tantôt en actes d’équité politique ou administrative et tantôt en gestes de sympathie ou de bienveillance. Dès sa fondation en 1906, La Revue indigène avait mis dans ses plans de reprendre ce projet dès que seraient réalisées les réformes qu’elle se proposait de préconiser et de faire aboutir. »
La Revue indigène, comme le projet de mosquée à Paris visait à ce que les citoyens français sachent « accorder dans leur esprit et dans leur cœur l’amour de leur patrie et le respect de l’islam ».
C’est pourquoi Bourdarie n’avait cessé de faire pression et de faire partager son projet et avait entrepris de longues démarches qui finirent par trouver l’oreille du gouvernement de l’époque.
Bourdarie confie dans son journal :
« En mai et juin 1915, j’entrais en relations suivies avec un architecte, élève de Girault, de l’Institut, M. E. Tronquois. Nos causeries roulant fréquemment sur l’islam et le rôle des musulmans français sur les champs de bataille, M. Tronquois émit un jour l’opinion que le véritable monument commémoratif de leur héroïsme et de leurs sacrifices serait une mosquée. J’expliquai à M. Tronquois les faits et les points de vue précédemment évoqués et nous résolûmes de nous mettre au travail aussitôt. Et ce fut dans l’été 1916 qu’un certain nombre de musulmans habitant Paris et d’amis des musulmans se rencontrèrent à plusieurs reprises au siège de La Revue indigène pour examiner et, au besoin, critiquer les esquisses de l’architecte. À la suite de ces réunions, un comité fut constitué, dont la présidence fut offerte à M. É. Herriot, maire de Lyon, sénateur, et la vice-présidence à MM. Lucien Hubert, sénateur, Bénazet Marin et Prat, députés et A. Brisson, directeur des Annales politiques et littéraires. La commission interministérielle des Affaires musulmanes, saisie du projet par M. Gout, ayant donné son approbation, et M. Pichon, ancien ministre des Affaires étrangères, son patronage, le projet fut apporté directement à M. Briand, président du Conseil qui approuva. »
Les élites françaises voulaient faire de la France une puissance globaliste, multiraciale et multiculturelle, tout en continuant de dominer politiquement depuis Paris les masses non-blanches de son empire mondial.
Bien sûr, cela supposait pour l’élément blanc métropolitain de rester suffisamment fort pour subjuguer les indigènes tout en entretenant avec eux les meilleures relations possibles.
Ce paternalisme supposait, déjà, une forme d’estime pour les peuplades inférieures conquises et de le promouvoir en France.
Rapidement, à partir de 1914, ce sont les élites françaises qui sont devenues, pour des questions d’ordre conjoncturel, toujours plus dépendantes de leurs masses non-blanches pour faire face à l’Allemagne.
Les colonisateurs avaient créé là les conditions, tant en France que chez les indigènes, de l’émergence de l’idée vengeresse de l’égalitarisme racial.
Dans le même temps, avec l’apparition du Parti Communiste Français et de ses branches régionales dans les colonies, les populations de couleur furent intensément travaillées par la propagande judéo-bolchevique afin d’exciter chez elle la fierté raciale et la haine de la domination blanche pour en faire des supplétifs de la révolution marxiste.
En d’autres termes, la république française était débordée sur sa gauche par l’URSS et son pseudopode hexagonal qu’était le PCF.
C’est ce qui posa les bases du tiers-mondisme antiraciste et de la xénophilie victimaire, devenus massif lors de la décolonisation puis, une fois celle-ci réalisée, de l’idéologie antiblanche juive que l’on appelle l’antiracisme
En un demi siècle, la France perdit non seulement son empire – après s’être lancée dans deux guerres mondiales au prix de pertes colossales pour des gains nuls – mais elle avait tiré de leur léthargie musulmans, asiates et nègres, non sans leur avoir transmis au passage diverses technologies, pour ne rien dire des formations dispensées dans ses universités à de futurs agitateurs de couleur anti-coloniaux où sévissaient les marxistes.
En affrontant très stupidement le Troisième Reich sur ordre des Anglais et des juifs, la France créa les conditions de sa défaite, poussant les restes de son patriotisme dans les bras de l’alliance antiraciste gaullo-communiste, ce qui acheva de faire de l’Etat Français un état post-national et post-racial.
Le tribunal de Nuremberg se chargea de criminaliser la timide tentative d’inversion entreprise par Vichy. La religion de l’holocauste servant, jusqu’à aujourd’hui, de verrou.
L’opportunisme des capitalistes français, à l’instar des Bouygues, allait amener, après 1968, à la conclusion logique : le repeuplement de la France par ses anciens sujets de couleur.
Ceci dit, avant même la colonisation, le virus racial-égalitariste, fruit de 1789, avait déjà commencé à faire des progrès considérables.
En 1870, Ernest Renan qui répondait à l’Allemand David Strauss ne pouvait s’empêcher de vomir son antiracisme pour justifier des fondations de la France. Il opposait, de manière caractéristique en langue française, « nation » et « race ».
Notre politique, c’est la politique du droit des nations ; la vôtre c’est la politique des races : nous croyons que la nôtre vaut mieux. La division trop accusée de l’humanité en races, outre qu’elle repose sur une erreur scientifique, très peu de pays possédant une race vraiment pure, ne peut mener qu’à des guerres d’extermination, à des guerres « zoologiques »… analogues à celles que les diverses espèces de rongeurs ou de carnassiers se livrent pour la vie. Ce serait la fin de ce mélange fécond, composé d’éléments nombreux et tous nécessaires qui s’appellent l’humanité.
Renan finissait sa lettre en mendiant auprès des Allemands qu’ils abandonnent le racisme et se mettent à faire du « social » et de la « démocratie ».
Près de 150 ans plus tard, la France continue de faire du social-antiracisme.
DIRECT ?? Paris : Les Champs-Élysées sont actuellement évacuées par les forces de l’ordre qui utilisent des canons à eau contre les jets de projectiles. (images @LinePress) https://t.co/dvWgLuhpZ1 pic.twitter.com/7m9dfoJS9M
— Actu17 (@Actu17) 15 juillet 2018
Mais le processus s’est considérablement enraciné au point que, désormais, les élites françaises s’identifient pleinement aux nègres, plus encore qu’aux musulmans vis-à-vis desquels elles poursuivent leur antique politique coloniale.
Dialectique de la négrification en France
L’article des Echos sur l’attitude italienne – d’Italiens de race ressentant et réagissant en Italiens – témoigne parfaitement de cette réaction médusée de la bourgeoisie française face à une manifestation d’orgueil de la part des autres nations européennes.
Cette moue de dégoût et de mépris de la part des Italiens est particulièrement difficile à admettre pour une élite française confite d’arrogance qui pense, depuis des siècles, devoir naturellement dominer, moralement et intellectuellement, les autres Européens.
A leur plus grande surprise, les Français se retrouvent à se faire toiser et prendre de haut par l’Europe entière pour avoir mis en oeuvre leur propre abaissement racial. Abaissement qui est à leurs yeux, paradoxalement, le nouvel objet de leur fierté « nationale ».
Se trouvant à mi-chemin entre l’Europe géographique et l’Afrique biologique, la France toujours travaillée par une soif pathologique de domination de l’Europe d’autant plus haineuse qu’elle résulte d’une défaite globale au 20ème siècle, se retrouve isolée dans les faits par l’unanime rejet que sa déchéance suscite chez les nations blanches.
Cela ne peut entraîner, au sein des élites françaises, qu’une surenchère de ressentiment et une identification toujours plus accrue aux masses racialement inférieures qu’elles installent sur le territoire français. Ce phénomène amène, dialectiquement, l’Etat Français chauvin à se coaliser toujours plus étroitement avec les nègres et les musulmans pour conspirer contre la race blanche en Europe et la soumettre.
Ce sont ces masses africaines que la République Française veut projeter ensuite contre une Europe qui refuse d’adhérer à son eschatologie antiraciste qui présuppose l’abolition de la race blanche par la négrification.
Ce que les élites françaises enjuivées appellent la « civilisation » et les « droits de l’homme ».
Coalition contre l’état judéo-mulâtre
Une fois que l’on a dit ça, les racistes francophones, dont la fortune dépend de ce qui se déroule en France, ne doivent pas se résigner.
Ils sont, par voie de conséquence, les premiers alliés du reste de l’Europe contre cet état judéo-mulâtre que l’on appelle la République Française.
De la même façon que l’Europe coalisée contre Napoléon soutenait les monarchistes français, le péril afro-musulman que représente l’état judéo-mulâtre « français » a contre lui, en France même, ses plus fervents opposants que soutiendront les autres nations européennes.
Il ne faut cependant pas sous-estimer le degré d’aversion que les Français vont alimenter en Europe à mesure que la politique raciale de l’État Français dominé par les juifs produit ses effets.
La réaction italienne est un puissant avertissement mais aussi, un réel encouragement.