GLB
Démocratie Participative
25 avril 2017
Il ne manquait plus que ceux-là. Lisez attentivement ces propos.
S’exprimant lors d’une cérémonie marquant la fin de la « journée du souvenir de l’holocauste », le président israélien Reuven Rivlin a déclaré que la tentative, en Europe, d’universaliser la « Shoah » était plus dangereuse que le refus de reconnaître l’existence du meurtre de masse des juifs.
Tandis que la négation traditionnelle de l’holocauste est un phénomène marginal qui convainc peu, faire de tous les Européens des victimes remet en cause le cœur du message des commémorations de l’holocauste pour les décennies à venir et dilue l’exclusive destruction ciblée de la communauté juive par le régime national-socialiste, a-t-il assuré.
« Il y a deux semaines, un candidat à l’élection présidentielle française a nié la responsabilité de la France dans la déportation de ses citoyens juifs vers les camps de concentration nazis » a indiqué Rivlin.
Le gouvernement israélien a condamné cette déclaration comme « contraire à la vérité historique, qui a été exprimée par les présidents français qui ont reconnu la responsabilité du pays dans le sort des juifs morts durant l’holocauste. »
Comme état souverain qui a gagné son indépendance nationale, nous avons le devoir de demander des autres nations et états de ne pas échapper à leur responsabilité » a ajouté Rivlin.
« Nous devons mener la guerre contre la dangereuse vague actuelle de négation de l’holocauste. Nous devons résister au refus de la responsabilité nationale au nom d’une soi-disant victimisation. »
Les champions de la victimisation qui dénoncent la victimisation supposée d’autrui. Il fallait oser.
« Nier la collaboration avec les nazis vise à faire de tous les Européens des victimes. C’est une négation qui cherche à annuler la responsabilité morale et politique qui doit se situer au cœur de la mémoire de l’holocauste pour les générations à venir. La victimisation est la façon la plus complète et efficace pour s’exonérer de ses responsabilités.
Ces gens montrent chaque jour qui passe un peu plus leur véritable visage.
Voici donc les Européens – en totalité et définitivement – sommés de porter une culpabilité éternelle, offrant à Judas ce à quoi il aspire depuis toujours : une impudente et illégitime créance morale et politique aux dépends de l’Europe chrétienne. Tel le banquier accroché aux dettes imaginaires de ses victimes, voici le kahal exigeant de l’Europe qu’elle se prosterne devant lui en se frappant la poitrine.
Cette engeance – que l’on devinerait inspirée par le Diable – ne reculera devant rien, aura toutes les audaces. Elle prospère sur la destruction psychologique de nos peuples. Et affirme sans rougir vouloir soutirer tous les bénéfices possibles à la faveur d’une revanche tribale inextinguible dont elle se proclame l’avocate, le juge et le bourreau.
En l’espèce, elle n’hésite pas même à poursuivre Marine Le Pen de sa haine alors que cette dernière se bornait à reprendre la position officielle de De Gaulle sur cette question. Il apparaît donc que le chef d’un état oriental soit en mesure de délégitimer le principal chef de la « résistance » française, figure que l’on croyait pourtant intouchable.
La hiérarchie a visiblement été bouleversée.
C’est la démonstration qu’il n’est pas question du « gouvernement de Vichy », ni même du gouvernement national-socialiste, mais de la France et de l’Allemagne comme nations, d’un bloc.
Ces dernières devraient restructurer leur identité sur la base des attentes de cette tribu hostile et dominatrice, qui entend imposer par la haine et les menaces sa pseudo mémoire collective à l’épicentre de l’âme européenne, s’attribuant le mirobolant pouvoir de la façonner spirituellement de telle sorte qu’elle ne soit plus qu’un golem servile.
Et voici, maintenant, comment cet Hérode moderne entend nous imposer sa volonté politique :
« Si les Européens continuent de se victimiser et refuser d’accepter leur responsabilités pour les atrocités commises sur leur sol, ils ne voudront pas assumer leur responsabilité pour combattre l’antisémitisme contemporain, la xénophobie et l’accroissement de la violence nationaliste » a indiqué Rivlin.
Certains peuvent penser que des partis populistes comme le Front National de Le Pen ou le Parti de la Liberté de Geert Wilders et d’autres groupes présentés comme xénophobes et spécialement islamophobes, sont des alliés naturels mais « nous devons rappeler qu’il n’y avait et n’y a rien de commun avec des antisémites » a dit le président.
En d’autres termes, les attentes juives priment celles des Européens quant à leur propre destin.
Ces gens ont perdu la tête.
Notez qu’ici, il n’est même plus question de « révisionnisme », mais de simple adhésion à la lecture résistantialiste elle-même. Lecture que l’on croyait au-dessus des assauts de ces appétits.
Et si la France, sous la direction de De Gaulle, a repoussé ces prétentions stupéfiantes, l’immonde Chirac a ouvert la voie au naufrage moral et spirituel précité.
Et c’est encore un Allemand, l’ex-président Joachim Gauck, qui a le mieux incarner cette immonde défiguration aux côtés du dit Rivlin :
« J’étais incapable d’aimer mon pays. Je le haïssais même. Ma génération voyait nos parents avec dégoût. Ils rejetaient toute culpabilité, ils ne savaient soi-disant rien. La majorité d’entre eux maintenaient le silence dans les années 50 et 60 et refusaient d’accepter leur responsabilité pour ce qui s’est passé. Mais les futures générations d’Allemands n’auront pas une identité non entachée par Auschwitz. »
Prenez bien soin de méditer les propos de cette serpillère, ex-chef de l’état allemand, qui n’a plus d’âme et n’a été toute sa vie qu’un zombie errant, nourri de haine pour son peuple, conformément aux attentes des ennemis de sa nation.
Ce processus psychologique est connu. Il a été étudié, notamment en France, après l’entreprise de destruction des peuples de l’Hexagone.
L’étude « Abandon de la langue maternelle, Paradoxe identitaire, honte et pathologie » (lire ici) résume ce processus de destruction culturelle initié depuis l’extérieur par une force agressive et les effets psychologiques de cette rééducation :
Selon le psychanalyste Serge Tisseron, la honte est une atteinte de tous les liens que peut tisser une personne, elle est une menace de dissolution de l’existence humaine. En effet, la perte se produit à différents niveaux de l’être, sur les trois piliers qui fondent son identité : l’estime de soi, les liens affectifs et le sentiment d’appartenance.
C’est ce dernier sentiment [le sentiment d’appartenance, NDLR] qui distingue la honte de la culpabilité car, au contraire du sujet coupable, le sujet honteux se dissocie du groupe auquel il appartient. Il ressent à la fois une perte de sa valeur, a la sensation de ne pas être reconnu affectivement et de n’intéresser personne. Il se coupe alors des autres. Mais la honte impose aussi une fracture supplémentaire à la personnalité et entretient la rupture initiée par le paradoxe linguistique.
Il est facile de comprendre que, confronté au regard de l’autre, la connotation péjorative d’une partie de soi produise un sentiment de honte et de culpabilité. Le locuteur régional se sent stigmatisé et se sent appartenir désormais à la catégorie du «sauvage» : une catégorie nécessaire pour l’affirmation du «civilisé».Et, afin de ne pas correspondre à l’être impur que l’on pourrait reconnaître en lui, il va mobiliser des mécanismes de défense dont les principaux sont la répression et le refoulement de l’affect, associés à une attitude de contrôle allant de pair avec une transformation de son corps, appelée en psychosomatique «transformation caractérielle». Des traits de caractère, une certaine rigidité nécessaire à une attitude de maîtrise se mettent en place afin d’éviter la survenue du sentiment de honte qui représente une terrible menace pour le sujet.