Leutnant
Démocratie Participative
26 juillet 2018
Voilà ce qui se passe quand vous laissez l’islamophobie prospérer.
Le groupe terroriste Etat islamique (EI) a revendiqué ce 25 juillet l’attaque meurtrière menée le 22 juillet à Toronto, au Canada, ayant fait deux morts dont un enfant de 10 ans. Amaq, l’organe de propagande du groupe terroriste, a précisé que l’attaque avait été perpétrée par «l’un des soldats de l’EI», qui a suivi les «appels [de l’EI)] à cibler les ressortissants des pays de la coalition» internationale anti-djihadistes. «Aucune preuve» ne permet de corroborer la revendication de Daesh, a fait savoir la police de Toronto ce même jour.
Le 22 juillet au soir dans le quartier grec de Toronto, une fusillade d’une vingtaine de coups de feu a éclaté. Une jeune femme de 18 ans et une fillette de 10 ans sont décédées. Certains blessés sont encore dans un état grave. L’assaillant, un homme de 29 ans originaire de Toronto, était armé d’une arme de poing. Il a ouvert le feu au hasard sur des piétons déambulant sur l’avenue Danforth, autour de 22h, avant de cibler des restaurants bondés.
Arrivée rapidement sur les lieux, la police a ouvert le feu sur l’homme, qui a été découvert mort quelques instants plus tard dans une ruelle, d’après les enquêteurs. Selon la famille de l’auteur de la fusillade, ce dernier souffrait depuis son enfance de «sérieux problèmes mentaux» qu’il n’a jamais pu surmonter, alors même qu’il avait suivi par le passé un traitement et des thérapies.
Ce n’était pas vraiment de la faute de Faisal Hussain. Les traumatisme résultant de l’islamophobie structurelle qui sévit au Canada explique, pour une bonne part, le besoin de réparer les injustices subies.
La leçon a été retenue : le Canada fera mieux et plus pour ses citoyens musulmans.