Capitaine Harlock
Démocratie Participative
24 juillet 2017
Nous connaissons enfin la cause de la baisse du niveau de l’intelligence en France : les produits chimiques. Depuis une quinzaine d’années, en France, les premiers balbutiements de la chimie ont engendré des effets secondaires inattendus.
BFMTV :
Plusieurs études scientifiques démontrent que le quotient intellectuel moyen a dangereusement diminué dans les pays occidentaux ces quinze dernières années.
Après un siècle d’augmentation généralisée de la moyenne des quotients intellectuels, notamment liée à l’amélioration des conditions sanitaires et sociales au cours du XXe siècle, la tendance semble s’inverser. A en croire plusieurs études publiées dans la revue Intelligence, le QI moyen de la population baisserait en effet de manière spectaculaire depuis une quinzaine d’années.
Alors que les Britanniques auraient en moyenne perdu 14 points de QI depuis la seconde révolution industrielle, les Français auraient eux accusé une chute de 3,8 points entre 1999 et 2009. Plusieurs causes sont avancées pour expliquer ce retournement, sans pouvoir toutefois mesurer leur poids relatif dans ce phénomène, rapporte Les Echos.
La première explication serait que les personnes bénéficiant d’un quotient intellectuel élevé auraient tendance à faire de longues études, repoussant ainsi l’âge de leur premier enfant, et réduisant ainsi le nombre d’enfants qu’ils ont par rapport aux couches plus défavorisées de la population. Leur représentation au sein de la population globale s’amoindrirait donc au fil du temps. Une hypothèse notamment mise en avant par une étude génétique menée sur plus de 100.000 Islandais nés entre 1910 et 1990 et parue en décembre 2016 dans la revue PNAS.
Autre facteur: la prolifération des perturbateurs endocriniens, dont certains entravent l’action de l’iode, qui joue un rôle primordial dans le développement du cerveau. L’industrie chimique pourrait par ailleurs être partiellement responsable de la baisse du quotient intellectuel moyen, avec le développement de molécules dites halogénées, qui « interfèrent avec le système thyroïdien et l’empêchent d’orchestrer harmonieusement le développement du cerveau », explique Barbara Demeneix citée par Les Echos.
Enfin, l’augmentation de la consommation de haschisch pourrait également jouer un rôle. Les études ont en effet montré que, contrairement à d’autres drogues comme la cocaïne par exemple, sa prise répétée a un impact négatif sur le cerveau. Les consommateurs réguliers auraient ainsi en moyenne 8 points de QI de moins que les autres.
Pour ma part, je penche plutôt pour les perturbateurs endocriniens. Même si la consommation de shit, qui a curieusement explosé depuis une trentaine d’années, a peut-être sa part dans cette baisse étonnante.
Il faudrait cependant mener des études complémentaires pour être absolument sûrs du rôle de ces perturbateurs. Vraiment sûrs.
Bien évidemment, je n’écarte pas non plus la consommation trop élevée de soda.
En observant la carte mondiale du QI, on se rend compte que le Japon ou la Chine sont encore préservés des effets des produits chimiques (ils ne savent pas ce que c’est) tandis que l’Afrique, qui se livre à une agriculture intensive, notamment dans le Sahel, est durement touchée.
Je pense qu’en prenant de nouvelles mesures de régulation dans le domaine agro-alimentaire, nous devrions pouvoir endiguer cette chute.
Modérons notre optimisme cependant.